Aiglon du match

Gouiri, homme de la demie

Buteur et passeur dans un match qui a envoyé l'OGC Nice en finale de la Coupe de France, Amine Gouiri a été largement plébiscité par les supporters du Gym. Avec 80 % des suffrages, le numéro 11 est désigné Aiglon Crédit Agricole de la demie et devance Calvin Stengs (6 %) et Khephren Thuram (5 %).

Avant la pause déjà, il avait été l’un des grands agitateurs au cœur de la défense versaillaise. Souvent excentré à gauche, dans une position et un rôle qui lui ont permis de souvent combiner avec Calvin Stengs, Amine Gouiri a porté les premières estocades. Après le repos, revenu comme tout le groupe rouge et noir avec l'intention de ne pas se faire peur, le numéro 11 s'est rapproché du but et s'est chargé d'indiquer la voie du Stade de France. D'abord contrarié par Gustave Akueson (46'), puis libéré par son talent. À la réception d’un centre de Jordan Lotomba, l’attaquant a contrôlé, s'est orienté puis a enchaîné d’une frappe de l’extérieur du pied qui n’a laissé aucune chance à Dan Delaunay (1-0, 48’).

La différence faite, Gouiri a poursuivi son entreprise dévastatrice dans les derniers mètres. De buteur, il s'est mué en passeur à la conclusion d'une action marquée du sceau de son génie. Après un premier contre qu'il s'est rendu favorable, sa roulette suivie d'un petit pont a éliminé trois défenseurs yvelinois, libérant Kasper Dolberg, esseulé et trouvé à l'opposé (2-0, 74'). En portant son implication dans les réalisations niçoises de la saison à vingt buts toutes compétitions confondues (12 buts, 8 passes décisives), Gouiri, crédité d'un 8 dans L'Équipe et Nice-Matin, a envoyé le Gym au Stade de France, vingt-cinq ans après.

 

Stengs 2e, Thuram 3e

Derrière le meilleur buteur niçois, Calvin Stengs prend la deuxième place (6 %). Lancé à gauche au coup d'envoi, le Néerlandais n'a jamais compté ses efforts et multiplié les initiatives, à la frappe (5', 56', 65') et à la dernière passe (43').

Au troisième rang, Khephren Thuram (5') est récompensé de ses multiples incursions dans le camp versaillais. Par sa capacité à déstabiliser, il a ouvert de nombreuses brèches et apporté le danger par son jeu de tête sur corner.