Réaction

Favre : « On était ensemble »

Retrouvez les mots de Lucien Favre après la victoire du Gym à Lorient ce dimanche, dans le cadre de la 13ème journée de L1 (1-2).

Coach, quelle est votre analyse ? 
On a défendu ensemble, ce qui est très important. Puis on s’est créé des occasions. Il y en a eu plusieurs, c’était magnifique, on a eu des possibilités. À la mi-temps, il fallait simplement dire ce qui n’allait pas. C’était simple. On peut le faire. Et puis Schmeichel a été bon.

En revanche c’était plus difficile pour l’association Barkley – Pepe…
On essaie de faire tourner l’équipe. Ce n’est pas définitif. À revoir peut-être.

Que se passe-t-il sur le but de Youcef Atal ? Vous vouliez le remplacer ? 
C’était prévu de le remplacer. C’est son 3ème match d’affilée où il joue. Il a joué 55 minutes, 82 minutes, et ce soir. Certains nous disent qu’il faut faire attention, mais il va vers le mieux. Il n’a pas fini les matchs, presque un (contre le Partizan), puis il finit sur un but. Le préserver ? C’est dur. « Tu ne joues pas là parce que c’est trop risqué, tu vas te claquer », il ne faut plus lui mettre ça dans la tête parce que ça va gentiment mieux. Il a tout donné et ce but est magnifique. Il est droitier, il rentre sur son gauche et marque du gauche. C’est assez rare de pouvoir faire ça pour un joueur, dans cette situation. Quand il a marqué, c’était la joie. 

Et puis dans la foulée, il y a eu ce brin de réussite qui vous a manqué parfois cette saison ! 
Voilà, exactement. Ça a tourné pour nous. On a plus osé, de manière beaucoup plus compacte. On était ensemble. 

Après la victoire en Coupe d’Europe de jeudi, ça vous fait du bien ? 
Ça fait du bien, forcément. Les victoires donnent confiance. Les 5 premières minutes du match, ça allait, mais après les 15 suivantes, c’était plus que laborieux. On ne peut pas se permettre ça parce que c’était impossible. On revient de loin. On parle beaucoup de récupération du ballon, de pressing après la perte. Si tu ne défends pas bien, tu as un problème, dans toutes les équipes. Je me rappelle la « dream Team » américaine au basket lors des Jeux Olympiques d’Espagne (1992). C’était magnifique au niveau offensif, et un mois plus tard, un connaisseur de basket me dit que là où ils étaient le plus fort, c’était dans la récupération du ballon. C’est pour prouver que c’est très important. On doit tous être là, les ailiers, l’avant-centre. Parfois ça arrive de ne pas bien jouer, tu n’es pas en forme mais tu dois tenir. Tu es à 0-0, voilà, et après ça va mieux parce que tu prends confiance.