Interview
Jean-Pierre Rivère : « Quand vous bâtissez un projet... »
Entre actualité sportive et passage vers une nouvelle dimension, l'OGC Nice négocie un tournant de son histoire. Ambitieux mais humble, le président des Aiglons fait le point.Président, quel constat tirez-vous en ce début février ?
Le bilan est positif à plusieurs titres. Nous avions l'objectif de nous appuyer sur les jeunes ; c'est chose faite, et même au-delà de nos espérances. Nous parvenons aussi à redonner du plaisir au public et l'envie de monter au stade. Quant au bilan comptable, sincèrement, nous ne nous attendions pas à tant de points à ce jour. Maintenant, il faut rester vigilant et patient. Le quatrième et le douzième ne sont séparés que de six petits points. Le début de saison est bon, mais il ne fait que nous accorder plus de sérénité pour la deuxième partie.
Depuis le début de saison, vous prônez effectivement l'ambition et l'humilité...
Nous avons eu de la réussite sur certaines rencontres ; moins sur d'autres. Un match comme Bordeaux, nous aurions tout aussi bien pu l'emporter. C'est pourquoi nous ne tombons jamais dans le catastrophisme. De la même manière, nous ne nous enflammons pas. Ce serait se tromper. Il n'y a que par le travail que nous progresserons.
Chacun des joueurs qui composent le vestiaire semble d'ailleurs inscrit dans une idée précise...
Il existe un « ADN OGC Nice ». On sait que les Niçois ont tendance à aimer les joueurs qui mouillent le maillot, qui recherchent le jeu et les jeunes du cru. Alors dans notre gestion, nous pensons aussi à eux. Quand vous bâtissez un projet, il est important de l'inscrire dans l'identité du club.
Qu'en est-il des dossiers Renato Civelli et David Ospina, dont la fin de contrat est imminente ?
Ce sont des garçons que nous apprécions, que nous connaissons. Notre groupe possède une marge de progression intéressante et il est évident que moins il bougera, plus facilement il progressera. Des discussions sont en cours avec leurs agents. Mais je préfère parler des choses une fois qu'elles sont faites, ou pas.
Pendant ce temps, l'Allianz Riviera prend forme...
Pour y avoir encore passé trois heures mardi, je peux attester qu'il s'agit d'une vraie belle enceinte de football. Une réussite technologique. Un bijou. Chaque fois que je m'y rends, je languis que les supporters puissent l'intégrer et se l'approprier. Peut-être même plus encore que le Ray. Je discutais de l'acoustique avec l'architecte, et visiblement sa conception devrait être une caisse de résonance. Nous pouvons être fiers de cette réalisation et remercier la Mairie et tous les acteurs d'avoir oeuvré pour cette réalisation.
« Tout le monde est mobilisé »
Comment le club anticipe-t-il le déménagement ?
L'intégration de l'Allianz Riviera constitue une formidable opportunité et une vraie révolution dans le mode de fonctionnement du club. Mais la charge de travail qui en découle est énorme. L'arrivée d'un tel outil implique beaucoup de changements. Des nouvelles dépenses, et donc le besoin de nouvelles recettes. Nous y travaillons (1). C'est un challenge dans beaucoup de secteurs, et il n'est pas simple. Mais tout le monde est mobilisé.
Plus que jamais, le club paraît uni...
Depuis notre inscription dans le projet, notre volonté consiste à ce que tout le monde ? Association, SASP et l'ensemble des forces ? soit orienté dans la même optique. Il n'y a qu'ensemble, de façon solidaire et uniforme, que l'on peut faire grandir le club. Aujourd'hui, je suis très satisfait par la partie visible de l'iceberg, à savoir le sportif. Mais je suis également ravi par la partie invisible et l'implication des gens dans la même direction. Dans les coulisses, j'ai l'impression que chacun s'imprègne du projet et progresse.
Comment avance le projet de nouveau centre d'entraînement ?
Nous travaillons en ce moment sur les plans. Puis viendra le temps du dépôt de permis de construire. Le timing est déjà serré, nous serons probablement un peu court mais nous espérons livrer ces installations fin 2014.
Enfin, Président, un mot à destination des supporters ?
