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L'ARN, 10 ans déjà
Le groupe de supporters pensionnaire de la Seconde Nord s'apprête à souffler sa dixième bougie, samedi soir, contre Bordeaux.Octobre 2001. Le Gym l'ignore encore, mais la saison qu'il vient d'entamer sera son ultime en deuxième division. Aulanier et ses chevauchées. Les coups de génie de « Pablito ». Les interventions musclées de Noé Pamarot. Ou encore « Poussin » Meslin, qui fait l'avion. Autant de bonnes raisons qui poussent cinq petits miliers de supporters à se rendre au Ray. Quand bien même une part d'entre eux n'est plus en accord avec la direction du club.
« Dans un climat un peu morose, quelques supporters de la Populaire Sud ont souhaité redynamiser les chants, les animations », conte Cédric. « Mais l'existence de deux groupes dans la même tribune n'était pas envisageable. Nous avons donc relevé le pari de partir animer les gradins d'en face. »
L'ARN ? Armada Rumpetata Nissa (« armée des casse-pieds », également assimilable à l'Alternative Rouge et Noire), dont Cédric est aujourd'hui le président, voit ainsi le jour. Coup de pouce du destin : au terme de la saison, le club est promu en Ligue 1. « Petit à petit, nous avons fait notre trou, convaincu les supporters les plus tranquilles à participer à notre activité. Nous avons rendu cette tribune exclusivement niçoise et contribuons aujourd'hui, avec nos moyens, à l'animation du stade. »
« Nous voulons des guerriers »
Au fil de nombreux moments forts, la chauve-souris ou « ratapignata », emblème de l'ARN, s'ancre dans le décor du Ray. Mais aussi en dehors, puisque les pensionnaires de la Seconde Nord escortent toujours plus nombreux les Everson, Cobos, Echouafni puis Rool en déplacement. « C'est dans les grandes émotions, les belles victoires, et notamment ce fameux 4-3 à Monaco, que le groupe s'est développé. Mais il s'est aussi renforcé dans les périodes les plus difficiles, où plusieurs sympathisants sont venus apporter leur soutien en devenant adhérents. »
Si les difficultés inhérentes à la survie et à la gestion d'un collectif de supporters ne manquent pas, l'armée célèbrera bien sa première décennie samedi, contre Bordeaux. Dès 13 heures, ses membres se réuniront autour d'un barbecue festif avant de mettre en place deux animations « d'ampleur supérieure à nos habitudes ». Elles seront dévoilées au début de chaque mi-temps.
L'occasion d'appeler « tout le monde à se mobiliser pour animer et faire comprendre aux équipes adverses que leurs déplacements au Ray ne sont pas des parties de plaisir. Ici, nous sommes à Nice ; il faut le faire valoir. » Quant au terrain, « avant d'exiger les meilleurs joueurs du monde, nous voulons des guerriers, des hommes qui font honneur à nos couleurs, par leur combativité et leur mentalité. Nous serons toujours derrière eux, comme depuis 10 ans. Et, espérons-le, pour les 10, 20 prochaines années à venir. »
10 ans d'ARN en photos
« Dans un climat un peu morose, quelques supporters de la Populaire Sud ont souhaité redynamiser les chants, les animations », conte Cédric. « Mais l'existence de deux groupes dans la même tribune n'était pas envisageable. Nous avons donc relevé le pari de partir animer les gradins d'en face. »
L'ARN ? Armada Rumpetata Nissa (« armée des casse-pieds », également assimilable à l'Alternative Rouge et Noire), dont Cédric est aujourd'hui le président, voit ainsi le jour. Coup de pouce du destin : au terme de la saison, le club est promu en Ligue 1. « Petit à petit, nous avons fait notre trou, convaincu les supporters les plus tranquilles à participer à notre activité. Nous avons rendu cette tribune exclusivement niçoise et contribuons aujourd'hui, avec nos moyens, à l'animation du stade. »
« Nous voulons des guerriers »
Au fil de nombreux moments forts, la chauve-souris ou « ratapignata », emblème de l'ARN, s'ancre dans le décor du Ray. Mais aussi en dehors, puisque les pensionnaires de la Seconde Nord escortent toujours plus nombreux les Everson, Cobos, Echouafni puis Rool en déplacement. « C'est dans les grandes émotions, les belles victoires, et notamment ce fameux 4-3 à Monaco, que le groupe s'est développé. Mais il s'est aussi renforcé dans les périodes les plus difficiles, où plusieurs sympathisants sont venus apporter leur soutien en devenant adhérents. »
Si les difficultés inhérentes à la survie et à la gestion d'un collectif de supporters ne manquent pas, l'armée célèbrera bien sa première décennie samedi, contre Bordeaux. Dès 13 heures, ses membres se réuniront autour d'un barbecue festif avant de mettre en place deux animations « d'ampleur supérieure à nos habitudes ». Elles seront dévoilées au début de chaque mi-temps.
L'occasion d'appeler « tout le monde à se mobiliser pour animer et faire comprendre aux équipes adverses que leurs déplacements au Ray ne sont pas des parties de plaisir. Ici, nous sommes à Nice ; il faut le faire valoir. » Quant au terrain, « avant d'exiger les meilleurs joueurs du monde, nous voulons des guerriers, des hommes qui font honneur à nos couleurs, par leur combativité et leur mentalité. Nous serons toujours derrière eux, comme depuis 10 ans. Et, espérons-le, pour les 10, 20 prochaines années à venir. »
10 ans d'ARN en photos