Biographie

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« L'après ne m'intéressait pas. J'étais prêt à me casser la jambe pour empêcher le ballon de rentrer dans nos cages. Aujourd'hui j'ai 37 ans, je peux arrêter avec la satisfaction d'avoir tout donné pour ce maillot, jusqu'à la dernière seconde du dernier match. » C’est la tête haute que José Cobos met un terme à sa longue et riche carrière, en juin 2005. Formé à Strasbourg, avant d’aller gagner - notamment - la Coupe des Coupes avec le PSG, le défenseur rejoint l’OGC Nice en 1999, en quête de rebond après des expériences peu concluantes en Espagne puis à Toulouse. 

Après 3 saisons de lutte, l’Alsacien - qui n’a jamais perdu son accent - passe par tous les états à l’été 2002. Après avoir acquis la montée dans l’élite, le capitaine voit le navire niçois partir à la dérive. En pleine tempête - le club est rétrogradé administrativement en National - Cobos maintient le cap. Mène une lutte qui semblait perdue d’avance. Et finit par sabrer le champagne un soir de juillet à Saint-Vallier. Sauvé sur le fil par le CNOSF, le Gym retrouve l’élite, Cobos une seconde jeunesse. Brassard de la BSN autour du bras, l’homme à la crinière dirige la 2e meilleure défense de L1, ce qui permet à toute une ville de tutoyer les sommets pendants 6 mois enchantés (2e à la fin de la phase aller, Nice finit le championnat au 10e rang). Après 3 saisons à stabiliser le Gym dans l’élite, ponctuées de quelques coups de casque (il a, en tout, disputé 192 matchs et marqué 7 buts avec les Aiglons), le colosse raccroche les crampons, le sentiment du devoir accompli. 

Après diverses expériences - entraîneur-adjoint des pros puis recruteur au club - José Cobos se reconvertit dans la politique en 2014, dans sa ville d’adoption.