Conférence de presse

Farioli : « Heureux de la performance et du résultat »

Francesco Farioli s’est exprimé en conférence de presse après la victoire de l’OGC Nice à Lens (1-3).

Quelle est votre réaction après cette victoire ?
La sensation est très positive aujourd’hui. Venir ici après avoir joué contre le PSG mercredi était très compliqué mentalement et physiquement. Aujourd’hui, nous avons fait un match du même niveau. Nous avons joué un très bon match, comme dans le passé, avec un esprit très positif pour tout le monde. Je suis ici devant vous mais je devrais être avec mes joueurs, mon staff et les dirigeants, parce que la période que nous avons vécue ces 40 derniers jours a été très difficile. Je suis très heureux de la performance et du résultat.

As-tu changé quelque chose dans la préparation du match ? Vous avez eu aujourd’hui ce brin de réussite qui vous manquait lors des dernières rencontres…
(Au journaliste) Tu es toujours avec nous, tu sais les matchs que l’on fait et le type de football que l’on cherche à proposer. Ce soir, rien n’a changé, hormis le fait que nous ayons mis un but sur notre première occasion. Le fait d’avoir concrétisé les occasions que nous avons eues, c’est ce qui, malheureusement, nous a manqué lors des 40 derniers jours, et aussi un peu avant. Donc ce soir, l’unique chose qui a fait la différence, c’est le fait d’avoir marqué. Le match a été un match d’une grande générosité, d’une grande attention. Un match de détails, qui sont des choses fondamentales pour nous. Les deux premiers buts interviennent sur des situations de récupération haute, de pression haute et de récupération dans le dernier quart adverse, qui est l’une de nos caractéristiques, une des choses dans lesquelles nous croyons et sur lesquelles nous insistons depuis le début de saison. Nous avons eu des bons moments avec le ballon, nous avons réussi à bien gérer les différents aspects de la possession, quand accélérer, quand faire tomber le rythme. On a fait la même rencontre que d’habitude, avec un résultat différent par rapport à ceux des derniers jours. C’est peut-être la seule chose, avec un peu plus d’optimisme et d’esprit. 

Peux-tu nous raconter ce qu’il s’est passé en Belgique, entre le match à Paris et celui contre Lens ?
Les 48 heures en Belgique, comme je l’ai déjà dit, étaient quelque chose de programmé en amont, tout simplement parce que c’était la meilleure stratégie pour bien récupérer. Ça a été deux jours dans lesquels nous avons vraiment mis toute l’attention, tout notre désir pour bien récupérer de l’énergie physique et mentale. Par rapport à notre programme, nous avons préparé le match dans la journée, en travaillant seulement en vidéo, avec les images. Sur le terrain, c’était seulement de la récupération. Donc nous avons trouvé de grandes réponses sur le plan mental. Préparer un match contre un adversaire qui, avec le ballon, a un jeu un peu différent de tous les adversaires que nous avons rencontrés, nécessitait quelques ajustements tactiques. Les joueurs ont été bons en 20 minutes (de vidéo) ce matin et en 20 minutes (de vidéo) cet après-midi, bons à comprendre les choses qu’il fallait faire avec et sans le ballon. Bons à entrer en jeu avec une idée claire mais surtout avec le courage de l’appliquer, parce que venir ici et jouer un match avec « de l’homme à homme », sur tout le terrain, contre une équipe aussi physique, aussi forte dans les espaces ouverts, ça demandait beaucoup de courage, beaucoup de confiance, beaucoup de foi. Les joueurs l’ont eue. Je pense que c’est la chose la plus belle de notre journée.