Interview
Larrys Mabiala : « L'adrénaline monte »
Sollicité à plusieurs reprises, le défenseur central a répondu d'une belle manière la saison passée. A deux semaines de la reprise ? sa troisième en rouge et noir ? il reconnaît son envie de franchir un cap.Larrys, sur un plan personnel, comment se déroule ta préparation ?
Elle se passe bien, je ne connais aucun pépin physique, Dieu merci. Durant la trêve, j'ai pris le temps de me mettre dans les bonnes conditions, de soigner mes tracas récents. En début de saison passée, je me suis claqué et en cours d'année, j'ai eu un souci au genou. J'ai bossé à la maison et aujourd'hui, ça va mieux. Au niveau du terrain, je reste dans la dynamique de la dernière fin de championnat. On a fait appel à moi à plusieurs reprises et j'ai contribué au maintien aussi. D'une manière générale, je pense que c'est un bon premier mois, je me suis montré à l'écoute de ce que demande le staff.
Seulement deux petites semaines vous séparent aujourd'hui des retrouvailles avec la compétition...
L'adrénaline commence à monter. On a hâte de faire plaisir aux supporters, d'autant qu'on va débuter contre Lyon, et à domicile. On sait qu'il peut y avoir du monde et que pour leur redonner l'envie de venir au stade régulièrement, ça passera par un bon match. Celui-ci va être très important et pourrait déclencher beaucoup de choses, s'il prenait une bonne tournure.
Si on en croit les séances d'entraînement et l'amical contre la Guinée, sachant que Renato Civelli sera suspendu lors de la première journée, tu tiens la corde pour partir titulaire...
Ça pourrait être le cas. Ça constituerait en tout cas une bonne petite revanche par rapport à l'an passé, où je n'avais même pas pu attaquer le deuxième stage, la faute à ma blessure. J'étais resté loin des terrains pendant six semaines...
Comment t'entends-tu avec Nemanja Pejcinovic ?
En-dehors du terrain, nous sommes complices. Nous parlons beaucoup, de tout et de rien. Avec Micka (Poté), on essaye même de lui apprendre quelques pas de danse mais je regrette : il n'a pas trop le rythme dans la peau (rires). Plus sérieusement, je pense que nos bons rapports se traduisent sur le terrain. Nous sommes assez complémentaires.
Ton avis sur Fabian Monzon ?
Un excellent joueur lorsque nous avons le ballon. C'est son point fort, il aime jouer. Il va maintenant falloir qu'il s'adapte au championnat de France et qu'il défende davantage car sa façon de monter requiert beaucoup d'énergie. Mais il peut beaucoup nous apporter. Dans son adaptation, il est appuyé par Philippe (linguiste sollicité par le club), Renato (Civelli) et peut compter sur David (Ospina) pour échanger en espagnol. C'est une bonne chose.

« Je suis bien là »
Tu attaques ta troisième saison au Gym, tu as répondu présent lorsque l'équipe a eu besoin de tes services l'an dernier : quelles sont tes ambitions pour 2011/2012 ?
Je veux jouer, tout simplement. Je ne vais pas me satisfaire d'un statut de remplaçant. Et dans ce sens, l'opportunité de commencer par une titularisation pourrait me permettre de continuer sur la durée, ou au moins de montrer aux coachs que je suis bien là. J'entame ma septième année en pro ; j'ai envie de passer un cap.
Si le secteur offensif est encore en construction, derrière, la concurrence en défense ne manque pas...
C'est clair qu'il y a du monde. Une hiérarchie semble plus ou moins installée dans l'esprit du staff mais des places restent à prendre. Et je me tiens prêt.
Qu'as-tu pensé de votre prestation face à la Guinée Equatoriale, mercredi soir (1-0) ?
C'était un bon petit match de préparation. On a essayé de mettre en place le projet de jeu, à savoir conserver le ballon, faire tourner pour ne plus avoir à subir. Il reste du travail mais les indices étaient encourageants, en attendant de se jauger, ce samedi, face à une formation de Ligue 1.
Puis une de Serie A avec la réception, le 30 juillet, de l'Udinese...
