Compte Rendu

Nice 2-2 Sampdoria

Dans un match qui n'avait d'amical que le nom, le Gym a arraché un nul d'extrême justesse grâce à un coup-franc d'Everson dans les arrêts de jeu. Les aiglons vont désormais partir en stage au Cap-Ferret (dès jeudi) pour préparer la rencontre du dimanche 23 face au PSG.A Nice, Stade du Ray, OGC Nice et Sampdoria de Gênes 2 à 2 (1-1)

9.000 spectateurs environ
Arbitre :
M. Djouzi

Buts : Varrault (32è) et Everson (91è) pour Nice ; Colombo (4è) et Flachi (68è pén) pour la Sampdoria

Avertissements : Laslandes, Traoré à Nice ; Marazzina, Valtolina, Job à Gênes

Nice : Grégorini (Valencony, 46è) - Scotto, Traoré, Abardonado (Varrault, 84è), Varrault (Cobos, 46è) - Bigné (Echouafni, 46è), Pitau, Everson, Diakité - Laslandes (Bakari, 46è), Meslin

Sampdoria (1ère mi-temps) : Turchi - Carrozzieri, Volpi, Bettarini, Falcone - Diana, Valtolina, Antonini, Zenoni - Colombo, Marazzina

Sampdoria (2è mi-temps) : Turchi (Antonioli, 60è) - Grandoni, Conte, Sacchetti, Volpi (Ze, 60è) - Antonini (Calzi, 78è), Donizzi, Zivkovic (Sakic, 75è), Job - Flachi, ColomboLes équipes italiennes ne connaissent pas le mot "amical". On en a encore eu l'illustration cet après-midi au Stade du Ray. Pour un match sans aucun enjeu, M. Djouzi a du sortir 5 cartons jaunes et séparer à de nombreuses reprises les joueurs des deux équipes, la Sampdoria usant et abusant de l'anti-jeu sur chaque action.

Près de 10.000 niçois avaient répondu à l'invitation de la Ville pour cette rencontre. Et plusieurs dizaines de fumigènes également ! Les supporters de la BSN ne risquant pas de sanctionner leur club par leur utilisation cet après-midi, ils nous gratifièrent d'un spectacle pyrotechnique très coloré qui retardera d'ailleurs le coup d'envoi de la rencontre de quelques minutes.

Que de fautes !

Un début de rencontre où la Samp' démarre le plus rapidement. Sur leur première action les hommes de Novellino vont ouvrir la marque. Diana s'échappe côté droit, sa longue transversale trouve Colombo dans le dos de la défense niçoise. De l'extérieur du pied l'attaquant italien trouve la lucarne d'un Grégorini médusé (0-1, 4è).

Il faut attendre un bon quart d'heure pour voir les aiglons inquiéter les gênois. Traoré de la tête (sur corner de Diakité) expédie le ballon au-dessus (17è),tandis que Meslin ne cadre pas sa frappe (21è).

La partie est hachée, chaque attaque niçoise étant interrompue par des fautes à répétition des italiens. M. Djouzi devra ainsi passer près de 3 minutes pour faire reculer le mur italien sur un coup-franc d'Everson ! Et on passera sur les provocations continues du dénommé Falcone sur Meslin. Lamentable !

Le Gym va néanmoins égaliser peu après la demi-heure de jeu. Varrault reprend de la tête un coup-franc d'Everson (32è, 1-1). Diakité avec un centre-tir claqué par Turci (41è) aurait pu donner l'avantage à la pause aux aiglons mais il n'en sera rien.

Au retour des vestiaires la tension avait baissé d'un cran, l'entraîneur transalpin ayant procédé à huit changements au sein de sa formation. Gernot Rohr quant à lui avait changé de système tactique avec un axe central défensif à 3 Abardonado - Cobos - Traoré.

Everson dans les arrêts de jeu

Les actions se faisaient moins nombreuses, Meslin, le niçois le plus en vue, signait une des rares offensives des rouge et noir (57è). La Samp' allait reprendre l'avantage sur un penalty de Flachi qui se faisait justice lui-même après une poussette de Scotto. Mais les aiglons s'accrochaient et ne voulaient pas voir leur invincibilité à domicile s'envoler. Everson (81è) ne cadrait pas son coup-franc, Bakari après une belle échappée butait sur Antonioli (88è), Everson encore tirait à côté (89è). Le brésilien était plus heureux dans les arrêts de jeu. Le portier italien Antonioli était sanctionné pour un gain de temps (!) par l'arbitre dans les arrêts de jeu de la rencontre. Le coup-franc indirect pour le Gym était transformé par Everson dans une fôret de jambes.

Le match nul était logique, les aiglons auront la satisfaction d'être revenus par deux fois à la marque. Mais les multiples bobos des rouge et noir (cheville pour Meslin et Abardonado, béquille pour Varrault, épaule pour Pitau) témoignent de l'état d'esprit d'une rencontre à oublier.