C’est une statistique tellement parlante qu’elle illustre à elle seule la dimension de l’événement. Ce vendredi soir, David Ospina va devenir le premier joueur de l’OGC Nice à disputer un quart de finale de Coupe du Monde. Les chiffres répertoriés par Michel Oreggia, historien du Gym, ne témoignent d’aucun précédent. D’autres Aiglons légendaires ont certes vécu de belles histoires au Mondial. Mais ils ne portaient alors plus (ou pas encore) le maillot Rouge et Noir lorsqu’ils accomplirent leurs exploits devant les yeux du Monde.

Quatre heures plus tôt, ce sera d’ailleurs le cas de Patrice Evra et Loïc Rémy passés par Nice et surtout d’Hugo Lloris, formé au club.

Peut-être, d’ailleurs, verra-t-on la semaine prochaine un face à face en demi-finale entre l’actuel portier niçois et son illustre prédécesseur.

Sans se hisser jusqu’en quart, d’autres joueurs furent les étendards de l’OGC Nice par le passé sur la scène internationale. Baky Koné en 2006, avec la Côte d’Ivoire (3 matchs, et 1 but face au Pays-Bas), le Marocain Mohamed Chaouch en 1994, l’année de la remontée, aux USA (2 rencontres et un but), ou encore il y a 32 ans, le Yougoslave Edhem Slijvo (3 matchs) en Espagne.

Et le maillot bleu ? Hugo Lloris n’a été appelé en équipe de France qu’après son départ. Il faut dès lors remonter le temps jusqu’en 1978 et la Coupe du Monde. Cette année-là, où Nice vient d’échouer en finale de la Coupe de France contre Nancy, Dominique Baratelli et Jean-Marc Guillou sont les Aiglons de l’aventure argentine.

Plus loin encore, Numa Andoire (1930, mais sans jouer) et Abderahmane Mahjoub (1954 au Mexique, après la victoire en Coupe) portèrent les couleurs de la France, en même temps que celles du Gym. Les deux fois, le Coq ne passera pas le premier tour.

C’est dire la performance du Colombien en 2014. Elu « Aiglon de la saison » par les supporters, il en sera un éclatant représentant contre le pays hôte. Et qui sait…

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