Équipe pro

5 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur Khephren Thuram

Impossible de le louper sur le terrain, où il réalise une saison de qualité et une entame d’année de feu. Longue silhouette, grandes enjambées, briseur de lignes, Khephren Thuram enchaîne en cette saison 2021-22, sa 3ème avec le maillot rouge et noir. Mais connaissez-vous l’international Espoirs hors du pré ? 

Il a joué au Barça

Une photo prise sur la toile suffit à le voir petit, tunique du Barça sur le dos, en train d’échanger le ballon avec Thierry Henry. D’autres, qui auraient pu être prises, l’auraient trouvé dans le vestiaire, en train de jongler avec Ronaldinho, Eto’o et Messi. Nous sommes en 2006. A l’époque, Lilian Thuram, son père, termine un parcours immense dans un club qui l’est tout autant. Petit Khephren y commence le sien. Né en 2001, il court déjà, mais pas forcément après le ballon. « J’avais ma licence, même si ce n’était pas du foot, car j’allais partout… », glisse le relayeur, au moment de penser à son enfance. Une enfance peuplée de légendes. Ce qu’il ne percevra que quand il deviendra un jeune homme, quand le jeu se transformera en un métier.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Petit, il parlait mieux… l’anglais ! 

Né en Italie, passé par l’Espagne, Khephren s’installe à Paris au début de son adolescence. C’est d’ailleurs à Neuilly que le jeune homme estime avoir « vraiment » débuté le football. S’il étudie l’espagnol et se rappelle l’italien, c’est bien en anglais que les mots lui viennent en premier. La raison ? Il étudie à Marymount, célèbre école américaine ayant une antenne dans la capitale. Dans la journée, il s’exprime et reçoit des cours dans la langue de Shakespeare, en ayant seulement 45 minutes de français scolaire par semaine. C’est le soir, dans le foyer familial, que le français s’invite à table. 

Amoureux des parquets

La scolarité américaine influe également sur son quotidien. Grand passionné de basket, Khephren enchaîne les tournois sur les parquets avec son école. Plus grand que les autres, il préfère jouer meneur, pour donner le tempo autour de la raquette. D’ailleurs, s’il n’avait pas été footballeur, « KT » se serait rêvé basketteur. Quand le sport vous tient…

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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S’il joue aussi au volley durant sa scolarité, le jeune homme pratique aussi le futsal lorsqu’il porte les couleurs de l’AC Boulogne-Billancourt, à raison d’un entraînement hebdomadaire, auquel viennent se greffer les différents tournois en salle. 

Ancien attaquant… 

Depuis son arrivée au Gym, Thuram a inscrit 5 buts en 72 matchs, dont deux lors des deux dernières sorties du Gym. Si ce grand fan de Paul Pogba se montre assez régulier dans le dernier geste, c’est sûrement parce que le dernier geste… lui est familier. Lors de ses débuts à Neuilly, Khephren évoluait comme ailier gauche ou attaquant de pointe. À 12 ans, alors qu’il est surclassé avec les joueurs d’un an de plus, il découvre le milieu. Un poste où il se fixe à l’INF Clairefontaine la semaine, puis à l’AC Boulogne-Billancourt, où il joue le week-end. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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S’il descend d’un cran sur le pré en région parisienne, il remonte régulièrement un peu plus haut à l’AS Monaco, où il poursuit sa formation. Parfois utilisé comme ailier gauche en Youth League ou comme attaquant en réserve, il effectue même une entrée en pro… en pointe ! Polyvalent, il découvre la défense centrale sous les ordres de Christophe Galtier l’été dernier, où le coach des Aiglons le fait glisser « pour le confronter au duel », selon ses propres termes.

Céline, les bios et la photo

« Les gens pensent qu’on écoute toujours du rap avant les matchs. Ben non, parfois, j’écoute Céline Dion… » Grand fan de l’artiste québécoise, Khephren prépare donc parfois ses duels en douceur. Et maîtrise le répertoire de la chanteuse sur le bout des doigts. Passionné par son métier, il n’en demeure pas moins ouvert à d’autres activités. Sur sa table de chevet ? Les biographies de Kobe Bryant ou Johan Cruyff. Au rayon de ses ultimes achats ? Du matériel photo dernier cri. Avec deux endroits privilégiés de la plus belle ville du monde comme terrain d’exercice : Rauba Capeu et la colline du château…