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Galtier : « L’envie de réussir ensemble »

Voici les mots prononcés par le coach Galtier en conférence de presse, à l’issue du succès niçois à Bordeaux (1-0).

C’est une victoire logique mais votre équipe a mis du temps à la concrétiser…
Mon équipe a fait un bon match, par rapport au plan de jeu qui était de vite contrarier les ressorties de balle de Bordeaux et éviter de trop subir en bloc bas, avec leur jeu long et leur deuxième ballon. Dans ce sens-là, l’équipe a bien travaillé, on a harcelé le plus longtemps possible, pour vouloir récupérer le ballon le plus tôt possible et le plus haut possible. Pendant 35 minutes en première période, on a eu la maîtrise, on s’est créé des situations, malheureusement on n’a pas cadré, ça a été sauvé sur la ligne par un joueur bordelais à un certain moment, sans concéder, nous, de situations défavorables. J’ai aimé la manière dont on a repris la 2èmepériode avec, toujours, cette envie d’avancer sur l’adversaire, cette envie d’amener du monde dans la surface de réparation. Et là, on a manqué à la fois de justesse, il y a eu la qualité d’un arrêt de Benoît Costil, et on a manqué de réussite pour aggraver le score, parce qu’il y avait la possibilité. À partir du moment où Bordeaux était mené, ça allait s’ouvrir d’une manière importante. Malheureusement, nous n'avons pas pu aggraver le score avec de la maladresse, un manque de réussite. Ça donne espoir à l’adversaire jusque dans les dernières secondes. Dans les 10 dernières minutes, les deux équipes se sont coupées en deux. Il y avait des espaces. On aurait pu mieux en profiter.

Est-ce que votre équipe en a fait assez pour être pleinement rassurée avant une finale de Coupe de France ?
Mon équipe travaille. Il y a beaucoup d’intensité, de générosité. Mes attaquants ont énormément travaillé. Est-ce que mon équipe est en confiance pour cette finale de Coupe de France ? À 3 journées de la fin, on est à 60 points, à 2 points du podium. Il restera 2 matchs à domicile derrière la finale : Saint-Etienne et Lille. Il y aura un dernier déplacement à Reims. Même si tout n’est pas parfait, il y a un certain état d’esprit, une certaine volonté de faire les choses ensemble, de réussir ensemble. Quelques fois, il y a de la maladresse sur le dernier geste, sur l’avant-dernier geste, mais il y a au moins cette envie et cet état d’esprit de vouloir faire les choses ensemble. À l’instant où je vous parle, on ouvre la parenthèse de la finale. On a une semaine pour préparer du mieux possible la finale et mettre en place le plan de jeu face à Nantes. C’est un rendez-vous important, un rendez-vous tellement excitant de jouer une finale, qu’il va falloir préparer le groupe sur le plan psychologique pour être présent et jouer cette finale.

Daniliuc est sorti avec un strap ?
Non, il n’y avait rien de grave, c’était un genre de crampe. Même si cette année, il nous a énormément rendu service, il a joué à un poste qui demande d’autres efforts, d’autres courses à haute intensité par rapport au poste de défenseur central. Je me doutais qu’il allait souffrir sur un plan athlétique. Ça a été le cas, mais il n’y a pas de bobo.

Andy Delort a inscrit 5 des 7 derniers buts de votre équipe…
C’est un joueur qui a de l’expérience, qui ne lâche jamais rien, qui sait être opportuniste, qui fait en sorte qu’on avance, qu’on cherche de la profondeur, qu’on trouve des espaces, qui fait que notre bloc-équipe peut jouer plus haut. Kasper a été intéressant entre les lignes, mais malheureux sur la belle situation qu’il a eue. Il y a eu quelques belles combinaisons, mais c’est vrai qu’Andy est sur une bonne dynamique. Que ça continue !

Est-ce frustrant d’avoir une si belle ligne offensive et de devoir se contenter d’une victoire si courte ?
Oui, parce qu’il y a ceux qui démarrent et ceux qui entrent en cours de match. Par rapport à quelques matchs en arrière, où on avait du mal à se créer des situations, là, on s’en crée. Malheureusement, on n’arrive pas à en conclure beaucoup, mais par expérience, le plus important, c’est de pouvoir s’en créer. C’est bien. La réussite va s’ouvrir aux uns et aux autres, mais oui, c’est frustrant, et le match devient difficile parce qu’on n’arrive pas à faire le break à un certain moment où l’adversaire est en grande difficulté.

Est-ce que Khephren Thuram, au regard de son évolution, a vraiment un rôle plus important au milieu ?
Il fait une très belle saison. Il a démarré sur la pointe des pieds, avec de la concurrence. Il est un milieu de terrain totalement différent de ses partenaires. Il est associable aux uns et aux autres. Il a cette capacité à jouer vers l’avant, à casser les lignes. Il progresse match après match. C’est un très jeune joueur qui progresse et qui cherche à progresser tout au long des semaines.