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Farioli : « Un peu de regret, mais… »

Voici la réaction de Francesco Farioli après le résultat nul entre le Gym et Brest (0-0).

C’est un point de pris ou deux points perdus ? 
Probablement un peu des deux Il y a bien sûr du regret, car on a eu quelques opportunités. On aurait pu en avoir quelques-unes de plus. D’un autre côté, je crois que nous ne devons pas oublier la semaine que nous avons eue. Nous avons joué contre une équipe qui est première au classement. Donc une équipe qui crée beaucoup. Nous avons été très bons dans le fait de ne rien concéder. Nous avions beaucoup travaillé cette semaine sur la défense des ballons latéraux. Nous avons gagné tous les duels. Je pense qu’ils ont touché des ballons dans notre surface seulement à deux reprises, sur des têtes. La solidité défensive de l’équipe a été remarquable. Un peu de regret, oui, mais avec un peu plus d’énergie nerveuse, un peu plus de qualité et de fluidité… Ce n’est pas une excuse, parce que le terrain est le même pour les deux équipes, mais pour une équipe qui cherche des combinaisons au sol, rapides, avoir un terrain qui te fait valser le ballon d’un côté et de l’autre, ça influence les choses. Je tiens aussi à souligner, encore une fois, le soutien que nous avons eu de nos supporters. 32 000 personnes nous ont accompagnés toute la partie. Je suis désolé de ne pas leur avoir offert la joie de la victoire. Nous allons repartir dès demain en préparant le match de Metz avec toute l’énergie possible. 

Après plusieurs rencontres fantastiques, ça a été plus compliqué pour Terem Moffi aujourd’hui. Pourquoi ne pas l’avoir fait sortir plus tôt ?
Encore une fois, Terem a fait un match important. J’aurais voulu anticiper les quelques changements des joueurs offensifs, mais nous avons été obligés de faire sortir Todibo qui a eu une légère gêne au niveau du mollet, donc nous avons dû revoir nos plans. Ce n’était pas facile aujourd’hui de jouer contre deux centraux aussi agressifs. Il nous a manqué un peu de fluidité, pas seulement pour Terem, mais aussi dans certains choix au niveau de la construction, à l’intérieur du jeu. Pour en revenir à la première partie de la question : la prestation de Terem a encore une fois été positive, généreuse. Maintenant, nous allons de l’avant, tournés vers le prochain match. J’espère qu’il va retrouver le chemin de filets et faire des passes décisives, comme il a fait lors des rencontres précédentes. 

Pourquoi Brest est une équipe difficile à manier ?
Parce que c’est une équipe qui a une grande qualité. Une équipe qui accepte de t’attendre et qui sait que durant le match, sur un ballon qui traine, un contre, un coup de pied arrêté, elle peut gagner le match. Comme je l’ai dit : d’une part, il y a la sensation d’avoir perdu deux points, mais de l’autre, il y a aussi celle d’en avoir gagné un. Un match comme ça, sans la maturité nécessaire, tu risques de le perdre, sur un coup que tu n’attends pas. Ils ont gagné la semaine dernière contre Lyon à la dernière minute, sur un ultime ballon latéral. C’est une équipe dure, avec une grande force physique. Ils sont premiers au niveau des tacles, premiers pour les duels aériens. C’est en plus une équipe qui a des qualités individuelles importantes, une grande organisation, une bonne mentalité. Nous savions que ça allait être une rencontre compliquée. Nous l’avons traitée avec la même attention que les deux derniers matchs. Donc il y a un peu de regret et la conviction d’avoir eu de la continuité dans une rencontre compliquée. 

Après une semaine compliquée, vous avez senti les joueurs perturbés ? 
Non. Honnêtement, hier, à la fin de l’entraînement, je les ai réunis afin de les féliciter pour toute la semaine. Nous restons sur 5 jours de travail extraordinaires, peut-être les meilleurs qu’ils ont faits depuis que nous sommes ensemble. La préparation a été parfaite. Bien sûr, la situation que nous avons vécue lors des 48 dernières heures, consciemment ou inconsciemment, a drainé de l’énergie. Je le dis parce que j’ai failli faire 3 malaises sur le terrain alors que je n’ai pas joué. Ce match nous a pris beaucoup d’énergie mentale. Mais je le répète : l’équipe a joué avec un grand caractère, une grande maturité. Je pense qu’elle a rendu fier notre ami Alexis.