Réaction

Dante : « Il faut continuer ! »

Voici les mots du CommanDante après le succès du Gym face à Montpellier (6-1).

Que penses-tu du match de ce soir ?
Tu prends du plaisir en jouant avec des gars comme ça. Je suis très, très heureux ce soir, même si je pense qu’il va falloir vite basculer sur autre chose parce que dimanche on a un match très difficile (à Reims).

Le coach a dit : « le plus dur commence »…
Bien sûr. Nous avons montré de quoi nous sommes capables, il faut toujours garder cette base et, petit à petit, quand on a le temps, travailler certains points qu’on doit améliorer. Il ne faut pas se contenter du moins bon avec ce qu’on a montré ce soir. On a montré qu’on pouvait être une équipe assez compacte, assez rigoureuse, agressive, dynamique et joueuse. Il faut continuer à être très concentrés et exigeants.

Comment expliques-tu ce changement de visage en si peu de temps ? C’est simplement le choc psychologique du changement de coach ?
Je voulais aussi parler du coach Lucien qui est parti. Nous avons une pensée pour lui. C’est quelqu’un qui, surtout humainement, est extraordinaire. Quand nous avons appris la nouvelle de son départ, on était très triste. C’est le foot, on connait cette situation, ça ne se passe pas qu’à Nice. Dès qu’il y a un changement d’entraîneur, certains joueurs, mentalement, changent la clef et se mettent peut-être dans leurs meilleures dispositions. C’est comme ça et c’est pour ça qu’il y a des changements de coachs : pour provoquer ça dans une équipe. Au-delà de la frustration d’avoir perdu le coach Lucien, il faut maintenant se concentrer avec le nouveau coach et tout donner pour lui, suivre ses consignes jusqu’au bout pour qu’on puisse gagner des matchs et finir le plus haut possible.

Tu as revu ta passe décisive ?
Je ne l’ai pas revue (sourire). Le plaisir, c’est ça : jouer libéré, sentir le jeu, vouloir jouer en équipe. On a montré ce soir qu’on est vraiment une équipe qui, collectivement, veut jouer de l’avant, prendre des risques. Ça fait plaisir, bien sûr, mais le plus important, ça reste la victoire, pas mes stats.

Est-ce que c’est particulier que le coach Digard soit plus jeune que toi ?
Non, je le respecte comme s’il était plus vieux. J’ai un grand respect, une grande sympathie pour tout le monde. Quand on regarde l’âge, ce n’est pas évident, mais non, il faut le respecter, l’écouter, suivre ses consignes. L’âge, ce ne sont que des chiffres. Je suis encore là à 39 ans, lui il est déjà dans le coaching depuis un peu de temps. C’est à moi de m’adapter le plus vite à lui et si je peux l’aider pour quelque chose… On va avoir une communication ouverte.

Qu’est-ce qu’il a mis en place en si peu de temps ?
Déjà, notre système. On a joué 4-3-3 avec une sentinelle. Il a changé de poste Nico, qui a été très fort, il l’a mis à droite. On a vu aussi un Khephren très à l’aise. Le coach a insisté pour qu’on joue beaucoup, qu’on prenne des risques pour sortir de derrière, se lâcher, joueur vers l’avant, avoir le ballon, être disponible. Il voulait aussi qu’on se lâche mentalement. Tout ça, ce sont des mots qui ont pu nous booster pour faire une bonne entame et tenir jusqu’à la fin. Ce n’est pas un coach magicien, mais son discours a été très positif.  À partir de maintenant, il faut tenir ce rythme, avec les mêmes valeurs et beaucoup d’intensité et d’agressivité dans notre jeu pour qu’on puisse gagner plus de matchs.