Amine Gouiri est votre Aiglon Crédit Agricole de la rencontre Nice – Paris (0-3). Pour son retour dans le 11 de départ, l’attaquant, déjà sacré en août, a été crédité de 41,8 % des suffrages.

Battus, offensifs, muets mais portés vers l'avant : tel est le paradoxe des Aiglons face aux Parisiens. Paradoxe mis en évidence par vos votes et par la distinction d’Amine Gouiri.

De retour dans le 11 de départ et aligné dans l’axe de l'attaque en l’absence de Dolberg, l'international Espoirs aura une nouvelle fois été précieux dans le jeu. Point d’appui mobile, technique, il a contribué à la bonne copie offensive des Azuréens. Azuréens dont il a été l’un des joueurs les plus sollicités (72 ballons touchés, 3e total de l’équipe, derrière Pelmard et Schneiderlin – 73 et 89) et l’élément qui a le plus frappé (4 tirs, dont 1 cadré).

Derrière Gouiri, le podium se compose d’Andy Pelmard (32,9% des votes) et Rony Lopes (15%). Véloce, tonique, le premier nommé, qui a débuté dans l'axe de la défense avant de basculer sur le côté droit, a multiplié les interventions de classe, en étant, en outre, l’homme qui a récupéré le plus de ballons durant les 90 minutes (8), Niçois et Parisiens confondus.

Enfin Rony Lopes ferme la marche. De plus en plus prêt au niveau physique, le milieu offensif portugais a failli faire la différence sur deux coups d’éclat en première période : un ballon enroulé qui flirta avec le montant parisien (34’) et un une-deux avec Gouiri, conclu par un tir détourné par Navas (42’).