Interview
Julien Sablé : « Il faudra tout lâcher »
Le capitaine de l'OGC Nice livre ses impressions alors que se profile une rencontre capitale dans la course au maintien, dimanche à Valenciennes.Julien, c'est un peu une semaine de vérité. Comment vous sentez-vous ?
C'est une adrénaline et une émotion particulière. On aborde la dernière semaine de la saison et l'on sait que le match de dimanche sera décisif. Il y a une certaine pression que l'on sent monter petit à petit. Mais on essaie de préparer au mieux ce gros choc qui nous attend.
Vous sentez-vous réellement en danger ?
Oui, carrément. On se sentait déjà en danger avant Lorient et on pensait avoir fait le plus dur mais en découvrant les autres résultats à la fin du match, la frustration a pris le dessus. Malgré tout, je ne vois pas pourquoi les résultats nous seraient favorables. Il va donc falloir aller produire un match de guerriers à Valenciennes, face à d'autres guerriers qui joueront eux aussi leur avenir. Voilà, c'est un match particulier qui de toute façon restera gravé dans l'esprit de ce groupe. Des matches couperets vous n'en jouez pas toutes les saisons, et celui-là est décisif.
Le scénario de cette saison est incroyable. Qu'en dites-vous entre joueurs ?
Que c'est complètement dingue. Personnellement je n'ai jamais vécu ça et les anciens, notamment Lionel et « Chouf », non plus. Il faut faire avec et se dire que nous ne sommes pas seuls dans cette situation. Je ne sais pas si c'est valorisant pour notre championnat, par contre c'est palpitant. Les grosses cylindrées du championnat n'ont pas été à leur niveau et ça a permis à des formations de milieu et de bas de tableau, de grappiller des points supplémentaires. C'est un scénario magnifique pour les spectateurs. De notre côté il va falloir produire du spectacle malgré l'enjeu.
Le fait de n'avoir jamais été relégable cette saison vous donne-t-il un regain de confiance ?
J'espère surtout qu'on ne le sera pas dimanche ! Mais la confiance, on ne va pas aller la puiser à ce niveau. On va aller la chercher dans l'état d'esprit qui a été le nôtre face à Lorient mais aussi lors de ces rencontres où nous avons été ultra-solidaires et avons joué avec notre coeur et nos tripes. Valenciennes est une équipe composée de valeureux combattants et peut compter sur son potentiel offensif. J'espère qu'on va garder une certaine sérénité et puis il faudra tout lâcher à 21 heures, et pas avant. Nous devrons garder toute notre énergie pour le terrain.
Ressentez-vous de la peur avant d'aborder cette dernière ligne droite ?
De la peur, je n'en ressens pas dans le vestiaire. Des doutes, certainement. Il y a des moments, tout au long de la semaine, où ça cogite pas mal. Mais ce ne sont pas des choses dont on va parler entre nous, on préfère se rassurer. Pour l'instant, ça oscille entre des doutes et de la confiance. J'espère qu'à la fin la balance sera du côté de la confiance pour aborder ce match. De toute façon, des doutes il va y en avoir pendant le match, c'est indéniable. Il y aura des moments compliqués où il faudra faire le dos rond, notamment en début de partie. Nous devrons faire preuve d'une grande solidarité et essayer de saisir notre chance quand elle se présentera.
C'est une adrénaline et une émotion particulière. On aborde la dernière semaine de la saison et l'on sait que le match de dimanche sera décisif. Il y a une certaine pression que l'on sent monter petit à petit. Mais on essaie de préparer au mieux ce gros choc qui nous attend.
Vous sentez-vous réellement en danger ?
Oui, carrément. On se sentait déjà en danger avant Lorient et on pensait avoir fait le plus dur mais en découvrant les autres résultats à la fin du match, la frustration a pris le dessus. Malgré tout, je ne vois pas pourquoi les résultats nous seraient favorables. Il va donc falloir aller produire un match de guerriers à Valenciennes, face à d'autres guerriers qui joueront eux aussi leur avenir. Voilà, c'est un match particulier qui de toute façon restera gravé dans l'esprit de ce groupe. Des matches couperets vous n'en jouez pas toutes les saisons, et celui-là est décisif.
Le scénario de cette saison est incroyable. Qu'en dites-vous entre joueurs ?
Que c'est complètement dingue. Personnellement je n'ai jamais vécu ça et les anciens, notamment Lionel et « Chouf », non plus. Il faut faire avec et se dire que nous ne sommes pas seuls dans cette situation. Je ne sais pas si c'est valorisant pour notre championnat, par contre c'est palpitant. Les grosses cylindrées du championnat n'ont pas été à leur niveau et ça a permis à des formations de milieu et de bas de tableau, de grappiller des points supplémentaires. C'est un scénario magnifique pour les spectateurs. De notre côté il va falloir produire du spectacle malgré l'enjeu.
Le fait de n'avoir jamais été relégable cette saison vous donne-t-il un regain de confiance ?
J'espère surtout qu'on ne le sera pas dimanche ! Mais la confiance, on ne va pas aller la puiser à ce niveau. On va aller la chercher dans l'état d'esprit qui a été le nôtre face à Lorient mais aussi lors de ces rencontres où nous avons été ultra-solidaires et avons joué avec notre coeur et nos tripes. Valenciennes est une équipe composée de valeureux combattants et peut compter sur son potentiel offensif. J'espère qu'on va garder une certaine sérénité et puis il faudra tout lâcher à 21 heures, et pas avant. Nous devrons garder toute notre énergie pour le terrain.
Ressentez-vous de la peur avant d'aborder cette dernière ligne droite ?
De la peur, je n'en ressens pas dans le vestiaire. Des doutes, certainement. Il y a des moments, tout au long de la semaine, où ça cogite pas mal. Mais ce ne sont pas des choses dont on va parler entre nous, on préfère se rassurer. Pour l'instant, ça oscille entre des doutes et de la confiance. J'espère qu'à la fin la balance sera du côté de la confiance pour aborder ce match. De toute façon, des doutes il va y en avoir pendant le match, c'est indéniable. Il y aura des moments compliqués où il faudra faire le dos rond, notamment en début de partie. Nous devrons faire preuve d'une grande solidarité et essayer de saisir notre chance quand elle se présentera.
