Conférence de presse

Farioli : « On a des regrets »

Francesco Farioli s'est présenté face à la presse à l'issue du revers niçois concédé à Rennes ce samedi soir (2-0).

Coach, comment expliquez-vous la prestation de votre équipe ce soir face à Rennes ? 
Ce soir, il nous a manqué quelque chose, de la véhémence, de l'agressivité. Nous avons perdu des duels et techniquement, nous n'avons pas été efficaces comme nous aurions dû l'être. Quand on loupe autant de passes dans le match, quand la vitesse de nos ballons n'est pas bonne, il est difficile de renverser une équipe qui est défensivement très organisée comme Rennes. On a des regrets car avec plus d'envie, on aurait pu ramener des points. Pour moi, nous avons perdu des points en route ce soir.

Vous avez joué sans trois joueurs : Todibo, Thuram Boga. On a l'impression que ces absences pèsent beaucoup...
Clairement, ce sont trois joueurs fondamentaux. Parmi les noms que vous avez cités, il y a deux internationaux français et un des meilleurs ailiers du championnat. Maintenant, il va également nous manquer Terem Moffi. Mais il ne faut pas s'apitoyer sur notre sort, il faut affronter la réalité en face. C'est aux joueurs qui sont là de tirer leur épingle du jeu et de prouver qu'ils peuvent assumer les responsabilités que l'on devra affronter lors du mois à venir, sans les internationaux. 

L'OGC Nice a perdu ses trois derniers matchs à l'extérieur (Nantes, Le Havre, Rennes). Il y a un ressort qui est cassé depuis Nantes ? 
C'est une donnée qu'on doit prendre en considération, ainsi que le fait qu'on ait pas réussi à renverser les tendances à chaque fois que l'on a été menés. Mais notre approche reste la même pour les matchs à domicile comme ceux à l'extérieur. Il est clair que dans un stade comme celui-ci, avec une ambiance pareille, le facteur extérieur peut peser. Il va falloir recharger les batteries et préparer le match de Coupe face à Bordeaux, c'est un objectif auquel on tient et ça sera un match compliqué.

Est-ce qu'il ne faudrait pas introduire d'autres idées de jeu, de temps en temps, pour arriver à renverser les situations ? 
Nous étudions les matchs de notre côté, les adversaires font de même. Rennes l'a bien fait ce soir et tout le mérite leur en revient. Ils ont fait un match très solide, avec l'envie de gagner. C'est ça qui a fait la différence ce soir. Tactiquement, si on en est là aujourd'hui, c'est grâce à notre état d'esprit et au travail qu'on a fourni. Ce qui a manqué ce soir, c'est de bien faire les choses. Quand on a 60% de possession à l'extérieur et qu'on fait tourner le ballon trop lentement, qu'on loupe des contrôles et qu'on fait des mauvais choix, on donne à l'adversaire un avantage beaucoup trop grand. Ce soir, il nous a manqué de la propreté technique, de la vivacité. En seconde période, avec les entrées de Reda Belahyane et Tom Louchet, on a gagné en vivacité, cela a permis de faire rebasculer l'équilibre en notre faveur. Maintenant, il faut que l'on retrouve l'envie de travailler, avec humilité. 

Pourquoi avoir aligné Youssouf Ndayishimiye en défense centrale et Pablo Rosario au milieu de terrain ? 
Dernièrement, c'est comme ça que l'on a travaillé. Je pense que c'est la meilleure configuration quand les deux joueurs sont sur le terrain. Pablo Rosario est bon dans les petits espaces, il a de la confiance et c'est ce qui a motivé ce choix.