C'est dit

Clermont, dans toutes les têtes

Si les Aiglons ont gagné le droit de disputer mercredi prochain le premier quart de finale du club en Coupe de France depuis 2011 (contre l'OM, à 21h15), au cœur d’une semaine « olympique » (déplacement à Lyon, samedi 12 février, 21h), les têtes niçoises sont cependant aujourd’hui toutes tournées vers un seul rendez-vous : Clermont.

« On est vraiment concentrés à 100 % sur Clermont, je peux même dire à 1000 % », clame ainsi Billal Brahimi. « Ce n’est qu’à la fin du match qu’on pensera à Marseille. À notre retour de Paris, le coach nous l'a d'ailleurs bien dit. De ne pas se tromper et de ne penser qu’à Clermont ».
S’il savoure « le moment de partage et de joie qu’il ne faut pas banaliser et qu’il fallait prendre le temps de célébrer », Thierry Oleksiak abonde dans le sens du nouvel Aiglon. En conférence de presse ce vendredi, l’entraîneur adjoint du Gym s’est satisfait « d’une semaine très studieuse » du groupe Rouge et Noir. « Vous pouvez compter sur nous pour leur avoir dit et redit (de ne penser qu'à Clermont, ndlr). On leur a proposé une grosse semaine de travail, quelque chose de très "focus" sur Clermont, et j’insiste bien, sur ce match-là et lui-seul », appuie l’ancien défenseur de l’OGC Nice. « On a vu des choses de qualité cette semaine dans le travail. On est bien classés en championnat (2e), donc je ne vois pas pourquoi on devrait prioriser quoi que ce soir. Le match de Clermont est évidement extrêmement important pour la suite de notre saison en championnat. On a quelque chose à jouer et je pense que les joueurs sont sensibles à cela, même s’il faut les surveiller. »

Des propos prononcés en écho à ceux de Jean-Pierre Rivère. Le président niçois, présent face aux médias pour présenter Billal Brahimi a, lui aussi, rappelé que la venue de Clermont était « un match capital » pour le Gym. « On pense toujours au match qui vient. C’est très clair pour tout le monde. On est en compétition avec d’autres clubs et ce serait la pire des choses de penser à un autre match, quel qu’il soit. Si vous faîtes cela, vous pouvez être sûr que cela ne se passera pas bien ».

Pour garder les têtes concentrées sur le premier affrontement de l’histoire de la Ligue 1 entre Nice et Clermont sur la Côte d’Azur, le staff peut piocher dans la première moitié de saison. En décembre, après avoir accroché un point au Parc des Princes (0-0, le 1er décembre), les Aiglons avaient lourdement chuté à domicile contre Strasbourg (0-3, le 5 décembre). « Le fait de l’avoir vécu nous donne quelques leviers sur la préparation de Clermont. Dans un groupe qui a quelques jeunes joueurs et dont le staff n’est arrivé « qu’il » y a six mois, l’apprentissage du modèle de jeu et la construction de la force mentale passe aussi par des échecs », explique Oleksiak. « On en a vécu deux qui nous ont beaucoup marqués contre Metz (0-1, le 27 novembre) et Strasbourg. On s’appuie dessus pour ne pas renouveler les mêmes erreurs. L’expérience sert à cela. Ces moments qui étaient extrêmement difficiles sont très présents dans nos esprits. Notamment Strasbourg, un 3-0 à domicile ça secoue. Il faut repousser ce genre de situations, ne pas vouloir les revivre et se donner les moyens de battre Clermont », conclut Oleksiak, satisfait d’avoir vu « les joueurs se resserrer assez vite sur les objectifs et le travail, sans sensation d’euphorie ».

« Venez nombreux, et soyez bruyants ! »

 

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