Conférence de presse

Farioli : « Pas une soirée positive »

Francesco Farioli s'est présenté face aux médias pour revenir sur le revers niçois (3-1) concédé au Havre ce samedi soir. 

Coach, la défaite, l'expulsion de Jean-Clair Todibo : peut-on dire que cette soirée a été un désastre ?
C'est sûr que cette soirée n'a pas été positive. Il y a eu des erreurs, cela arrive. On ne va pas blâmer quelqu'un en particulier. Nous avons mis le bon état d'esprit, malheureusement ce n'était pas le meilleur match de la saison. L'équipe a mouillé le maillot, a tout donné sur le terrain. Je n'ai pas de reproches à faire. Cela me navre parce qu'après l'ouverture du score du Havre, nous avons eu plusieurs occasions pour égaliser, nous aurions même pu marquer plusieurs buts. On a encaissé un deuxième but, puis avec le 3-0 au retour des vestiaires, c'est devenu très difficile. On a tout essayé jusqu'au bout, malheureusement ça n'a pas suffi. C'est un match à oublier, car dans trois jours, il y a la réception de Lens, un adversaire important, qui viendra chez nous jouer toutes ses cartes. Il faut savoir recharger les batteries et retenir quelques leçons. Notre équipe doit être à chaque fois à 100%, individuellement et collectivement, pour obtenir des résultats.

Qu'est-ce que vous avez appris sur votre équipe ce soir ?
On est conscients qu'on doit toujours être à 101% au niveau de l'attention sur le terrain. C'est un championnat difficile, on sait que chaque équipe peut nous mettre en difficulté. Sur le deuxième but, c'est une situation que l'on passe des heures et des heures à étudier. Malheureusement, on concède une contre-attaque et on le paye au prix fort. Au-delà d'une leçon, ce sont surtout des confirmations. On doit avoir un niveau de concentration maximal et la tension nerveuse constamment à la limite. Si on veut jouer comme on souhaite le faire, il faut que l'on soit à 100% physiquement et mentalement à chaque match. Lorsque l'on est un peu en-deça, ou comme ce soir, quand on affronte une équipe qui est au-dessus, les matchs deviennent très difficiles. Il faut féliciter Le Havre pour son match. Nous allons relever la tête et préparer le prochain match. 

C'est la 2ème fois que le Gym est mené et la 2ème fois qu'il s'incline, après Nantes. Est-ce qu'une fois menée, votre équipe a du mal à mettre son jeu en place ?
En première mi-temps, on a eu deux occasions franches dans les six mètres adverses avec Pablo Rosario mais aussi avec Jérémie Boga. Nous avons eu 8 ou 9 corners en première période. L'équipe a réagi, s'est créé des occasions. Après, les transformer en but, c'est autre chose. Dimanche dernier, même après l'égalisation de Reims, l'équipe avait continué à jouer. Ce soir, ce n'était pas une soirée positive pour plusieurs raisons. Il n'y a pas à aller chercher plus loin que ça, il faut avoir la tête au prochain match de Lens et bien le préparer.

Que s'est-il passé avec Terem Moffi et Morgan Sanson ? 
Hier, lors du dernier entraînement, on a eu deux problèmes avec Terem Moffi et Morgan Sanson. Pour Sanson, c'était un souci au genou qui était réglé ce matin. Pour Moffi, c'était un petit problème musculaire. On l'avait mis dans le groupe car on avait de l'espoir mais le souci s'est confirmé donc il est resté à Nice pour s'entraîner et récupérer. 

Dante a de nouveau été ciblé par le pressing havrais...
Les autres équipes nous étudient, comme nous les étudions. Chacun essaye de trouver des solutions, je ne pense pas que le pressing sur Dante ne nous pose plus de problèmes que cela. Si l'équipe ne se créait pas d'occasions, ce serait problèmatique mais ce soir, ce n'était pas le cas. Ce n'est rien de particulier, chaque entraîneur cherche des idées à piquer sur le terrain. 

En première période, Pablo Rosario a joué haut et Youssouf Ndayishimiye plus bas. Cela a fait comme un trou au milieu de terrain. C'est pour cela que vous avez sorti Youssouf à la mi-temps ?
Concernant Youssouf, c'était pour mettre un peu plus de joueurs offensifs sur le terrain. Au milieu, avec Hicham Boudaoui, Morgan Sanson et Pablo Rosario, on avait une configuration un peu plus offensive. Concernant la distance entre Rosario et Ndayishimiye, ça a été le point sur lequel on a le plus souffert aujourd'hui. Il nous a manqué du lien entre ces deux joueurs. Le deuxième but vient de là. C'était plus un problème de sortie à l'arrière que de positionnement au milieu du terrain. 

La réaction au micro d'OGCNICE.tv