Interview
Jean-Pierre Rivère : « L'heure des décisions »
René Marsiglia n'est plus l'entraîneur de l'OGC Nice. Au lendemain du maintien des Aiglons et déjà à l'aube d'autres choix importants, le président s'explique.Président, entre pression médiatique, sportive et rumeurs diverses, comment avez-vous vécu les dernières heures ?
La situation est un peu particulière. Je suis évidemment très heureux de notre maintien en Ligue 1, de l'état d'esprit démontré par l'équipe tout au long du match et de cette belle victoire. Mais pour être honnête, sur un plan personnel, je ne les ai pas tellement savourés. Humainement, ces derniers jours ont été difficiles. Les entretiens de ce matin, sur un plan affectif, n'ont pas été simples.
Malgré tout, ces dernières heures ont aussi constitué le théâtre d'une forte communion entre les joueurs, le staff et les supporters...
Vous savez, je suis très attaché aux valeurs humaines. René Marsiglia est quelqu'un que j'apprécie énormément. Comme il l'a dit, il a rempli sa mission. Si le vestiaire est resté soudé jusqu'au bout, c'est son ?uvre et celle de son staff. Pour faire grandir le club, le structurer tel que nous le souhaitons, il faut maintenant franchir de nouvelles étapes. Mais si je laisse parler mon c?ur, je suis assez triste aujourd'hui...
Le chef d'entreprise que vous êtes doit faire des choix...
A tort ou à raison. L'avenir le dira.
Qu'est-il ressorti de votre discussion attendue avec René Marsiglia ?
La confirmation qu'il est un homme bien, comme il en existe peu dans le football. Dès le jour où nous avons pris la décision de le nommer, nous avons été harcelés de façon virulente et constante. On nous a reproché ce choix jusqu'à il y a trois semaines environ. Nous l'avons vécu difficilement. C'est venu de tous les côtés, c'est parti dans tous les sens. Mais nous persistons : il est quelqu'un de compétent. Notre plus grand souhait reste qu'il continue avec nous, dans un autre rôle.
Son aventure à l'OGC Nice n'est donc pas tout à fait achevée ?
Je l'espère.
Les prochaines heures ?
Je vais déjà m'atteler à digérer cette matinée.
Pour le pire et ? on l'espère bientôt ? le meilleur, venez-vous d'endosser réellement votre costume de président ?
La période d'observation est en tout cas terminée. Il est l'heure de prendre des décisions.
« Nous entamons la phase de construction »
On vous sent plus déterminé que jamais...
On va choisir un cadre et ne pas en bouger, en prenant le risque de se tromper. Ça nous arrivera même probablement encore. Mais en prenant des décisions telles que ce matin, il ne faut penser qu'à l'objectif que l'on a pour le club. Pas à l'affectif, quand bien même des affinités peuvent se développer.
A l'aube de choix importants, on se dit que l'OGC Nice a joué gros à Gerland...
C'est le cas. Si le club avait été relégué en Ligue 2, de nombreux projets auraient été mis de côté. Avec Julien Fournier (ndlr Directeur Général depuis le début de la saison), nous étions jusqu'à présent en période d'observation. Nous entamons maintenant la phase de construction.
La semaine qui débute ?
Elle va être chargée. D'ici sa fin, nous aurons notamment nommé le nouvel entraîneur.
Un mot sur l'importance des supporters dans l'acquisition du maintien ?
Tout au long de l'année, ils se sont montrés d'un soutien incroyable. Nous avons eu la chance de pouvoir échanger très souvent avec eux et de pouvoir travailler ensemble. Nous tenons particulièrement à les remercier et espérons que l'OGC Nice de demain correspondra à celui qu'ils attendent... Je tiens également à avoir un mot pour les salariés du club qui allient à leur compétence un dévouement sans relâche.
La situation est un peu particulière. Je suis évidemment très heureux de notre maintien en Ligue 1, de l'état d'esprit démontré par l'équipe tout au long du match et de cette belle victoire. Mais pour être honnête, sur un plan personnel, je ne les ai pas tellement savourés. Humainement, ces derniers jours ont été difficiles. Les entretiens de ce matin, sur un plan affectif, n'ont pas été simples.
Malgré tout, ces dernières heures ont aussi constitué le théâtre d'une forte communion entre les joueurs, le staff et les supporters...
Vous savez, je suis très attaché aux valeurs humaines. René Marsiglia est quelqu'un que j'apprécie énormément. Comme il l'a dit, il a rempli sa mission. Si le vestiaire est resté soudé jusqu'au bout, c'est son ?uvre et celle de son staff. Pour faire grandir le club, le structurer tel que nous le souhaitons, il faut maintenant franchir de nouvelles étapes. Mais si je laisse parler mon c?ur, je suis assez triste aujourd'hui...
Le chef d'entreprise que vous êtes doit faire des choix...
A tort ou à raison. L'avenir le dira.
Qu'est-il ressorti de votre discussion attendue avec René Marsiglia ?
La confirmation qu'il est un homme bien, comme il en existe peu dans le football. Dès le jour où nous avons pris la décision de le nommer, nous avons été harcelés de façon virulente et constante. On nous a reproché ce choix jusqu'à il y a trois semaines environ. Nous l'avons vécu difficilement. C'est venu de tous les côtés, c'est parti dans tous les sens. Mais nous persistons : il est quelqu'un de compétent. Notre plus grand souhait reste qu'il continue avec nous, dans un autre rôle.
Son aventure à l'OGC Nice n'est donc pas tout à fait achevée ?
Je l'espère.
Les prochaines heures ?
Je vais déjà m'atteler à digérer cette matinée.
Pour le pire et ? on l'espère bientôt ? le meilleur, venez-vous d'endosser réellement votre costume de président ?
La période d'observation est en tout cas terminée. Il est l'heure de prendre des décisions.
« Nous entamons la phase de construction »
On vous sent plus déterminé que jamais...
On va choisir un cadre et ne pas en bouger, en prenant le risque de se tromper. Ça nous arrivera même probablement encore. Mais en prenant des décisions telles que ce matin, il ne faut penser qu'à l'objectif que l'on a pour le club. Pas à l'affectif, quand bien même des affinités peuvent se développer.
A l'aube de choix importants, on se dit que l'OGC Nice a joué gros à Gerland...
C'est le cas. Si le club avait été relégué en Ligue 2, de nombreux projets auraient été mis de côté. Avec Julien Fournier (ndlr Directeur Général depuis le début de la saison), nous étions jusqu'à présent en période d'observation. Nous entamons maintenant la phase de construction.
La semaine qui débute ?
Elle va être chargée. D'ici sa fin, nous aurons notamment nommé le nouvel entraîneur.
Un mot sur l'importance des supporters dans l'acquisition du maintien ?
Tout au long de l'année, ils se sont montrés d'un soutien incroyable. Nous avons eu la chance de pouvoir échanger très souvent avec eux et de pouvoir travailler ensemble. Nous tenons particulièrement à les remercier et espérons que l'OGC Nice de demain correspondra à celui qu'ils attendent... Je tiens également à avoir un mot pour les salariés du club qui allient à leur compétence un dévouement sans relâche.
