Compte Rendu
Toulouse 3-4 Nice
Match de dingue au Stadium de Toulouse. En marquant aux première et dernière minutes, le Gym empoche un succès qui lui permet de rebondir au classement et de se préparer une fin de saison palpitante.A Toulouse, Stadium, OGC Nice bat Toulouse FC 4 à 3 (mi-temps 2-2)
11.191 spectateurs
Arbitre : M. Turpin
Buts : Ben Yedder (8e), Capoue (19e), Ben Yedder (90e) pour Toulouse ; Bauthéac (1ère, 40e), Cvitanich (68e), Anin (93e)
Avertissements : M'Bengue, Zebina, Rabiot, Tabanou, Regattin à Toulouse ; Kolodziejczak, Traoré à Nice
Expulsions : Ahamada (83e) à Toulouse ; Bosetti (92e) à Nice
Toulouse : Ahamada - Zébina (cap.), Abdennour, Ninkov, M'Bengué - Rabiot, Didot (Blondel, 83e), Tabanou, Capoue - Regattin (Braaten, 75e), Ben Yedder
Nice : Ospina - Genevois, Civelli, Gomis, Kolodziejczak - Digard (cap.), Traoré (Bruins, 88e), Abriel - Pied (Anin, 74e), Cvitanich (Bosetti, 79e), BauthéacMichel Platini a l'habitude de dire qu'un match nul 0-0 est le match parfait, puisqu'il n'y a eu aucune erreur. De ce point de vue, le match de ce samedi soir au Stadium est loin de remplir les critères du triple Ballon d'Or. Pas sûr également que Claude Puel, qui avait pourtant vu son équipe prendre l'avantage après 29 secondes de jeu ,ait goûté aux errements défensifs de sa formation, qui a remis en selle une équipe toulousaine qui n'en demandait pas tant. Mais quel match tout de même !
Muets depuis deux matches et demi et le doublé de Bahoken en première période face à Montpellier, les Niçois se présentaient dans un schéma légèrement différent au Stadium, un vrai 4-3-3 avec Didier Digard en sentinelle au milieu, soutenu par Abriel et Mahamane Traoré. Pejcinovic, absent depuis un mois et de retour dans le groupe, était finalement absent de la feuille de match, à nouveau suppléé par Kévin Gomis.
Les rouge et noir marquaient leur but le plus rapide depuis six ans et une réalisation de Vahirua face au PSG. Après une bonne déviation de Cvitanich, Pied centrait en force et Ahamada, les gants "en peau de pêche" relâchait le ballon dans les pieds de l'opportuniste Bauthéac.
Mais les Niçois, trop polis peut-être, rendaient la pareille au Téfécé quelques minutes plus tard. Ben Yedder était à la retombée d'une frappe déviée par Gomis pour, du bout du pied et dans un angle impossible, glisser le ballon entre les jambes de David Ospina (1-1, 8e). Un match fou dès les premières minutes, avec deux défenses qui ne donnaient pas tous les gages de sécurité attendus. Ce qui permettait à Etienne Capoue, bien alerté par Ben Yedder suite à un beau mouvement collectif de se présenter face à Ospina pour placer un piqué parfait (2-1, 19e).
Désormais menés au score, les Aiglons continuaient à se procurer des occasions. Si Cvitanich choisissait la solution individuelle alors que Pied était démarqué (22e), Bauthéac ne manquait pas l'occasion de remettre les deux équipes à égalité. A 20m du but côté droit, il enroulait du gauche une merveille de coup franc dans la lucarne (2-2, 40e). Un score de parité qui était le minimum syndical pour les rouge et noir au moment de regagner les vestiaires.
Changement de musique lors de l'entame de seconde période. Le TFC prenait le jeu à son compte et multipliait les situations dans la surface niçoise. Didot à droite, Tabanou à gauche s'essayaient au centre à plusieurs reprises mais Capoue et Abdennour manquaient de précision. Au plus fort de la domination toulousaine, un contre niçois allait faire mouche. Traoré récupérait une balle perdue par les toulousains à 40m, Cvitanich était à la conclusion avec l'aide involontaire de Ninkov qui contrait la frappe du buteur argentin, auteur de sa 13e réalisation en Ligue 1 (2-3, 68e). Un but qui allait stopper les belles intentions des locaux, sonnés.
Abasourdis, les hommes de Casanova le seront encore un peu plus après l'exclusion de leur gardien, qui avait fauché Traoré en dehors de sa surface de réparation. Pourtant, en infériorité numérique, ils pensaient avoir fait le plus dur en revenant à la marque à la 90e par Ben Yedder, à l'affût dans la surface niçoise sur un ballon mal repoussé par l'arrière-garde des rouge et noir.
