Conférence de presse

Farioli : « On a été méconnaissables »

Francesco Farioli s'est exprimé en conférence de presse après le revers concédé par l'OGC Nice face au FC Nantes ce dimanche après-midi (1-2).

Coach, avez-vous vu la pire première période jouée par votre équipe cette saison ? 
Assurément, oui. En première période, on a été à la limite du reconnaissable. Au-delà des résultats, cette équipe a toujours montré du caractère et de l'envie. Mais sur cette première mi-temps, on n'a pas gagné un duel, on n'a pas réalisé une passe avec l'envie d'obtenir un résultat. C'était une très mauvaise première période. En seconde mi-temps, il y avait déjà plus d'envie mais toujours ce manque de précision et de clarté dans les passes.

Marcin Bulka a déclaré que le problème était plus individuel que collectif. Certains joueurs ne sont plus au niveau ou n'ont plus l'état d'esprit suffisant pour jouer dans cette équipe ? 
Ma réponse est toujours la même. On gagne et on perd à onze, plus les remplaçants et le coach. Sur cette entame de première mi-temps, il n'y a pas grand chose à garder, il y a eu peu de contenu. C'est le fait des situations individuelles et collectives. Cela va ensemble et c'est indissociable selon moi.

Qu'est-ce qui a manqué à vos joueurs ? Votre équipe a-t-elle sous-estimé Nantes ?
Non, vraiment pas. Nantes est une équipe qui nous avait fait très mal à l'aller et même les saisons précédentes, il y a toujours cette cicatrice de la finale de Coupe de France perdue en 2022. Tout le monde avait l'envie de faire un résultat, nous n'avons aucunement sous-estimé Nantes. Dire que l'on a bien joué, en revanche, non. L'entame de match a été la pire de la saison, il n'y a aucun doute, mais nous n'avons absolument pas sous-estimé l'adversaire.

C'est la neuvième fois que votre équipe perd un match après avoir concédé l'ouverture du score. Y-a-t-il un problème psychologique à ce niveau ?
On était revenus au score. C'est difficile d'expliquer pourquoi, après avoir marqué ce but et inversé la tendance, on concède deux occasions coup sur coup, avec d'abord la frappe non-cadrée de Sissoko. Sur l'action suivante, on perd un nouveau ballon et Nantes obtient un pénalty. Quelque chose ne va pas dans les têtes, c'est difficile de l'expliquer autrement.

Qu'avez-vous cherché à faire avec vos changements ? 
On a le droit à cinq remplacements. On a essayé d'injecter du sang frais dans le match, de changer un peu la dynamique. C'était de simples changements.

Quand ça ne va pas dans les têtes, faut-il être plus dur, resserrer les vis ou être plus psychologue ?
Cela dépend, il n'y a pas de réponse-type. À certains moments, il faut être un peu plus sévère, parfois il faut savoir être un peu plus proche des joueurs. Je ne suis pas vraiment un stratège sur ce point, j'ai tendance à suivre mon instinct. Il n'y a pas de programmation particulière. J'essaye d'être lucide dans mon analyse, mais j'aime aussi suivre mes sentiments et mes émotions.

Quels sont les points-clés pour retourner la situation ?
Pour ce qui est de l'analyse, je mets de côté le match d'aujourd'hui, puisque pour la première fois, mes réponses vont dans une direction différente. On a été méconnaissables sur ce match par rapport à ce que notre équipe avait été jusqu'ici. On va prendre le temps de revoir ce match pour comprendre ce que l'on pouvait faire de plus. Mais on va analyser ce match comme une rencontre à part.

Comment envisagez-vous la suite de la course à l'Europe ?
Il reste sept matchs à jouer. Le classement est très serré, on a perdu des points sur Brest, Monaco et Lille. Mais la course à l'Europe est encore ouverte pour tout le monde. Nous sommes au milieu de ce mini-championnat. On va prendre match après match. Il reste sept finales.