Interview
René Marsiglia : « Le match qu'on attendait »
Nice tient peut-être un match référence à domicile. Pour René Marsiglia, c'est la récompense des efforts fournis depuis plusieurs mois.René, Nice confirme, enfin serait-on tenté de dire !
L'équipe a fourni le match que l'on attendait. Elle a confirmé sa bonne sortie à St Etienne. Nous avions un peu d'appréhension car cette saison nous avions assez mal négocié les marches importantes.
Notre première période était un peu compliquée, nous étions trop timides et tendus. Le but assez rapide en deuxième période nous a donné beaucoup de confiance. C'est une grosse satisfaction de voir le caractère, la solidarité et la combativité de l'équipe.
La première période a été assez compliquée cependant...
Nous ne sommes pas très bien rentrés dans le match. David (Ospina) a fait le boulot en sortant la frappe d'Ecuele Manga en début de match. On a eu ensuite 2-3 possibilités pour Abriel par deux fois, Mounier aussi. On sentait qu'il y avait la place, nous aurions eu des possibilités supplémentaires en étant un peu plus attentifs sur les hors-jeu notamment. J'ai trouvé que Lorient jouait très haut, et à la mi-temps j'ai demandé aux joueurs d'essayer des ballons dans leur dos. Je ne pensais pas qu'on allait concrétiser si rapidement avec ce but plein de sang froid de Mounier. Ce soir l'efficacité a été au rendez-vous, et on voit que ça nous rend tout de suite les matches plus faciles...
Mounier confirme qu'il est en pleine bourre à l'heure actuelle !
Il est en pleine confiance. Il travaille inlassablement à l'entraînement. La mauvaise nouvelle c'est qu'il a ressenti une douleur à la cuisse sur une accélération à quelques minutes de la fin. J'espère que ce ne sera pas trop grave. Anthony est un joueur qui ne s'économise jamais, ce soir ce qui m'a plu c'est qu'il a eu beaucoup moins de déchêt dans son jeu. Il est conscient de ce qu'il doit travailler, et lorsque l'on aime le foot comme il l'aime, qu'on est sérieux comme il l'est, et bien on progresse.
En marquant coup sur coup, vous vous êtes épargnés les sueurs froides des dernières semaines...
A 2-0 on a senti l'équipe gérer son match, ce qui ne nous été presque jamais arrivé dans la saison. On a disputé tellement de matches au couteau jusqu'à la dernière seconde que cela fait plaisir de ne pas se faire peur ce soir.
« On ne se croit pas arrivés »
Même si les écarts restent faibles, vous faites un bond au classement...
Heureusement que nous sommes sur une bonne série justement (14 pts en 7 matches NDLR) ! Sans cela, nous serions largués au classement. On se concentre sur notre jeu, pas tellement sur les autres résultats, il reste encore pas mal de matches à jouer. On sait que ce sera compliqué jusqu'au bout, avec seulement deux points sur le 18è nous n'avons pas de marge de sécurité. On se concentre sur les bonnes choses que l'on fait en ce moment. Nous sommes 8 équipes à disputer ce maintien.
Vous aligniez un onze inédit avec Gomis, Anin et Mouloungui laissés sur le banc.
Le groupe de ce soir me donne des possibilités, on l'a vu avec les joueurs qui sont entrés en jeu. Gomis sur le banc ? Il avait un coup de moins bien depuis quelques temps, ce qui était assez logique au final. Il ne s'était pas beaucoup entraîné, il était normal de le faire souffler, sachant que Didier (Digard) avait montré à St Etienne qu'il pouvait assurer à ce poste. Kevin (Anin) et Eric (Mouloungui) n'avait pas 90 minutes dans les jambes mais je voulais les faire reprendre un bout de match, car à Rennes nous aurons plusieurs suspendus et il nous faudra à nouveau modifier l'équipe.
En tout cas les sourires sont de retour dans le groupe à l'approche du « money time » !
Ce qui est important, c'est que notre groupe ne s'est jamais désolidarisé. On a eu des moments durs mais on n'a pas paniqué. On savait de quoi l'on était capable. On savoure les instants présents, mais j'insiste sur le fait qu'absolument rien n'est fait. Mais le sentiment que l'on a, c'est que nous sommes récompensés - certes tardivement - des efforts que l'on fait depuis un bon bout de temps. Les joueurs sont plein d'enthousiasme, concentrés, concernés. On ne se croit pas arrivés pour autant et on ne prendra aucun adversaire à la légère, sous peine de désillusions.
