Interview
Eric Roy : « Aller au bout de nous-mêmes »
Après cinq journées, les Aiglons sont toujours à la poursuite de leur premier succès en championnat. L'entraîneur a conscience des carences de son groupe et compte y remédier par la cohésion.Eric, vous n'avez pas dissimulé votre agacement à l'issue de la défaite à Montpellier...
C'était une colère sur le moment. L'important est de savoir prendre du recul dans la foulée. Par contre, ce que nous avons stigmatisé dès la fin de la rencontre n'a pas changé. Nous connaissons nos lacunes, nous les avons encore évoquées mardi matin avec les joueurs. Nous avons perdu trop de ballons bêtement. Les défenseurs doivent remporter leurs duels, les milieux récupérer puis relancer, les attaquants valoriser tout ça. C'est le b.a.-ba du football.
La situation semble d'autant plus rageante que sur le papier, cette équipe a de la « gueule »...
C'est ce que j'ai dit aux joueurs. A la fin du match, les supporters qui ont fait le déplacement nous ont encouragé. On sent qu'ils sont derrière nous, que l'équipe actuelle leur plait. Mais cela signifie aussi qu'ils ont confiance en elle. Et qu'en retour, elle doit faire ses preuves sur le terrain.
Le groupe ne se repose-t-il pas sur les noms qui l'ont rejoints ?
On ne joue pas avec des noms mais avec des joueurs. Personne n'est indispensable. Ici à Nice, le public veut avant tout des garçons qui se battent comme des chiens, des frères d'armes. Pour l'heure, on ne sent rien. Se reposer sur les autres n'arrangera rien. Et surtout pas la situation de ceux qui le feront. Les matchs se gagnent en allant au bout de nous-mêmes.
« Nous comptons sur tout le monde »
Vingt-trois joueurs ont été utilisés sur les six premiers matchs : est-ce trop ou, au contraire, un atout ?
Le chiffre est à modérer en fonction des arrivées et départs mais aujourd'hui, nous comptons sur tout le monde. Nous avons constitué un groupe homogène, chaque joueur y apporte sa patte, et je vois plutôt cela comme une force. Après, bien sûr, il faudra bien qu'une tendance se dessine. Mais ce n'est pour l'instant pas le cas.
Qu'en est-il du cas Eric Mouloungui, qui est finalement resté au club ?
Il fait partie intégrante de l'effectif. Si on voit des choses prometteuses à l'entraînement, il aura sa carte à jouer comme les autres. Il n'a pas commencé titulaire à Toulouse ? C'est simplement que nous avons misé sur une autre option, sur son apport et celui d'Abraham (Guié Guié) en fin de match.
Si Emerse Faé et Kafoumba Coulibaly ne sont pas encore revenus, il y a aussi du monde au milieu de terrain...
C'est la concurrence. A Montpellier, Drissa Diakité n'était pas là. La fois d'avant, c'était David Hellebuyck. Il y a deux manières de le prendre : soit montrer à l'entraînement qu'on veut être dans le groupe la prochaine fois, soit baisser les bras. Et surtout, il ne faut pas oublier qu'on fait un métier formidable, qu'on a une chance exceptionnelle de s'entraîner chaque jour. C'est bien plus dur pour moi de faire les choix, d'autant qu'on juge les joueurs et non les hommes. Et encore plus sachant que chez nous, il y a des bons mecs.
C'était une colère sur le moment. L'important est de savoir prendre du recul dans la foulée. Par contre, ce que nous avons stigmatisé dès la fin de la rencontre n'a pas changé. Nous connaissons nos lacunes, nous les avons encore évoquées mardi matin avec les joueurs. Nous avons perdu trop de ballons bêtement. Les défenseurs doivent remporter leurs duels, les milieux récupérer puis relancer, les attaquants valoriser tout ça. C'est le b.a.-ba du football.
La situation semble d'autant plus rageante que sur le papier, cette équipe a de la « gueule »...
C'est ce que j'ai dit aux joueurs. A la fin du match, les supporters qui ont fait le déplacement nous ont encouragé. On sent qu'ils sont derrière nous, que l'équipe actuelle leur plait. Mais cela signifie aussi qu'ils ont confiance en elle. Et qu'en retour, elle doit faire ses preuves sur le terrain.
Le groupe ne se repose-t-il pas sur les noms qui l'ont rejoints ?
On ne joue pas avec des noms mais avec des joueurs. Personne n'est indispensable. Ici à Nice, le public veut avant tout des garçons qui se battent comme des chiens, des frères d'armes. Pour l'heure, on ne sent rien. Se reposer sur les autres n'arrangera rien. Et surtout pas la situation de ceux qui le feront. Les matchs se gagnent en allant au bout de nous-mêmes.
« Nous comptons sur tout le monde »
Vingt-trois joueurs ont été utilisés sur les six premiers matchs : est-ce trop ou, au contraire, un atout ?
Le chiffre est à modérer en fonction des arrivées et départs mais aujourd'hui, nous comptons sur tout le monde. Nous avons constitué un groupe homogène, chaque joueur y apporte sa patte, et je vois plutôt cela comme une force. Après, bien sûr, il faudra bien qu'une tendance se dessine. Mais ce n'est pour l'instant pas le cas.
Qu'en est-il du cas Eric Mouloungui, qui est finalement resté au club ?
Il fait partie intégrante de l'effectif. Si on voit des choses prometteuses à l'entraînement, il aura sa carte à jouer comme les autres. Il n'a pas commencé titulaire à Toulouse ? C'est simplement que nous avons misé sur une autre option, sur son apport et celui d'Abraham (Guié Guié) en fin de match.
Si Emerse Faé et Kafoumba Coulibaly ne sont pas encore revenus, il y a aussi du monde au milieu de terrain...
C'est la concurrence. A Montpellier, Drissa Diakité n'était pas là. La fois d'avant, c'était David Hellebuyck. Il y a deux manières de le prendre : soit montrer à l'entraînement qu'on veut être dans le groupe la prochaine fois, soit baisser les bras. Et surtout, il ne faut pas oublier qu'on fait un métier formidable, qu'on a une chance exceptionnelle de s'entraîner chaque jour. C'est bien plus dur pour moi de faire les choix, d'autant qu'on juge les joueurs et non les hommes. Et encore plus sachant que chez nous, il y a des bons mecs.
