Après Nice 0-1 Rennes

Schneiderlin : « Il faut vite se réveiller »

Capitaine ce dimanche, Morgan Schneiderlin s'est exprimé en conférence de presse après le revers concédé face au Stade Rennais (0-1).

Dans quel état d'esprit êtes-vous après ce revers ?
Ce n’est pas la joie dans le vestiaire, nous sommes vraiment tristes. Un nouveau match arrive mercredi, nous n'avons pas le temps de cogiter. On peut être abattu aujourd’hui, ce soir, mais à partir de demain il faut se mettre dans la tête qu’on peut prendre 3 points contre Nîmes. Notre première période est bonne à part une ou deux situations sur corner et le cadeau qu’on leur donne sur leur but. On doit marquer avant. Nous savions qu’il y avait deux équipes fragiles qui s’affrontaient aujourd’hui et que celle qui allait marquer allait prendre un avantage considérable. Nous devons être plus tueurs devant le but, car si on ne marque pas on ne peut pas gagner et retrouver cette confiance, et nous allons toujours jouer avec ce couteau sous la gorge. 

Quels sont les ressorts à activer pour repartir de l’avant ?
Ils sont collectifs. Nous n’avons pas été aidés avec les blessures, même si ce n’est pas une excuse du tout. Nous devons garder cet esprit collectif. On a corrigé le fait de prendre trop de buts, mais on en marque moins, et c’est dur pour gagner les matchs. Je sais que tous les supporters du Gym sont très déçus mais croyez moi : nous sommes les premiers affectés par cette situation car on voulait et on veut faire une belle saison. Ça nous tient vraiment à coeur de rectifier le tir avant la trêve et de prendre le maximum de points, car nous ne voulons pas passer une saison à ne rien jouer et à se faire ch... 

Le problème est-il physique ? Ou résulte-t-il d’un manque de confiance ?
À partir du moment où ils ont marqué on a continué à presser en première période. Après, au retour des vestiaires, ils étaient plus bas et nous avons vraiment mal débuté. Je ne sais pas pourquoi, on avait peut-être peur d’encaisser ce second but. On a moins créé, ils sont bien restés en place. Comme jeudi en Europa League, nous ne sommes pas arrivés à trouver la clé pour marquer. C’est à nous, sur le terrain, de prendre plus d’initiatives, de faire plus de courses, plus de choses pour mettre ce ballon au fond. 

Quelle est l'ambiance dans le vestiaire ?
Il n’y a pas de tension, mais on se dit les choses. Qu’il y ait des erreurs individuelles ou collectives, on doit se le dire en face. Il n’y a que comme ça qu’on va s’en sortir. Nous sommes tous des adultes et des professionnels et nous acceptons la critique. C’est la base numéro 1 pour avancer. L’ambiance n'est pas à la joie mais on va tous se battre et aller au front pour gagner. Nous avons un objectif commun, et nous n’avons pas le temps de nous disperser, ce n’est pas possible.

Les objectifs de début de saison sont-ils compromis ?
Non, mais il faut vite se réveiller car sinon la saison va être fichue. Il reste 3 matchs avant la trêve, et il va falloir prendre le maximum de points. Il faut retrouver la confiance, il faut renouer avec la victoire, même 1-0 à la 90ème peu importe, ça nous permettra de reprendre confiance en nous. A nous de faire en sorte de casser cette spirale à Nîmes. On sait que c’est un déplacement difficile pour n’importe quelle équipe même s’ils ne sont pas dans une période facile. Ca fait un mois qu’on se dit les choses, que je sens dans les entraînements que la mentalité a évolué : on veut gagner, on est tous dans ce combat physique. Parfois, c’est plus difficile, mais on essaie de corriger nos lacunes. Il faudra batailler contre Nîmes, et espérons qu’on prendra les 3 points.