Drivé par un nouveau coach, le Stade de Reims (actuel 16e) a annoncé la couleur avant de retrouver le terrain : il souhaite afficher « un esprit commando » pour aller décrocher son maintien.

Ce fut l'un des faits marquants de la semaine en L1 : le remplacement sur le banc rémois de Jean-Luc Vasseur par Olivier Guégan. Promu coach principal à sept journées du terme afin de créer « un électrochoc », l'ancien adjoint arrive avec une mission toute désignée : faire perdurer l'institution en L1. Un objectif qui passera par le redémarrage d'une machine tournant en sous-régime en 2015, année où les Rémois n'ont validé qu'un seul succès en 12 rencontres de championnat (pour 4 nuls et 7 défaites), et où ils ont lentement glissé en bas de tableau. Conséquence : après deux saisons relativement tranquilles depuis la remontée dans l'élite (bouclées à la 14e et à 11e place), le club des présidents Caillaud et Perrin vit actuellement une période délicate, dont il entend se sortir au plus vite.

Reims penche vers l'avant

Pour relever ce défi, le groupe rémois tentera de retrouver une solidité défensive nécessaire pour rester compétitif au haut niveau (avec 53 buts encaissés, Reims possède la défense la moins efficace de l'élite à ce jour), tout en gardant l'efficacité offensive qui lui va bien cette saison (37 buts inscrits, 8e attaque) et en misant sur un effectif cohérent ayant souvent fait ses preuves par le passé. Car malgré les départs conjugués l'été dernier de Krychowiak et Ayité, deux hommes forts, l'équipe possède toujours de solides arguments à faire valoir. Au milieu du terrain, l'expérience d'Antoine Devaux et le volume de l'international Congolais Prince Oniangué restent très utiles dans la difficulté. Tout comme le pied gauche de Diego (5 buts cette saison), la percussion de Moukandjo (7 buts), la présence de Charbonnier (4 buts chacun) et la vitesse de De Preville (3 buts). Autant d'éléments offensifs que le Gym devra maîtriser pour pouvoir continuer à avancer.