Deux points de perdus stupidement pense-t-on alors, mais c'est sans compter sur une dernière ouverture de Digard, cafouillée par la défense toulousaine et reprise par une demi-volée magistrale de Kévin Anin, qui pouvait aller fêter son but avec les supporters niçois massés non loin de là. Un succès qui va compter à l'approche du sprint final !
11.191 spectateurs
Arbitre : M. Turpin
Buts : Ben Yedder (8e), Capoue (19e), Ben Yedder (90e) pour Toulouse ; Bauthéac (1ère, 40e), Cvitanich (68e), Anin (93e)
Avertissements : M'Bengue, Zebina, Rabiot, Tabanou, Regattin à Toulouse ; Kolodziejczak, Traoré à Nice
Expulsions : Ahamada (83e) à Toulouse ; Bosetti (92e) à Nice
Toulouse : Ahamada - Zébina (cap.), Abdennour, Ninkov, M'Bengué - Rabiot, Didot (Blondel, 83e), Tabanou, Capoue - Regattin (Braaten, 75e), Ben Yedder
Nice : Ospina - Genevois, Civelli, Gomis, Kolodziejczak - Digard (cap.), Traoré (Bruins, 88e), Abriel - Pied (Anin, 74e), Cvitanich (Bosetti, 79e), BauthéacMichel Platini a l'habitude de dire qu'un match nul 0-0 est le match parfait, puisqu'il n'y a eu aucune erreur. De ce point de vue, le match de ce samedi soir au Stadium est loin de remplir les critères du triple Ballon d'Or. Pas sûr également que Claude Puel, qui avait pourtant vu son équipe prendre l'avantage après 29 secondes de jeu ,ait goûté aux errements défensifs de sa formation, qui a remis en selle une équipe toulousaine qui n'en demandait pas tant. Mais quel match tout de même !
Muets depuis deux matches et demi et le doublé de Bahoken en première période face à Montpellier, les Niçois se présentaient dans un schéma légèrement différent au Stadium, un vrai 4-3-3 avec Didier Digard en sentinelle au milieu, soutenu par Abriel et Mahamane Traoré. Pejcinovic, absent depuis un mois et de retour dans le groupe, était finalement absent de la feuille de match, à nouveau suppléé par Kévin Gomis.
Les rouge et noir marquaient leur but le plus rapide depuis six ans et une réalisation de Vahirua face au PSG. Après une bonne déviation de Cvitanich, Pied centrait en force et Ahamada, les gants "en peau de pêche" relâchait le ballon dans les pieds de l'opportuniste Bauthéac.
Mais les Niçois, trop polis peut-être, rendaient la pareille au Téfécé quelques minutes plus tard. Ben Yedder était à la retombée d'une frappe déviée par Gomis pour, du bout du pied et dans un angle impossible, glisser le ballon entre les jambes de David Ospina (1-1, 8e). Un match fou dès les premières minutes, avec deux défenses qui ne donnaient pas tous les gages de sécurité attendus. Ce qui permettait à Etienne Capoue, bien alerté par Ben Yedder suite à un beau mouvement collectif de se présenter face à Ospina pour placer un piqué parfait (2-1, 19e).
Désormais menés au score, les Aiglons continuaient à se procurer des occasions. Si Cvitanich choisissait la solution individuelle alors que Pied était démarqué (22e), Bauthéac ne manquait pas l'occasion de remettre les deux équipes à égalité. A 20m du but côté droit, il enroulait du gauche une merveille de coup franc dans la lucarne (2-2, 40e). Un score de parité qui était le minimum syndical pour les rouge et noir au moment de regagner les vestiaires.
Changement de musique lors de l'entame de seconde période. Le TFC prenait le jeu à son compte et multipliait les situations dans la surface niçoise. Didot à droite, Tabanou à gauche s'essayaient au centre à plusieurs reprises mais Capoue et Abdennour manquaient de précision. Au plus fort de la domination toulousaine, un contre niçois allait faire mouche. Traoré récupérait une balle perdue par les toulousains à 40m, Cvitanich était à la conclusion avec l'aide involontaire de Ninkov qui contrait la frappe du buteur argentin, auteur de sa 13e réalisation en Ligue 1 (2-3, 68e). Un but qui allait stopper les belles intentions des locaux, sonnés.
Abasourdis, les hommes de Casanova le seront encore un peu plus après l'exclusion de leur gardien, qui avait fauché Traoré en dehors de sa surface de réparation. Pourtant, en infériorité numérique, ils pensaient avoir fait le plus dur en revenant à la marque à la 90e par Ben Yedder, à l'affût dans la surface niçoise sur un ballon mal repoussé par l'arrière-garde des rouge et noir.
Deux points de perdus stupidement pense-t-on alors, mais c'est sans compter sur une dernière ouverture de Digard, cafouillée par la défense toulousaine et reprise par une demi-volée magistrale de Kévin Anin, qui pouvait aller fêter son but avec les supporters niçois massés non loin de là. Un succès qui va compter à l'approche du sprint final !
