En plus de resituer le projet du club (lire par ailleurs), l’entraîneur de l’OGC Nice s’est aussi pour la première fois exprimé sur la situation de Grégoire Puel, lors de son entretien accordé à L’Equipe et paru mercredi. Extraits.

« Grégoire a été jeté en pâture sur son nom », a déploré Claude Puel dans les colonnes du quotidien. « Ce qui me gêne par rapport à ce gamin de vingt-deux ans qui débute, c'est que je n'ai rien pu faire pour le défendre, en tant qu'entraîneur. Comme avec Jean II, à Lyon (…) Il avait été pris en grippe par le public de Lyon et ne pouvait plus toucher un ballon à domicile. C'est ce qui est arrivé à Grégoire ».

Pour l’entraîneur de l’OGC Nice, tout est parti des 7 défaites consécutives en fin d’année 2013. « C'est le seul qui a été désigné responsable de la série. Depuis, cela a fait boule de neige. La seule fois où j'ai essayé de le défendre, le lendemain, votre journal (L’Equipe) avait titré « Puel défend son fils » ; ce n'était pas Puel défend son joueur, mais Puel défend son fils. À partir de là, qu'ajouter de plus ? »

Dans ces conditions, la suite était inéluctable selon lui : « Grégoire, il aurait fallu qu'il soit prêt tout de suite pour le haut niveau et ne fasse que des bons matches pour échapper à ce genre de choses. C'était impossible (…) Ce qu'il a réalisé dans ces conditions est costaud, ça lui servira pour la suite ».

« Cela aurait dû rester un épiphénomène, cela a pris beaucoup d'ampleur et cache certaines choses. Il faut toujours des responsables », souligne-t-il. « Son nom est devenu une cible, à bon escient ou pas, de façon justifiée ou pas, et il y a eu un effet boule de neige... Si son nom n'était pas sorti du chapeau, le mien serait sorti à sa place et j'aurais endossé cette responsabilité ».

L’entraîneur du Gym confirme également qu’un départ est à l’étude : « On va tenter de le transférer dès ce mercato, il mérite de s'exprimer ailleurs ».

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