Interview

Dante : « Beaucoup de positif tout de même »

Beaucoup de déception dans le vestiaire on imagine…
Quand on joue à la maison et qu’on se crée autant d’occasions, bien sûr qu’on est déçus. Mais on peut se dire que l’équipe a eu une bonne attitude après le but encaissé. Il y a quand même eu beaucoup de choses positives. A 1-0 on voulait jouer intelligemment, ne pas prendre un contre en étant impatient. Ce que j’ai vu de négatif, c’est notre fin de première mi-temps et début de deuxième. Il faut être beaucoup plus concentrés là dessus, on ne peut pas avoir de passage comme ça.

Vous avez néanmoins les occasions pour l’emporter !
Il faut être heureux d’avoir autant d’occasions dans un match. Ensuite, c’est du un contre un, des poteaux, ça arrive. Je félicite Alassane car il a raté des occasions, mais il a continué à faire des appels, à donner des solutions devant, sans cesse.

La fatigue a-t-elle joué ?
Il ne faut pas chercher l’excuse de la fatigue. Le coach a changé 5 joueurs par rapport à jeudi. On n’est pas à 100% frais, mais ça enchaîne, la fatigue elle est dans la tête. Il faut se reposer entre chaque match et repartir.

Vous n’avez plus qu’un point d’avance sur le second…
Ah bon, je ne savais pas, je ne regarde pas le classement (sourire). Plus sérieusement, on rêve tous de donner du bonheur en fin de saison aux supporters. Mais en cours de saison, il ne faut pas se mettre une pression comme ça, à regarder le classement à chaque match, se dire « untel a gagné, donc il faut faire ça, machin a fait match nul… ». Il faut rester les pieds sur terre, se rappeler d’où on vient et de l’objectif du début de saison. Nous joueurs, on ne doit pas avoir de rêve inutile et difficile à réaliser. Si on est arrivés si haut cette saison, c’est parce qu’on ne s’est pas pris la tête, qu’on a pris du plaisir dans le jeu, et il faut continuer comme ça.

Peux-tu nous raconter le but encaissé ?
Je pensais que j’allais l’avoir, Malang la touche et il y a un faux rebond… c’est comme ça, mais sur le départ de l’action il y a à redire, il faut qu’on travaille pour éviter ces situations.