Grâce à un pénalty de Nicolas Pepe au bout du temps additionnel, le Gym a arraché un point ce dimanche contre le FC Nantes (1-1).

« Quand on ne peut pas gagner il faut savoir ne pas perdre. » Répétée comme un refrain par tous les éducateurs, peu importe l’âge, la phrase se vérifie toujours et s’est à nouveau vérifiée ce dimanche. Un dimanche où les supporters niçois ont souffert jusqu’au bout sans jamais lâcher, comme leurs Aiglons sur le pré. Cet état d’esprit collectif a fini par porter ses fruits, dans une fin de match sans air. D’ailleurs, une fois n’est pas coutume, on commencera par cette 94’ au moment de rendre compte de cette 12ème journée. Par cette faute obtenue par Hicham Boudaoui presque sur la ligne médiane, au bout du suspense. Par cette course de Kasper Schmeichel loin de sa cage pour se charger du coup-franc, suivie du sprint de Dante et Todibo dans la surface nantaise. Il restait alors une poignée de secondes et le Gym joua le tout pour le tout. Pari gagnant. Sur la longue passe du portier danois, Dante s’arracha pour remporter son duel face à Castelletto, qui dévia de la main le ballon dans sa propre surface, et M. Letexier accorda un pénalty au Gym.

Nicolas Pepe, généreux et hyperactif, assuma ses responsabilités. Il ouvrit son pied gauche pour offrir un point au groupe rouge et noir. Une juste récompense pour le groupe et pour le n°29, qui toucha le poteau en première période et ne cessa jamais d’y croire, pour finalement inscrire son 4ème but niçois en 13 matchs.

Une histoire de poteaux et de mains

Comment résumer la rencontre avant cette « grinta payante » en guise d’épilogue ? Avec franchise, d’abord, en expliquant que lorsque les Canaris ouvrirent le score à la 49’, ils mirent notre Gym dans le doute. Sur une transition éclair initiée par Merlin dans ses 20 mètres, Blas envoya sur orbite Simon côté gauche, qui centra parfaitement pour Ganago dans la surface. L’ancien Aiglon inscrivit son 3ème but avec les Canaris et célébra en levant les bras, comme pour s’excuser avec humilité, preuve qu’on peut être après avoir été. A partir de l’heure de jeu, Lucian Favre fit évoluer son 3-5-2 initial en en 4-4-2 offensif, avec Bard et Atal (qui remplaça Lotomba blessé en fin de premier acte) comme latéraux, Boudaoui et Brahimi un cran plus haut, et Ramsey au cœur du jeu. Cette évolution offrit deux énormes occasions aux Azuréens, toutes les deux à Laborde. Mais l’ancien Rennais buta à chaque fois sur Lafont (78’). La première après un bon service de Brahimi, la seconde sur une belle remise de Dante, déjà maître des airs.

Hormis ces deux opportunités, ce furent bien les Nantais que l’on sentit plus dangereux en seconde période. Plus tranchants, plus solides dans les duels. Mais le foot reste ce qu’il est, et quand Sissoko manqua le break (80’), en concluant une nouvelle attaque rapide du gauche, l’on se dit à juste titre que la chance allait peut-être tourner.

Le premier acte, puisqu’il y en eut quand même un, apparut plus équilibré. Nantes domina les 20 premières minutes, Schmeichel détourna une frappe de Moutoussamy dangereuse (6’), en fermant son premier poteau. Le FCN a également cru obtenir un pénalty, sur une tête de Blas détournée par les deux mains de Viti, mais à bout portant, et M.Letexier laissa le jeu se poursuivre (22’). Nice prit le contrôle de la seconde moitié du premier acte, obtint quelques occasions – dont la plus grosse où Pepe trouva la poteau (25’) – et des phases statiques intéressantes.

Désormais, place à la Conference League, avec la réception capitale du Partizan Belgrade (J5) ce jeudi. Le coup d’envoi sera donné à 18h45.