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Amine Gouiri se livre pour France Football
Meilleur buteur du Gym cette saison, Amine Gouiri, absent à Dijon pour cause de blessure au mollet, s’est longuement livré à France Football, au cours d’un entretien publié le 20 avril. Voici 3 questions issues des échanges entre l’attaquant des Aiglons et le journaliste Patrick Sowden.
Vous disputez votre première saison pleine et vous êtes meilleur buteur et meilleur passeur de Nice (16 buts, 7 passes décisives toutes compétitions confondues). Vous attendiez-vous à de tels débuts ?
C’est la première saison où j’enchaîne les matchs, et c’est ce que je voulais depuis longtemps, jouer toutes les semaines, même tous les 3 jours quand on jouait l’Europe. J’avais envie de ça, j’attendais ça. Il me fallait cette expérience, passer cette étape pour continuer à progresser. Je réalise une saison correcte. En même temps, mon poste veut ça : je suis un joueur offensif, je suis jugé sur mes buts, sur mes stats.
Vous n’aviez disputé que des bouts de match avec l’OL. Quand vous êtes arrivé l’été dernier à Nice, vous n’aviez aucun point de repère…
J’avais besoin de jouer et d’être décisif, de montrer que je pouvais l’être. Les deux buts que j’inscris contre Lens (2-1, 23 août 2020, 1ère journée) ont été très importants. Je me suis vite senti de mieux en mieux et j’ai compris que, tout autour, on me faisait confiance. Il y a un âge où il faut enchaîner, jouer, prendre tout ce qu’il y a à prendre pour franchir un palier. Rien ne remplace un match, même les entraînements les plus pointus. Ça ne suffit plus, ce ne seront jamais les mêmes efforts. En match, c’est impossible de gérer, de se gérer, il faut toujours tout donner.
Vous avez marqué tous ces buts dans le silence d’un stade vide ! Vous avez flambé contre l’OM sans que le stade explose ! Encore de la frustration…
Oui, c’est dur. C’est dommage. Faudra le refaire. Entendre le stade crier ton nom quand tu marques, c’est fort. J’espère que ça va vite s’arranger.
Retrouvez l’interview complète dans le numéro 3901 de France Football, disponible en kisoque.
