3 questions à...
Hult : le marathonien fait le point
Il avoue de son propre chef « avoir besoin de courir » pour se sentir bien sur le terrain. Force est de constater que Niklas Hult est servi en cette saison 2014 / 2015, où il n'a pas connu de repos. Où il a embrayé sur une première expérience hors de sa Suède natale alors qu'il avait déjà une demi-saison dans « les guiboles ». Découvert un autre pays, une autre culture, un autre championnat... et un poste de milieu défensif qui lui permet d'exprimer avec allant ses qualités. Remis d'une grippe l'ayant privé du match à Lyon, le bondissant Suédois est revenu dans le groupe face à Evian, affichant sa générosité habituelle au coeur des débats. A sept journées de la fin du championnat, l'ancien d'Elfsborg a accepté de faire le point d'une voix posée, dans un mélange pudique de Français et d'Anglais. Le visage toujours barré d'un large sourire, et le verbe déterminé.
Niklas quel regard portes-tu sur la saison du Gym ?
La L1 va plus vite que ce que j'ai pu connaître auparavant, il y a beaucoup de bons joueurs et d'intensité. Tous les matches sont très difficiles. L'équipe bosse dur lors de tous les entraînements, en essayant de donner le meilleur chaque semaine, et nous avons de jeunes éléments qui sont en train de se développer. Je ne suis pas déçu de ma première saison niçoise, même si c'est vrai qu'on aimerait toujours gagner un maximum de matches et se situer plus haut.
Malheureusement, vous n'avez pas réussi à accrocher la victoire samedi dernier...
En ce moment, je crois que nous n'avons pas la réussite avec nous, donc nous devons continuer à bien travailler en espérant que la chance bascule de notre côté. Samedi dernier, notre deuxième période était très bonne, mais Evian a finalement mis le but du 2-2... et c'est comme si nous nous étions fait voler deux points.
Comment te sens-tu dans ce rôle de milieu défensif que tu as découvert cette saison ?
C'est une très longue saison pour moi, car j'avais déjà disputé 20 matchs en Suède lorsque je suis arrivé cet été. J'ai dû enchaîner de suite, mais je me sens bien. Je n'avais pas l'habitude d'évoluer au milieu, c'est vraiment un rôle nouveau et ça me plaît. On discute par ailleurs avec le coach, il me dit ce que je dois faire et j'essaie de le retranscrire sur le terrain. Le poste que je préfère ? J'aime courir pour l'équipe, que ce soit défensivement ou offensivement, c'est l'une de mes qualités. J'ai joué arrière-gauche ou milieu de couloir durant la majorité de ma carrière, mais j'aime autant les trois postes.
