Interview
David Ospina : « A la force mentale »
L'OGC Nice reçoit l'Olympique de Marseille, samedi, au stade du Ray. Non seulement un derby, mais aussi l'une des dix finales qui attend le Gym en quête de maintien. Une situation qu'analyse le gardien colombien David Ospina.David, quelle image t'a laissé le déplacement à Sochaux ?
Nous l'avions pourtant bien débuté, en assurant 20, 25 bonnes minutes. Sauf que nous avons concédé l'ouverture du score. Nous avons essayé d'arracher l'égalisation mais ce sont eux qui ont marqué. Ça nous a fait très mal, déjà qu'on jouait moins bien. Dès qu'ils ont fait le break, le match était plié.
Les observateurs estiment que votre adversaire en voulait plus que vous...
Je ne suis pas d'accord. Nous sommes conscients de notre situation, il reste peu de matchs, nous allons devoir en remporter une certaine quantité pour sauver le club. Et nous sommes à chaque fois déterminés pour le faire. Ce n'est pas un problème de motivation.
Dans une période comme celle que traverse le Gym, quels mots échange-t-on dans un vestiaire ?
Au-delà de ce qui se dit, c'est dans la tête que les choses doivent être claires. La situation est difficile, les matchs plus compliqués les uns que les autres. Et c'est bien à la force mentale qu'au final, la différence se fera.
Nice a la mauvaise habitude de relancer les équipes sur une mauvaise série, et Marseille reste sur sept défaites consécutives...
Ça ne les empêche pas d'avoir de très bons joueurs, ni d'être l'un des clubs français les plus importants. Évidemment, ils vont vouloir repartir de l'avant. Mais pour être honnête, je ne m'occupe pas vraiment de l'adversaire. L'important, c'est nous.
« Beaucoup de points restent en jeu »
Personnellement, comment vis-tu les moments difficiles de l'OGC Nice ?
Je me dis que c'est compliqué. Et dans un autre sens, je remarque que beaucoup de points restent en jeu. Suffisamment pour assurer notre maintien, même si nous avons des rivaux qui en veulent beaucoup.
Tu disputes ta quatrième saison au Gym, la troisième où tu joues le maintien...
Oui... Mais c'est comme ça... Bien sûr qu'on aimerait jouer autre chose, le haut de tableau, être plus tranquille. Mais aujourd'hui, on ne peut parler que du sauvetage de l'équipe.
Les prochaines semaines constituent-elles un tournant de l'histoire du club ?
Je le pense, oui. Elles sont très importantes. Et nous devons avoir conscience qu'on peut vite se relancer en quelques bons résultats.
Qu'est-ce qui te fait y croire ?
L'ambition de mes collègues, la mentalité de ce groupe au quotidien.
Nous l'avions pourtant bien débuté, en assurant 20, 25 bonnes minutes. Sauf que nous avons concédé l'ouverture du score. Nous avons essayé d'arracher l'égalisation mais ce sont eux qui ont marqué. Ça nous a fait très mal, déjà qu'on jouait moins bien. Dès qu'ils ont fait le break, le match était plié.
Les observateurs estiment que votre adversaire en voulait plus que vous...
Je ne suis pas d'accord. Nous sommes conscients de notre situation, il reste peu de matchs, nous allons devoir en remporter une certaine quantité pour sauver le club. Et nous sommes à chaque fois déterminés pour le faire. Ce n'est pas un problème de motivation.
Dans une période comme celle que traverse le Gym, quels mots échange-t-on dans un vestiaire ?
Au-delà de ce qui se dit, c'est dans la tête que les choses doivent être claires. La situation est difficile, les matchs plus compliqués les uns que les autres. Et c'est bien à la force mentale qu'au final, la différence se fera.
Nice a la mauvaise habitude de relancer les équipes sur une mauvaise série, et Marseille reste sur sept défaites consécutives...
Ça ne les empêche pas d'avoir de très bons joueurs, ni d'être l'un des clubs français les plus importants. Évidemment, ils vont vouloir repartir de l'avant. Mais pour être honnête, je ne m'occupe pas vraiment de l'adversaire. L'important, c'est nous.
« Beaucoup de points restent en jeu »
Personnellement, comment vis-tu les moments difficiles de l'OGC Nice ?
Je me dis que c'est compliqué. Et dans un autre sens, je remarque que beaucoup de points restent en jeu. Suffisamment pour assurer notre maintien, même si nous avons des rivaux qui en veulent beaucoup.
Tu disputes ta quatrième saison au Gym, la troisième où tu joues le maintien...
Oui... Mais c'est comme ça... Bien sûr qu'on aimerait jouer autre chose, le haut de tableau, être plus tranquille. Mais aujourd'hui, on ne peut parler que du sauvetage de l'équipe.
Les prochaines semaines constituent-elles un tournant de l'histoire du club ?
Je le pense, oui. Elles sont très importantes. Et nous devons avoir conscience qu'on peut vite se relancer en quelques bons résultats.
Qu'est-ce qui te fait y croire ?
L'ambition de mes collègues, la mentalité de ce groupe au quotidien.
