Le capitaine de l'OGC Nice, évoque le déplacement à Toulouse et espère que son équipe pourra poursuivre sur sa lancée.Julien, malgré les bons résultats actuels, le relâchement n'est pas permis...
C'est évident. Même s'il l'on pensait avoir un petit matelas d'avance après la victoire contre Auxerre, le retour à la réalité a été rapide suite à la victoire de Monaco à Bordeaux le lendemain. Il y a toujours quatre points de différence. Aujourd'hui, cela nous montre que c'est un championnat difficile et qu'il n'y aura aucun relâchement possible jusqu'au terme de la saison.

Les blessures se succèdent au sein de l'effectif. Est-ce inquiétant ?
C'est un vrai coup dur pour les personnes concernées, d'autant plus que pour deux d'entre eux ce sont quand même de graves blessures. La semaine n'a pas été facile à gérer. On part amoindris, mais ça fait partie des aléas de certaines saisons. Il y a une part de malchance qui doit nous donner une force supplémentaire pour aller chercher ces points qui nous manquent en vue du maintien.

En tant que capitaine, quelle est ta mission au sein du groupe en cette fin de saison?
La mission est que tout le monde reste le plus soudé possible. Ma vision, c'est que les joueurs avec un peu plus de « bouteille » doivent servir de relais tout au long de ces derniers matches. Ce sont des matches à pression où l'expérience doit aider notre groupe et encourager les prises d'initiative et l'enthousiasme de la jeunesse. Après, mon rôle c'est d'être au service de mon club et de tout donner pour le laisser en Ligue 1. En tant que capitaine je me dois d'être très proche de mes coéquipiers tout en respectant mon rôle.

Le fond de jeu de l'OGC Nice et le manque d'efficacité offensive restent pointés du doigt...
Les chiffres parlent peut-être en faveur des critiques. Si l'on n'a pas marqué beaucoup de buts, c'est aussi parce que défensivement on a demandé beaucoup de boulot aux gars. On pourra vraiment faire le bilan à la fin de la saison et essayer de trouver des solutions pour le futur. Aujourd'hui, je crois que c'est le plus important, la qualité est bien présente dans ce groupe. Quand on fait des efforts au niveau de l'état d'esprit et de la cohésion, on voit qu'on arrive à décrocher des résultats positifs. J'espère qu'offensivement ça va payer rapidement pour nos attaquants car je pense que les chiffres ne sont pas en adéquation avec leur potentiel.

A Toulouse, pouvez-vous poursuivre cette série de matches sans défaite ?
C'est l'objectif, mais ce sera très difficile. D'ici la fin du championnat, tous les points vont compter. Toulouse est devant nous au classement. Cette équipe nous a toujours posé des problèmes par son physique. C'est dans ce domaine qu'il va falloir être solides. De notre côté, on peut compter sur des joueurs capables de faire très mal en contre-attaque. J'espère surtout qu'on va maintenir cet état d'esprit, ce niveau d'engagement et de don de soi. On ne doit pas descendre en-dessous de ce qu'on a proposé récemment. Si l'on reproduit les efforts fournis lors des quatre derniers matches, alors les résultats seront au rendez-vous.

De Sochaux à Lens, neuf équipes sont concernées par le maintien. Un point positif ?
Il vaut mieux que l'on soit neuf équipes à la lutte, c'est clair. Il faut finir dans les premiers de ce groupe. C'est un championnat à neuf. Toute défaite vous plonge dans la difficulté et toute victoire ne vous sort pas forcément la tête de l'eau. Heureusement qu'on a pris les points qu'il fallait prendre.

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