Interview
David Hellebuyck : « Au jour le jour »
Blessé de (très) longue durée la saison dernière, le gaucher savoure l'enchaînement des entrainements. A moins de trois semaines des retrouvailles avec le championnat, en plein stage en Haute-Savoie, l'un des Niçois les plus fidèles au club évoque ses espoirs.David, en Haute-Savoie, tu es presque le régional de l'étape...
Je ne suis pas exactement d'ici mais de l'Ain, à une heure de route. C'est quand même un plaisir de voir un peu la montagne, bien qu'à Nice elle ne soit pas loin. Ça fait du bien, le cadre est agréable. Avec Peralada, on aura effectué nos stages dans deux beaux endroits. J'espère que ça nous boostera pour la saison.
Ressens-tu la montée en intensité des entrainements ?
Oui, et heureusement ! Ça se passe de mieux en mieux. Lors des séances et au fil des amicaux, l'équipe titulaire doit trouver des automatismes, prendre ses marques.
Comment les recrues, et notamment Meriem, Monzon, s'intègrent-elles ?
Très bien. Camel est un bon gars, il ne fait pas de bruit, amène son vécu. De toute manière, on sait ce qu'il peut apporter... Fabian démontre quant à lui un gros potentiel, il peut nous faire beaucoup de bien. C'est aussi à nous de le mettre dans les bonnes conditions mais il va déjà vers les autres.
Toi qui a manqué presque toute la saison dernière, comment te sens-tu physiquement ?
Ça va bien, je m'entraine avec le groupe. Il n'y a que lors des footings que je prends la précaution de courir sur terrain plat, contrairement aux autres. Je veille à bien m'étirer, pour conserver une bonne mobilité.
Sachant que tu craignais de ne plus rejouer, tu dois savourer...
Le chirurgien m'a dit que j'ai eu très chaud, oui. Alors aujourd'hui, je profite, sans me prendre la tête. Maintenant, je vois au jour le jour, je prends un maximum de plaisir. Je n'ai pas apporté comme je l'espérais ces deux dernières saisons, j'ai envie de remédier à cela.

"Dans deux-trois semaines, nous aurons probablement encore évolué"
Y compris lors de cette rude période de préparation ?
(Il sourit) Personnellement, je trouve que c'est le moment le plus pénible de la saison. Mais il faut passer par là, on le sait. On a quand même hâte de reprendre le championnat... Aussi parce que dans deux, trois semaines, nous aurons probablement encore évolué. D'autres joueurs nous auront peut-être même rejoints...
Le staff dit vouloir renforcer le secteur offensif...
Nous manquons sûrement d'un peu d'expérience en attaque. Mais je me dis aussi que nous avons des jeunes en devenir, vraiment de la qualité. Si on les épaule bien, ils pourront eux-aussi être précieux dans certains moments.
Le groupe a beaucoup changé, une nouvelle personnalité a pris la tête du club... Le Gym entame-t-il un nouveau cycle ?
Je le pense. Tout le monde a envie de faire quelque chose, de ne plus avoir de mal comme lors des deux dernières saisons. J'espère que nous allons nous stabiliser. Le nouveau président arrive plein de bonnes initiatives, il attend des joueurs qu'ils s'inscrivent dans un projet commun et a conscience des attentes des Niçois. Dans deux ans, nous aurons un nouveau stade ; ce serait beau que tout se goupille, qu'une nouvelle équipe se dégage. Il y a de quoi faire...
Je ne suis pas exactement d'ici mais de l'Ain, à une heure de route. C'est quand même un plaisir de voir un peu la montagne, bien qu'à Nice elle ne soit pas loin. Ça fait du bien, le cadre est agréable. Avec Peralada, on aura effectué nos stages dans deux beaux endroits. J'espère que ça nous boostera pour la saison.
Ressens-tu la montée en intensité des entrainements ?
Oui, et heureusement ! Ça se passe de mieux en mieux. Lors des séances et au fil des amicaux, l'équipe titulaire doit trouver des automatismes, prendre ses marques.
Comment les recrues, et notamment Meriem, Monzon, s'intègrent-elles ?
Très bien. Camel est un bon gars, il ne fait pas de bruit, amène son vécu. De toute manière, on sait ce qu'il peut apporter... Fabian démontre quant à lui un gros potentiel, il peut nous faire beaucoup de bien. C'est aussi à nous de le mettre dans les bonnes conditions mais il va déjà vers les autres.
Toi qui a manqué presque toute la saison dernière, comment te sens-tu physiquement ?
Ça va bien, je m'entraine avec le groupe. Il n'y a que lors des footings que je prends la précaution de courir sur terrain plat, contrairement aux autres. Je veille à bien m'étirer, pour conserver une bonne mobilité.
Sachant que tu craignais de ne plus rejouer, tu dois savourer...
Le chirurgien m'a dit que j'ai eu très chaud, oui. Alors aujourd'hui, je profite, sans me prendre la tête. Maintenant, je vois au jour le jour, je prends un maximum de plaisir. Je n'ai pas apporté comme je l'espérais ces deux dernières saisons, j'ai envie de remédier à cela.

"Dans deux-trois semaines, nous aurons probablement encore évolué"
Y compris lors de cette rude période de préparation ?
(Il sourit) Personnellement, je trouve que c'est le moment le plus pénible de la saison. Mais il faut passer par là, on le sait. On a quand même hâte de reprendre le championnat... Aussi parce que dans deux, trois semaines, nous aurons probablement encore évolué. D'autres joueurs nous auront peut-être même rejoints...
Le staff dit vouloir renforcer le secteur offensif...
Nous manquons sûrement d'un peu d'expérience en attaque. Mais je me dis aussi que nous avons des jeunes en devenir, vraiment de la qualité. Si on les épaule bien, ils pourront eux-aussi être précieux dans certains moments.
Le groupe a beaucoup changé, une nouvelle personnalité a pris la tête du club... Le Gym entame-t-il un nouveau cycle ?
Je le pense. Tout le monde a envie de faire quelque chose, de ne plus avoir de mal comme lors des deux dernières saisons. J'espère que nous allons nous stabiliser. Le nouveau président arrive plein de bonnes initiatives, il attend des joueurs qu'ils s'inscrivent dans un projet commun et a conscience des attentes des Niçois. Dans deux ans, nous aurons un nouveau stade ; ce serait beau que tout se goupille, qu'une nouvelle équipe se dégage. Il y a de quoi faire...
