Le jeune milieu de terrain ne pratique pas la langue de bois. Il explique sans tergiverser le choix qu'il vient de faire.

Est-ce que l'on peut t'appeler « Papy » ?

Oui… Je peux même vous avouer que je préfère.

Tu peux nous résumer ton parcours ?

J'ai commencé à Beaucaire. Le club de mon quartier. Puis enchainé par un parcours classique en local, le Racing de Toulon, le Sporting puis le CREPS et le centre de formation de l'AS Monaco. 

Et enfin Niçois... 

(Rire) Enfin… Oui.

Qu'est ce qui t'a poussé à signer au Gym ?

J'ai vraiment apprécié l'approche du club. Le discours du président, celui du coach, ils ont fait pencher la balance. Ils sont venus vers moi. Nous avons beaucoup discuté. A partir de là, ma décision était prise.

De plus, ce n'est pas un énorme dépaysement...

En effet, j'habite à côté. Je ne change pas trop mon quotidien. Je connais bien la ville. Et certains de mes coéquipiers... Tout le monde connaît mon amitié avec Valentin (ndlr : Eysseric). 

A-t-il eu une influence sur ton choix ?

Non, du tout. C'est un plus. Mais ce n'est pas ce qui a dicté mon choix. 

C'est surtout l'assurance de poursuivre ta progression…
Avec le discours et l'approche, c'est pour moi, la meilleure décision. Claude Puel a l'habitude de faire progresser les joueurs et surtout de faire confiance aux jeunes. Je suis certain de progresser avec lui et d'avoir ma chance sur le terrain.

Qu'est ce qui t'a séduit dans le discours ?

Tout. Dans ce milieu, on n'a pas forcément l'habitude d'entendre autant de sincérité. En même temps, on ne vous raconte pas de salade. C'est direct et honnête. Comme moi. 

Nouveau stade, Coupe d'Europe, le début de saison s'annonce palpitant…

C'est clair. Je n'ai pas encore visité l'Allianz Riviera, mais j'ai hâte d'y être.

La ferveur des supporters a-t-elle fait penché la balance ?

Je vais être honnête : c'est avant tout le projet du club qui m'a plu. Après c'est un plus. Tout le monde me parle de ces supporters et dans les moments plus compliqués, cela aidera à me surpasser. A ne rien lâcher comme eux dans les tribunes.

Dans ta tête, c'est l'OGC Nice depuis un moment déjà…

Je ne dirais pas ça mais c'est vrai que le projet m'a vraiment plu. J'ai eu d'autres propositions, mais je ne voulais pas brûler les étapes. Je suis, avec mon agent et ma famille, sur un plan de carrière bien établi. On ne veut pas en faire une histoire d'argent. Je veux jouer et continuer de progresser. Tout est clair dans ma tête. 

Le Gym, c'est un projet, une ville, une identité, le cadre idéal pour s'épanouir…

Il rentre parfaitement dans ce que je voyais de mon futur. Je n'ai pas fait un choix financier. J'aime les duels, je suis un battant, je ne peux que m'épanouir dans ce club. Mon choix est dicté par le foot. J'ai des valeurs saines et je veux m'éclater dans cette équipe. Il y a un esprit de famille, une ferveur de folie… Tout est réuni pour poursuivre ma progression.

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