Plus entreprenant que son adversaire, l'OGC Nice a décroché un incroyable succès face à Lyon ce dimanche après-midi (3-2, 11ème journée de Ligue 1). Un temps malmenés, longtemps menés, breakés à 10 minutes de la fin, les Aiglons, poussés par leur public, ont puisé dans leurs ressources pour revenir dans une fin de match folle (3-2) ! Quel finish !

À l’heure du déjeuner, c’est un choc qui était au menu des Aiglons ce dimanche. Trois semaines après sa dernière réception, l’OGC Nice était l’hôte de l’Olympique Lyonnais dans le cadre de la 11ème journée de Ligue 1. Une affiche de haut de tableau, entre deux formations au même nombre de points. Face à un groupe lyonnaise en forme, les Aiglons, devant au nombre d'occasions, ont d'abord pêché dans la finition au contraire des visiteurs, avant de totalement retourner la rencontre dans les derniers instants. Encore menés 0-2 au début des dix dernières minutes, les hommes de Christophe Galtier ont inscrit trois buts dans la dernière ligne droite par Atal, Delort et Guessand ! Et fait rugir de plaisir les 24 519 Niçois en tribunes.

Sous le soleil azuréen, la partie se lance sur un petit rythme alors que Lyon met le pied sur le ballon d’entrée et tente de profiter de sa possession pour trouver des ouvertures dans un bloc niçois bien organisé. Mais les Aiglons s’y mettent en équipe pour protéger leur surface. Au diapason, les attaquants pressent et, après une première alerte de Lucas Paquetá (8’), une récupération haute d’Amine Gouiri offre à Andy Delort une frappe dangereuse (11’). Petit à petit, les récupérations niçoises se font plus hautes et les temps de possession plus longs. L’Algérien se crée une nouvelle occasion et force Anthony Lopes à une manchette après un bon travail de Boudaoui. Désormais, Lyon tente d’opérer par des transitions rapides. Gênés dans le jeu court, les Lyonnais allongent les transmissions et, sur l’une d’elles, Toko-Ekambi est trouvé entre Daniliuc et Todibo. Après un enchaînement contrôle-frappe, l’attaquant ramasse le ballon repoussé par Benitez et donne l’avantage aux siens (35’, 1-0). Malgré une rapide réaction, ni Delort (35’) ni Dolberg, par deux fois, ne permette au Gym de recoller avant la pause (40’, 45’)

A la reprise, les occasions se font moins nombreuses. Nice est alors forcé de jouer, et de défendre, dans sa partie de terrain et tente de piquer sur les incursions notamment par Thuram, auteur d'une frappe contrée (63'). En difficulté pour gagner des mètres, le Gym subit le contrôle du jeu lyonnais et finit par encaisser un second but d'une frappe signée Houssem Aouar (68', 0-2). Pas désunis, les Aiglons continuent de croire en leurs chances et de se montrer dangereux sur les situations qu'ils se créent. Sorti du banc, Youcef Atal sonne la révolte. Après un joli travail sur la droite, il déclenche une frappe surpuissante du gauche qui termine sous la barre de Lopes (82', 1-2). La révolution est lancée. Les esprits lyonnais commencent alors à s'échauffer. Sur une très grossière faute sur Bard, Kadewere reçoit un rouge logique (85'). Dans la foulée, les visiteurs concèdent un pénalty, provoqué par un petit pont sublime d'Atal, dont se charge Delort. L'Algérien est cette fois récompensé de son activité et du danger permanent qu'il a apporté au moment de prendre Lopes à contre-pied (88', 2-2). Toujours pas suffisant pour des Niçois toujours plus portés vers l'attaque.

En supériorité numérique, ils croquent dans chaque ballon, métamorphosés par l'entrée en jeu d'Atal. Atal, à l'origine de la dernière action du match, au bout du temps additionnel, conclue par Evann Guessand, plein de sang froid. L'attaquant formé au Gym met un point final au score, offre les 3 points aux siens, et célèbre au passage son 1er but en pro avec les Rouge et Noir (93', 3-2).

Le match en images

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