Deux membres de l’effectif 2022-23 vont disputer la Coupe du monde à partir de dimanche : Kasper Schmeichel, le gardien du Danemark, ainsi qu’Aaron Ramsey, milieu de terrain du Pays de Galles. Le Danois Kasper Dolberg, prêté par le Gym à Séville, sera également au Qatar. Retour sur les Rouge et Noir qui ont participé à la plus belle compétition internationale au moment où ils portaient le maillot rouge et noir. 

2018 (Russie) : Bassem Srarfi et Mouez Hassen (Tunisie) 

Le dernier en date était en Russie, en 2018. Arrivé 18 mois plus tôt au Gym, Bassem Srarfi achevait sa deuxième saison en rouge et noir quand il est convoqué par Nabil Maâloui. Le milieu offensif sortait de 37 rencontres disputées avec l’OGC Nice dont 26 de Ligue 1 et 6 de Coupe d’Europe. Numéro 18 de l’effectif des Aigles de Carthage, il est resté finalement sur le banc lors de la défaite inaugurale contre l’Angleterre (défaite 1-2) puis celle face à la Belgique (défaite 5-2). Il est rentré pour la dernière minute de l’ultime rencontre contre le Panama (victoire 2-1). C’était sa 6ème apparition avec la Tunisie. Il en compte aujourd’hui 15. 

Prêté lors de la saison 2017/2018 à Châteauroux, Mouez Hassen a débuté le Mondial en tant que titulaire avec la Tunisie face à l’Angleterre. Mais il a été touché à l’épaule et a quitté la compétition après 15 minutes. Il est revenu à Nice pendant une saison et compte 20 sélections avec la Tunisie.

2014 (Brésil) : David Ospina (Colombie) 

Jusqu’à présent, il reste l’Aiglon qui est allé le plus loin en Coupe du Monde. David Ospina a atteint les quarts de finale au Brésil. Défait par le pays hôte (2-1) avec la Colombie, le portier avait disputé et gagné les quatre rencontres précédentes (Grèce 3-0, Côte d’Ivoire 2-1, Japon 4-1 en phase de groupe et Uruguay 2-0 en huitième de finale). Le natif de Medellin avait même été capitaine face aux Nippons. Gardien du Gym à 199 reprises en 6 ans, David Ospina compte désormais 127 sélections depuis sa première le 7 février 2007.

2006 (Allemagne) : Bakari Koné (Côte d’Ivoire) 

Il est le dernier buteur niçois dans un Mondial. Alors âgé de 24 ans et après une saison pleine en rouge et noir (32 matchs, 7 buts, 4 passes décisives), Baky Koné rejoint les Éléphants pour disputer le Mondial allemand. Entré en jeu pour les 28 dernières minutes du premier match contre l’Argentine (défaite 3-2), il était titulaire pour la seconde rencontre contre les Pays-Bas. Il a réduit le score juste avant la pause (38’, 2-1) avant de sortir à la 62ème minute. De nouveau remplaçant contre la Serbie-Monténégro, il a participé à la dernière demi-heure de la rencontre gagnée (3-2). Aiglon à 101 reprises, l’attaquant a porté le maillot de la Côte d’Ivoire à 42 reprises, pour 9 buts.

1998 (France) : Didier Angibeaud (Cameroun) 

Il a joué une seule saison à Nice. Elle lui a ouvert les portes des Lions Indomptables et de la coupe du Monde. Didier Angibeaud a été convoqué pour la première fois avec le Cameroun pour le Mondial français, après 32 matchs sous le maillot du Gym. Après trois matches amicaux de préparation qui lui ont offert des minutes de découverte du niveau international, l’attaquant dispute les deux rencontres initiales lors de France 98. Face à l’Autriche (1-1) et l’Italie (défaite 3-0), il dispute à chaque fois 90 minutes. Il est rentré 21 minutes lors de l’ultime confrontation face au Chili (1-1). Sa dernière apparition avec le Cameroun.