On utilise fréquemment l'expression de douzième homme. Mais je crois qu'à Nice, elle prend vraiment tout son sens. A domicile et même à l'extérieur, notre public sait donner un souffle de victoire à nos joueurs. Et pour un club comme le nôtre, c'est une vraie force.
Le bilan est positif à plusieurs titres. Nous avions l'objectif de nous appuyer sur les jeunes ; c'est chose faite, et même au-delà de nos espérances. Nous parvenons aussi à redonner du plaisir au public et l'envie de monter au stade. Quant au bilan comptable, sincèrement, nous ne nous attendions pas à tant de points à ce jour. Maintenant, il faut rester vigilant et patient. Le quatrième et le douzième ne sont séparés que de six petits points. Le début de saison est bon, mais il ne fait que nous accorder plus de sérénité pour la deuxième partie.
Depuis le début de saison, vous prônez effectivement l'ambition et l'humilité...
Nous avons eu de la réussite sur certaines rencontres ; moins sur d'autres. Un match comme Bordeaux, nous aurions tout aussi bien pu l'emporter. C'est pourquoi nous ne tombons jamais dans le catastrophisme. De la même manière, nous ne nous enflammons pas. Ce serait se tromper. Il n'y a que par le travail que nous progresserons.
Chacun des joueurs qui composent le vestiaire semble d'ailleurs inscrit dans une idée précise...
Il existe un « ADN OGC Nice ». On sait que les Niçois ont tendance à aimer les joueurs qui mouillent le maillot, qui recherchent le jeu et les jeunes du cru. Alors dans notre gestion, nous pensons aussi à eux. Quand vous bâtissez un projet, il est important de l'inscrire dans l'identité du club.
Qu'en est-il des dossiers Renato Civelli et David Ospina, dont la fin de contrat est imminente ?
Ce sont des garçons que nous apprécions, que nous connaissons. Notre groupe possède une marge de progression intéressante et il est évident que moins il bougera, plus facilement il progressera. Des discussions sont en cours avec leurs agents. Mais je préfère parler des choses une fois qu'elles sont faites, ou pas.
Pendant ce temps, l'Allianz Riviera prend forme...
Pour y avoir encore passé trois heures mardi, je peux attester qu'il s'agit d'une vraie belle enceinte de football. Une réussite technologique. Un bijou. Chaque fois que je m'y rends, je languis que les supporters puissent l'intégrer et se l'approprier. Peut-être même plus encore que le Ray. Je discutais de l'acoustique avec l'architecte, et visiblement sa conception devrait être une caisse de résonance. Nous pouvons être fiers de cette réalisation et remercier la Mairie et tous les acteurs d'avoir oeuvré pour cette réalisation.
« Tout le monde est mobilisé »
Comment le club anticipe-t-il le déménagement ?
L'intégration de l'Allianz Riviera constitue une formidable opportunité et une vraie révolution dans le mode de fonctionnement du club. Mais la charge de travail qui en découle est énorme. L'arrivée d'un tel outil implique beaucoup de changements. Des nouvelles dépenses, et donc le besoin de nouvelles recettes. Nous y travaillons (1). C'est un challenge dans beaucoup de secteurs, et il n'est pas simple. Mais tout le monde est mobilisé.
Plus que jamais, le club paraît uni...
Depuis notre inscription dans le projet, notre volonté consiste à ce que tout le monde ? Association, SASP et l'ensemble des forces ? soit orienté dans la même optique. Il n'y a qu'ensemble, de façon solidaire et uniforme, que l'on peut faire grandir le club. Aujourd'hui, je suis très satisfait par la partie visible de l'iceberg, à savoir le sportif. Mais je suis également ravi par la partie invisible et l'implication des gens dans la même direction. Dans les coulisses, j'ai l'impression que chacun s'imprègne du projet et progresse.
Comment avance le projet de nouveau centre d'entraînement ?
Nous travaillons en ce moment sur les plans. Puis viendra le temps du dépôt de permis de construire. Le timing est déjà serré, nous serons probablement un peu court mais nous espérons livrer ces installations fin 2014.
Enfin, Président, un mot à destination des supporters ?
On utilise fréquemment l'expression de douzième homme. Mais je crois qu'à Nice, elle prend vraiment tout son sens. A domicile et même à l'extérieur, notre public sait donner un souffle de victoire à nos joueurs. Et pour un club comme le nôtre, c'est une vraie force.