L'équipe a fourni le match que l'on attendait. Elle a confirmé sa bonne sortie à St Etienne. Nous avions un peu d'appréhension car cette saison nous avions assez mal négocié les marches importantes.
Notre première période était un peu compliquée, nous étions trop timides et tendus. Le but assez rapide en deuxième période nous a donné beaucoup de confiance. C'est une grosse satisfaction de voir le caractère, la solidarité et la combativité de l'équipe.
La première période a été assez compliquée cependant...
Nous ne sommes pas très bien rentrés dans le match. David (Ospina) a fait le boulot en sortant la frappe d'Ecuele Manga en début de match. On a eu ensuite 2-3 possibilités pour Abriel par deux fois, Mounier aussi. On sentait qu'il y avait la place, nous aurions eu des possibilités supplémentaires en étant un peu plus attentifs sur les hors-jeu notamment. J'ai trouvé que Lorient jouait très haut, et à la mi-temps j'ai demandé aux joueurs d'essayer des ballons dans leur dos. Je ne pensais pas qu'on allait concrétiser si rapidement avec ce but plein de sang froid de Mounier. Ce soir l'efficacité a été au rendez-vous, et on voit que ça nous rend tout de suite les matches plus faciles...
Mounier confirme qu'il est en pleine bourre à l'heure actuelle !
Il est en pleine confiance. Il travaille inlassablement à l'entraînement. La mauvaise nouvelle c'est qu'il a ressenti une douleur à la cuisse sur une accélération à quelques minutes de la fin. J'espère que ce ne sera pas trop grave. Anthony est un joueur qui ne s'économise jamais, ce soir ce qui m'a plu c'est qu'il a eu beaucoup moins de déchêt dans son jeu. Il est conscient de ce qu'il doit travailler, et lorsque l'on aime le foot comme il l'aime, qu'on est sérieux comme il l'est, et bien on progresse.
En marquant coup sur coup, vous vous êtes épargnés les sueurs froides des dernières semaines...
A 2-0 on a senti l'équipe gérer son match, ce qui ne nous été presque jamais arrivé dans la saison. On a disputé tellement de matches au couteau jusqu'à la dernière seconde que cela fait plaisir de ne pas se faire peur ce soir.
« On ne se croit pas arrivés »
Même si les écarts restent faibles, vous faites un bond au classement...
Heureusement que nous sommes sur une bonne série justement (14 pts en 7 matches NDLR) ! Sans cela, nous serions largués au classement. On se concentre sur notre jeu, pas tellement sur les autres résultats, il reste encore pas mal de matches à jouer. On sait que ce sera compliqué jusqu'au bout, avec seulement deux points sur le 18è nous n'avons pas de marge de sécurité. On se concentre sur les bonnes choses que l'on fait en ce moment. Nous sommes 8 équipes à disputer ce maintien.
Vous aligniez un onze inédit avec Gomis, Anin et Mouloungui laissés sur le banc.
Le groupe de ce soir me donne des possibilités, on l'a vu avec les joueurs qui sont entrés en jeu. Gomis sur le banc ? Il avait un coup de moins bien depuis quelques temps, ce qui était assez logique au final. Il ne s'était pas beaucoup entraîné, il était normal de le faire souffler, sachant que Didier (Digard) avait montré à St Etienne qu'il pouvait assurer à ce poste. Kevin (Anin) et Eric (Mouloungui) n'avait pas 90 minutes dans les jambes mais je voulais les faire reprendre un bout de match, car à Rennes nous aurons plusieurs suspendus et il nous faudra à nouveau modifier l'équipe.
En tout cas les sourires sont de retour dans le groupe à l'approche du « money time » !
Ce qui est important, c'est que notre groupe ne s'est jamais désolidarisé. On a eu des moments durs mais on n'a pas paniqué. On savait de quoi l'on était capable. On savoure les instants présents, mais j'insiste sur le fait qu'absolument rien n'est fait. Mais le sentiment que l'on a, c'est que nous sommes récompensés - certes tardivement - des efforts que l'on fait depuis un bon bout de temps. Les joueurs sont plein d'enthousiasme, concentrés, concernés. On ne se croit pas arrivés pour autant et on ne prendra aucun adversaire à la légère, sous peine de désillusions.
