L’indignation suscitée par l’interruption du match Nice - Lyon connait un prolongement inattendu. La décision a de toute évidence eu des vertus fédératrices.

Honorée à Nice depuis plus de neuf ans en mémoire des 86 victimes de l’attentat de la Promenade des Anglais du 14 juillet 2016, la 86e minute avait déjà pris une autre dimension la saison dernière depuis que les supporters niçois avaient pris l’habitude d’illuminer à l’unisson l’Allianz Riviera avec les flashs de leur téléphone portable.

Si régulièrement des supporters visiteurs français et européens s’étaient associés à l’hommage à l’Allianz Riviera tout comme des tribunes amies lors de la réception du Gym, on n’avait encore jamais assisté à une telle démonstration de soutien comme celle du week-end dernier sur une journée de Ligue 1.

Au Parc des Princes tout d’abord, où le public parisien a chanté une vibrante « Marseillaise » tandis que le CUP déroulait une banderole fraternelle. Puis à Lille le lendemain, avec à nouveau des chants contre la barbarie et le scintillement des lumières à la 86e minute du match entre le LOSC et Angers, c’est à dire dans une rencontre qui ne concernait pas les Aiglons. Des actions qui réchauffent le coeur et n’appellent qu’un mot : Merci.

 

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