1994 (États-Unis) : Mohamed Chaouch (Maroc) 

Un but en Coupe du Monde aux États-Unis pour les souvenirs. Mohamed Chaouch a marqué contre l’Arabie Saoudite (défaite 2-1) lors de la deuxième journée, après avoir disputé 82 minutes lors de la rencontre précédente perdue face à la Belgique (1-0). Non entré en jeu contre les Pays-Bas (défaite 1-2), son compteur au Mondial s’est arrêté à 172 minutes de jeu. L’attaquant aux 140 matchs en rouge et noir (30 buts) a passé trois saisons au bord de la Promenade des Anglais.

1982 (Espagne) : Edhem Šljivo (Yougoslavie) 

Trois buts en 36 matchs à l’OGC Nice. Le bilan de la saison 1981-1982 du Yougoslave est bon à l’heure où s’ouvre le Mondial espagnol. C’est la raison pour laquelle il est convoqué après sa seule année niçoise. De l’autre côté des Pyrénées, le milieu de terrain dispute l’intégralité des trois rencontres de la phase de groupe. Avec son pays, il récolte un nul contre l’Irlande du Nord (0-0), il perd contre l’Espagne (1-2) et bat le Honduras (1-0). Ce seront les trois dernières de ses 12 sélections avec la Yougoslavie.

1978 (Argentine) : Dominique Baratelli et Jean-Marc Guillou (France) 

58 minutes pour le gardien, qui a remplacé Jean-Paul Bertrand-Demanes contre l’Argentine (défaite 2-1), 90 minutes pour le milieu de terrain lors de la défaite inaugurale 2-1 face à l’Italie. Les deux Niçois ont peu joué lors du Mondial argentin. Derniers Aiglons à avoir disputé la Coupe du monde avec les Bleus, ils ont été éliminés après la 3ème place de groupe. Le portier aux 285 apparitions à Nice a terminé sa carrière en équipe nationale avec 21 matchs avec la France. Le milieu de terrain, resté 4 saisons sur la Côte d’Azur (163 matchs, 14 buts), compte 19 sélections, pour 3 buts.

1954 (Suisse) : Abderahmane Mahjoub et Antoine Cuissard (France) 

Tout juste auréolé d’une victoire en Coupe de France avec le Gym (2-1 contre Marseille), Abderahmane Mahjoub partait avec les Bleus en Suisse disputer la Coupe du monde. Remplaçant lors du premier match contre la Yougoslavie (défaite 1-0), le milieu de terrain est titulaire lors du succès face au Mexique (3-2). L’équipe de France ne dispute pas de troisième match en raison d’un règlement spécial lors de cette Coupe du monde. Mahjoub quittera le Gym dans la foulée, après une saison et 38 matchs (6 buts). Il a fini avec 7 sélections en Bleu, avant de porter également à sept reprises la tunique du Maroc. De son côté, Antoine Cuissard était capitaine lors de l’ultime rencontre préparatoire des Bleus à Bruxelles face à la Belgique (3-3), le 30 mai 1954. Pourtant, Pierre Pibarot, le sélectionneur tricolore, n’a pas fait jouer l’attaquant niçois lors des deux confrontations en Suisse. Le match amical a donc été la dernière apparition de Cuissard sous le maillot frappé du Coq. Il est resté une deuxième saison à Nice pour totaliser 92 matchs en rouge et noir.

1930 (Uruguay) : Numa Andoire (France) 

Le milieu du Gym, et futur entraîneur rouge et noir, fait partie du long voyage en bateau des Bleus depuis Villefranche-sur-Mer jusqu’à Montevideo. Pourtant, sur place, il ne disputera aucun des trois matchs face au Mexique (victoire 4-1), à l’Argentine (défaite 1-0) et au Chili (défaite 1-0). Il n’a d’ailleurs finalement jamais porté le maillot de l’équipe de France. Loin des nombreuses expériences vécues à Nice... 

Tom Mollaret (Statistiques Michel Oreggia)

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