Un bon rendez-vous. Nous ne serons plus qu'à une semaine de la reprise, il faudra encore affûter nos intentions. Maîtriser le ballon et confirmer la montée en puissance.
Elle se passe bien, je ne connais aucun pépin physique, Dieu merci. Durant la trêve, j'ai pris le temps de me mettre dans les bonnes conditions, de soigner mes tracas récents. En début de saison passée, je me suis claqué et en cours d'année, j'ai eu un souci au genou. J'ai bossé à la maison et aujourd'hui, ça va mieux. Au niveau du terrain, je reste dans la dynamique de la dernière fin de championnat. On a fait appel à moi à plusieurs reprises et j'ai contribué au maintien aussi. D'une manière générale, je pense que c'est un bon premier mois, je me suis montré à l'écoute de ce que demande le staff.
Seulement deux petites semaines vous séparent aujourd'hui des retrouvailles avec la compétition...
L'adrénaline commence à monter. On a hâte de faire plaisir aux supporters, d'autant qu'on va débuter contre Lyon, et à domicile. On sait qu'il peut y avoir du monde et que pour leur redonner l'envie de venir au stade régulièrement, ça passera par un bon match. Celui-ci va être très important et pourrait déclencher beaucoup de choses, s'il prenait une bonne tournure.
Si on en croit les séances d'entraînement et l'amical contre la Guinée, sachant que Renato Civelli sera suspendu lors de la première journée, tu tiens la corde pour partir titulaire...
Ça pourrait être le cas. Ça constituerait en tout cas une bonne petite revanche par rapport à l'an passé, où je n'avais même pas pu attaquer le deuxième stage, la faute à ma blessure. J'étais resté loin des terrains pendant six semaines...
Comment t'entends-tu avec Nemanja Pejcinovic ?
En-dehors du terrain, nous sommes complices. Nous parlons beaucoup, de tout et de rien. Avec Micka (Poté), on essaye même de lui apprendre quelques pas de danse mais je regrette : il n'a pas trop le rythme dans la peau (rires). Plus sérieusement, je pense que nos bons rapports se traduisent sur le terrain. Nous sommes assez complémentaires.
Ton avis sur Fabian Monzon ?
Un excellent joueur lorsque nous avons le ballon. C'est son point fort, il aime jouer. Il va maintenant falloir qu'il s'adapte au championnat de France et qu'il défende davantage car sa façon de monter requiert beaucoup d'énergie. Mais il peut beaucoup nous apporter. Dans son adaptation, il est appuyé par Philippe (linguiste sollicité par le club), Renato (Civelli) et peut compter sur David (Ospina) pour échanger en espagnol. C'est une bonne chose.

« Je suis bien là »
Tu attaques ta troisième saison au Gym, tu as répondu présent lorsque l'équipe a eu besoin de tes services l'an dernier : quelles sont tes ambitions pour 2011/2012 ?
Je veux jouer, tout simplement. Je ne vais pas me satisfaire d'un statut de remplaçant. Et dans ce sens, l'opportunité de commencer par une titularisation pourrait me permettre de continuer sur la durée, ou au moins de montrer aux coachs que je suis bien là. J'entame ma septième année en pro ; j'ai envie de passer un cap.
Si le secteur offensif est encore en construction, derrière, la concurrence en défense ne manque pas...
C'est clair qu'il y a du monde. Une hiérarchie semble plus ou moins installée dans l'esprit du staff mais des places restent à prendre. Et je me tiens prêt.
Qu'as-tu pensé de votre prestation face à la Guinée Equatoriale, mercredi soir (1-0) ?
C'était un bon petit match de préparation. On a essayé de mettre en place le projet de jeu, à savoir conserver le ballon, faire tourner pour ne plus avoir à subir. Il reste du travail mais les indices étaient encourageants, en attendant de se jauger, ce samedi, face à une formation de Ligue 1.
Puis une de Serie A avec la réception, le 30 juillet, de l'Udinese...
Un bon rendez-vous. Nous ne serons plus qu'à une semaine de la reprise, il faudra encore affûter nos intentions. Maîtriser le ballon et confirmer la montée en puissance.
