Interview
Julien Fournier : « Refaire de Nice un club qui compte »
Un nouveau directeur général est venu renforcer les rangs supérieurs de l'OGC Nice. Des projets et une expérience confirmés en guise de bagages.Alors que les supporters n'ont pas vraiment vu venir votre arrivée, comment et à partir de quand s'est-elle opérée ?
Jean-Pierre Rivère et moi-même nous sommes rencontrés il y a à peu près un mois et demi. Nous avons, lors de ce premier entretien, échangé essentiellement sur nos valeurs respectives, valeurs qui se sont très vite avérées communes. Nous sommes par la suite, et au fil de multiples rencontres, entrés dans le vif du sujet. J?ai alors très vite compris que nous avions la même philosophie de travail.
Quel a été votre parcours dans le football ?
Avant toute chose, je dois avouer que le football a orienté mon cursus scolaire puisque j'ai étudié le droit et l'économie du sport, et plus spécialement... du foot.
Par ailleurs, d'une manière générale, et très modestement, je pense être un homme de challenge et de construction, ce que j?ai vécu à l?époque à Marseille où je pense avoir contribué à l?édifice d?un cycle positif. A Strasbourg, j'ai rejoint un club en crise, où la mission consistait à rebâtir mais les conditions n?étaient malheureusement pas réunies pour y parvenir.
Quel regard portiez-vous sur l'OGC Nice avant de le rejoindre ?
La vision extérieure est très intéressante. J'aime par nature le foot latin par la ferveur qu?il dégage. Un club qui n'a pas d'identité ne m'aurait pas intéressé. Or, celle du Gym est très marquée.. Très clairement, j'estime que l'OGC Nice n'est pas à sa place à ce jour.
Quelle est votre perception du rôle de directeur général ?
Par définition, un DG se doit de faciliter le travail du président, de le seconder. A la manière des joueurs qui sont sensibles au discours d?un coach, pour ma part c'est le projet du président qui m'a séduit. Et c'est ce projet qui va guider mon travail au quotidien.
Quelles premières actions peuvent en découler ?
En priorité, j'entends rencontrer l?ensemble des salariés. L?objectif étant de fédérer tout le monde autour d?un projet commun. Quant aux supporters, je n'ai pu pour le moment échanger qu'avec certains représentants de groupes mais je tiens à le faire rapidement avec la totalité d?entre eux.
« Ambitieux, mais réaliste »
Quel lien avec le vestiaire comptez-vous entretenir ?
On oppose en général l'administratif au sportif. Il est vrai que les codes sont différents mais à partir du moment où ils sont respectés, le lien devient naturel. C?est de cette façon que je fonctionne et c?est donc en ce sens que je prendrai beaucoup de plaisir à être également proche du sportif.
Alors qu'un nouveau cycle sportif débute, que le stade et le centre d?entraînement sont en passe de voir le jour, partagez-vous le sentiment que l'OGC Nice peut devenir l'un des clubs phares des années à venir ?
Il faut être ambitieux tout en étant réaliste. J'annoncerais donc que oui de façon ferme et définitive, il faut que l?OGC Nice passe un cap. Il est toujours délicat d'annoncer qu'on vise un rang précis, l'Europe ou autre car dans le football, aucune certitude n?existe. Mais de nouvelles infrastructures vont enfin arriver et nous allons tout faire pour les intégrer dans les meilleures conditions. Notre projet est de refaire de l'OGC Nice un club qui compte, en termes de résultats sportifs mais aussi en termes d?image.
Quel message direct souhaitez-vous adresser aux supporters ?
J'ai toujours mis beaucoup de c?ur là où je suis passé car à mes yeux, un club n'est pas une entreprise classique. Il faut faire preuve d'une certaine sensibilité foot pour ne pas dire en être passionné. Que le public en soit convaincu : je vais mouiller le maillot niçois comme il se doit.
Jean-Pierre Rivère et moi-même nous sommes rencontrés il y a à peu près un mois et demi. Nous avons, lors de ce premier entretien, échangé essentiellement sur nos valeurs respectives, valeurs qui se sont très vite avérées communes. Nous sommes par la suite, et au fil de multiples rencontres, entrés dans le vif du sujet. J?ai alors très vite compris que nous avions la même philosophie de travail.
Quel a été votre parcours dans le football ?
Avant toute chose, je dois avouer que le football a orienté mon cursus scolaire puisque j'ai étudié le droit et l'économie du sport, et plus spécialement... du foot.
Par ailleurs, d'une manière générale, et très modestement, je pense être un homme de challenge et de construction, ce que j?ai vécu à l?époque à Marseille où je pense avoir contribué à l?édifice d?un cycle positif. A Strasbourg, j'ai rejoint un club en crise, où la mission consistait à rebâtir mais les conditions n?étaient malheureusement pas réunies pour y parvenir.
Quel regard portiez-vous sur l'OGC Nice avant de le rejoindre ?
La vision extérieure est très intéressante. J'aime par nature le foot latin par la ferveur qu?il dégage. Un club qui n'a pas d'identité ne m'aurait pas intéressé. Or, celle du Gym est très marquée.. Très clairement, j'estime que l'OGC Nice n'est pas à sa place à ce jour.
Quelle est votre perception du rôle de directeur général ?
Par définition, un DG se doit de faciliter le travail du président, de le seconder. A la manière des joueurs qui sont sensibles au discours d?un coach, pour ma part c'est le projet du président qui m'a séduit. Et c'est ce projet qui va guider mon travail au quotidien.
Quelles premières actions peuvent en découler ?
En priorité, j'entends rencontrer l?ensemble des salariés. L?objectif étant de fédérer tout le monde autour d?un projet commun. Quant aux supporters, je n'ai pu pour le moment échanger qu'avec certains représentants de groupes mais je tiens à le faire rapidement avec la totalité d?entre eux.
« Ambitieux, mais réaliste »
Quel lien avec le vestiaire comptez-vous entretenir ?
On oppose en général l'administratif au sportif. Il est vrai que les codes sont différents mais à partir du moment où ils sont respectés, le lien devient naturel. C?est de cette façon que je fonctionne et c?est donc en ce sens que je prendrai beaucoup de plaisir à être également proche du sportif.
Alors qu'un nouveau cycle sportif débute, que le stade et le centre d?entraînement sont en passe de voir le jour, partagez-vous le sentiment que l'OGC Nice peut devenir l'un des clubs phares des années à venir ?
Il faut être ambitieux tout en étant réaliste. J'annoncerais donc que oui de façon ferme et définitive, il faut que l?OGC Nice passe un cap. Il est toujours délicat d'annoncer qu'on vise un rang précis, l'Europe ou autre car dans le football, aucune certitude n?existe. Mais de nouvelles infrastructures vont enfin arriver et nous allons tout faire pour les intégrer dans les meilleures conditions. Notre projet est de refaire de l'OGC Nice un club qui compte, en termes de résultats sportifs mais aussi en termes d?image.
Quel message direct souhaitez-vous adresser aux supporters ?
J'ai toujours mis beaucoup de c?ur là où je suis passé car à mes yeux, un club n'est pas une entreprise classique. Il faut faire preuve d'une certaine sensibilité foot pour ne pas dire en être passionné. Que le public en soit convaincu : je vais mouiller le maillot niçois comme il se doit.
