Vainqueur 1-0 à Reims grâce à un but précoce de Saïd Benrahma, l'OGC Nice fait la bonne opération de cette 32e journée et retrouve la première partie de tableau.

Face à un concurrent direct pour le maintien, les Aiglons ont tapé fort et vite. En trouvant les chemins des filets sur la première occasion de la partie, par Saïd Benrahma qui, de la tête, inscrivait son premier but en professionnel (0-1, 4e). Le jeune Algérien, reconduit titulaire dans le couloir droit après sa belle prestation le week-end dernier face à Evian TG, était à la réception au point de penalty d'un centre venu de la gauche d'Eysseric.

Un but d'entrée de jeu qui sonnait comme un coup de massue pour les Rémois, l'effet "changement de coach" avait fait pschitt. Avec un seul succès jusque là en 12 rencontres en 2015, les dirigeants Champenois avaient en effet décidé en début de semaine de limoger Jean-Luc Vasseur, pour le remplacer par Olivier Guégan. Ce but rapide des Aiglons changeait les données de la partie et permettait aux Azuréens de se retrouver dans la position qui leur sied le plus en déplacement, celle des contreurs.

Les Rouge et Noir ne seront jamais inquiétés durant l'acte initial (0 tir cadré pour les locaux). Ils auraient même pu prendre un avantage plus important. Le début de seconde période nous fait dire qu'ils en auraient été bien inspirés. Car le Stade de Reims était revenu avec de tout autres intentions et mettait le Gym sous pression pendant un gros quart d'heure. Mais Simon Pouplin, excellent sur sa ligne et dans les airs, préservait l'avantage des Aiglons. Et lorsqu'il était battu, son poteau le sauvait sur un corner (tête de Fofana, 48e).

L'OGC Nice aura par la suite plusieurs occasions de prendre le large, en contre, mais il semble écrit que cette saison, rien ne sera facile. Deux face à face devant Agassa manqués, un penalty évident sur Plea non signalé, deux défenseurs héroïques qui sauvent sur leur ligne devant Bauthéac et Puel (87e), les Aiglons ne pourront pas souffler et resteront à la merci des Rémois jusque dans les dernières secondes. Mais ils tiendront leur précieux succès.

Avec trois points dans les valises au moment de regagner la Côte d'Azur, les hommes de Claude Puel ont effectué un pas de géant vers le maintien. Ils n'ont pas augmenté leur écart sur la zone rouge, la faute à la victoire toulousaine, mais il y a désormais 10 équipes derrière le Gym. Valentin Eysseric estime qu'il ne manque « plus qu'une victoire pour assurer le maintien ». Et pourquoi pas samedi prochain dans un match de gala face au PSG ?

A.D.

 

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