Supporters
Toute une ville derrière son club
Sur les clochers du Vieux-Nice, les portes du tram, la voie Mathis... En cette période européenne, toute la ville s'habille de rouge et de noir pour supporter le Gym. Une bonne manière de montrer aux visiteurs le lien unissant le club à son peuple.
Cela faisait 19 ans. 19 ans que les Niçois n'avaient plus croqué dans un match de Coupe d'Europe, ressenti ce frisson dans leur poitrine ou respiré l'atmosphère électrique de soirées où rien n'est tout à fait classique. 19 ans qu'ils attendaient de porter leurs couleurs aux 4 coins du continent et d'afficher leur fierté dans les entrailles de la mère cité. Alors forcément, quand la 4e place s'est validée la saison passée, au terme d'un exercice de toute beauté, la capitale azuréenne n'a pas tardé à se mobiliser. Histoire de rendre hommage aux Aiglons, au jeu qu'ils déploient et à leurs ambitions. Que celles-ci concernent la scène continentale ou l'intérieur de l'hexagone, puisque le groupe occupe la tête de la L1 après 11 journées.
C'est ainsi que le club et la ville se sont couplés pour repeindre « la Bella » aux tons du Gym. Au sommet de la tour Bellanda, un large drapeau du club trône fièrement, face à la mer. Idem pour la Tour St-François, où un bel étendard toise fièrement le Vieux-Nice et ce qui se trouve autour.
De grands kakémonos s'affichent le long des candélabres de la Voie Mathis. Une rame de tramway placarde « Nissa en Europa » sur toute sa longueur.
Nice à l'heure européenne #OGCNFCS, J-1 #Avanti pic.twitter.com/ndbGCFfnWi
— OGC Nice (@ogcnice) 2 novembre 2016
D'est en ouest, de l'hyper-centre au nord, en passant par le bord de mer, le territoire vibre et affirme ses convictions. « La Ville de Nice, premier supporter de l’OGC Nice, est fière d’apporter son soutien indéfectible au Gym », précise le communiqué officiel.
La fierté domine également les rangs de l'institution née en 1904, qui se réjouit de voir sa ville mobilisatrice et mobilisée. Un soutien européen qui devra par ailleurs se prolonger à l'Allianz Riviera, jeudi soir.
Le groupe de Lucien Favre y défiera en effet Salzbourg, dans un match crucial où il doit gagner pour espérer poursuivre l'aventure.
Et ainsi voir les couleurs du Gym colorer longtemps les murs et les monuments du plus bel endroit du monde.
