Féminines

Blog #3 : lancées, comme Closset !

Nous les avions laissées à la trêve d'octobre, en quête d'un premier succès, en position de lanterne rouge du groupe B de D2. Nous les retrouvons en novembre, après 2 victoires, 1 nul et 1 défaite, à la 8e place. Lancées, les féminines poursuivent leur route, guidées par le travail, habitées par une énorme détermination. Buteuse décisive lors du dernier match à Saint-Denis, Océane Closset (21 ans) s'est emparée de la plume afin de poursuivre le récit de la saison. Le blog des féminines, épisode 3.

« Ni peur, ni doute »

« Il y a eu beaucoup de soulagement après le succès à Saint-Denis (2-1), d’autant plus qu’on l’arrache à la 89'. Ça ajoute quelque chose en plus. C’est moi qui ai marqué, mais la victoire est collective. L’équipe a mis les ingrédients qu’il fallait, sur un mauvais terrain, dans des conditions difficiles. Il faisait gris, il faisait froid, il pleuvait, mais nous n’avons rien lâché.


Lors du succès arraché à Saint-Denis, avant la trêve

Ce match s’inscrit dans la continuité d’un bon mois d’octobre, où nous avons ouvert le compteur points contre Grenoble à la maison (1-0), perdu à Nancy, malgré un bon match (0-1) et arraché le nul contre Vendenheim dans les dernières minutes (2-2).


Avant et... après le premier succès de la saison face à Grenoble (1-0)



Au stade Marcel-Picot, à Nancy (1-0)


La joie de l'égalisation, devant Vendenheim (2-2)

L’ambiance qui règne dans le groupe nous a aidées à passer les moments difficiles. Après un tel début, on aurait pu baisser la tête. Mais non. Sur et hors du terrain, nous sommes toutes restées soudées. Il n’y avait ni peur, ni doute, simplement le travail et le sentiment que ça allait finir par payer. Je suis convaincue que c’est justement parce que nous n’avons jamais douté que nous arrivons désormais à obtenir des résultats. Ça ne veut pas dire que la partie est gagnée. Si on veut avancer, il faut continuer à bosser dur.

En D2, il existe un gros écart de niveau entre les équipes du haut et du bas. On en a fait l’amère expérience au début de saison, c’était difficile de rivaliser avec des adversaires programmées pour jouer la montée. On a redressé la barre, à nous de surfer sur cette dynamique. Nos prochains matchs vont être importants. On affronte deux équipes proches de nous au classement (Amiens, 9e, dimanche 17 novembre à 13h puis Arras, 7e, dimanche 1er décembre à 13h30). La trêve nous a donné le temps de bien nous préparer, le staff nous a fait pousser un peu plus sur les plans athlétique et physique. Il y a tout ce qu’il faut pour continuer à aller de l’avant.

Nice, le meilleur choix 

D’ailleurs c’est parce qu’il y a plein d’éléments positifs que j’ai décidé de m’engager ici cet été. J’ai 21 ans et j’ai fréquenté le pôle espoir de Vaulx-en-Velin, signé à l’OM, connu la D1 à Albi et au FC Vendenheim. Je suis varoise, de Draguignan, ça m’a fait plaisir de retrouver le sud, surtout avec un challenge comme celui-là. A Marseille j’avais dû mettre mes études de STAPS entre parenthèses parce que je n’arrivais pas à concilier école et ballon. Ici, c’est le cas, et à côté du sportif, j’ai repris des études de naturopathe. Pour ma carrière, le Gym représentait le meilleur choix. Le club cherche à construire quelque chose de cohérent, avec de belles ambitions ».

Propos recueillis par Michel Saad

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