Interview
Eric Roy : « On progresse »
L'entraîneur des aiglons félicite son équipe qui a réalisé un match abouti, lui permettant de prendre ses aises avec la zone de relégation.Eric, Nice réalise ce soir une très belle opération !
C'est déjà un bon match de notre part, et une belle victoire au bout. Les joueurs ont fait le match que l'on attendait d'eux. Auxerre est une équipe difficile à jouer, elle essaye de vous aspirer pour vous contrer. En première période on aurait pu le payer cher sur une action qui s'est soldée par un sauvetage de Nemanja (Pejcinovic). Si on occulte ça, il y a eu de la volonté de faire du jeu. C'est encourageant. Les joueurs sont allés au bout d'eux-mêmes, certains avaient des petits bobos et ont serré les dents.
Dans l'optique du maintien, ce match va compter...
De toute façon, il faut gagner des matches pour se maintenir, ce n'est pas plus compliqué. Après c'est vrai qu'en apprenant les résultats de la soirée, je vois que l'on fait une bonne opération comptable. Nous avons 33 points, il reste onze matches. L'an passé nous avions repris l'équipe à cette même période, nous avions alors 26 points. Ca montre que l'on progresse...
Avec ce succès, vous restez sur une belle série.
Nous avons pris sept points sur neuf, c'est bien + la qualif' en Coupe de France. Le match de Lens avait été compliqué mais on a su ne pas le perdre. Je félicite mes joueurs mais je leur dis aussi qu'il leur reste beaucoup de travail à faire. Dès mardi on va se remettre au boulot car nous avons un nouveau match important le week-end prochain.
La claque reçue face à Paris a-t-elle été finalement un mal pour un bien ?
Déjà, je ne considère pas que Paris nous a mis une claque. Ensuite, prendre 3-0 à la maison n'est jamais quelque chose de bien. Le groupe s'est relevé après une période difficile, nous sommes dans une spirale positive, à nous de la faire durer, car nous avons eu du mal à enchaîner cette saison.
Vous comptez aujourd'hui sept points d'avance sur le premier relégable, c'est un matelas confortable.
Le championnat est serré, c'est difficile pour tout le monde. Demain un autre de nos concurrents (Monaco) joue à Bordeaux, qui était une des meilleures équipes d'Europe il y a un peu plus d'un an. Et pourtant leur match face au 19è demain sera loin d'être gagné. Tout va très vite dans le foot. Il reste encore beaucoup de points à prendre, vu le classement il est certain que le maintien se jouera à 42 points ou plus, nous avons donc encore du boulot !
Vous avez mis la pression sur Auxerre durant quasiment tout le match, néanmoins les occasions n'ont pas été très nombreuses...
On ne peut pas dire que l'on n'a pas tenté. 28 centres, 15 tirs c'est beaucoup. A part sur la fin nous avons bien maîtrisé le match, mais nous gâchons trop de coups francs, de situations favorables où l'on rature un contrôle. On a déjà perdu des matches sur un corner, un coup franc et de notre côté nous faisons rarement la décision de cette façon.
Néanmoins, on stigmatise beaucoup notre attaque mais on marque tout de même de très jolis buts. Ce soir, le but d'Eric (Mouloungui) est exceptionnel, c'est un but de grand attaquant. Comme le but du 2-1 à Reims. On sait qu'il est capable de tels gestes, je ne désespère pas d'arriver à faire de lui un joueur plus constant, il y arrivera s'il se fait plus violence.
C'est déjà un bon match de notre part, et une belle victoire au bout. Les joueurs ont fait le match que l'on attendait d'eux. Auxerre est une équipe difficile à jouer, elle essaye de vous aspirer pour vous contrer. En première période on aurait pu le payer cher sur une action qui s'est soldée par un sauvetage de Nemanja (Pejcinovic). Si on occulte ça, il y a eu de la volonté de faire du jeu. C'est encourageant. Les joueurs sont allés au bout d'eux-mêmes, certains avaient des petits bobos et ont serré les dents.
Dans l'optique du maintien, ce match va compter...
De toute façon, il faut gagner des matches pour se maintenir, ce n'est pas plus compliqué. Après c'est vrai qu'en apprenant les résultats de la soirée, je vois que l'on fait une bonne opération comptable. Nous avons 33 points, il reste onze matches. L'an passé nous avions repris l'équipe à cette même période, nous avions alors 26 points. Ca montre que l'on progresse...
Avec ce succès, vous restez sur une belle série.
Nous avons pris sept points sur neuf, c'est bien + la qualif' en Coupe de France. Le match de Lens avait été compliqué mais on a su ne pas le perdre. Je félicite mes joueurs mais je leur dis aussi qu'il leur reste beaucoup de travail à faire. Dès mardi on va se remettre au boulot car nous avons un nouveau match important le week-end prochain.
La claque reçue face à Paris a-t-elle été finalement un mal pour un bien ?
Déjà, je ne considère pas que Paris nous a mis une claque. Ensuite, prendre 3-0 à la maison n'est jamais quelque chose de bien. Le groupe s'est relevé après une période difficile, nous sommes dans une spirale positive, à nous de la faire durer, car nous avons eu du mal à enchaîner cette saison.
Vous comptez aujourd'hui sept points d'avance sur le premier relégable, c'est un matelas confortable.
Le championnat est serré, c'est difficile pour tout le monde. Demain un autre de nos concurrents (Monaco) joue à Bordeaux, qui était une des meilleures équipes d'Europe il y a un peu plus d'un an. Et pourtant leur match face au 19è demain sera loin d'être gagné. Tout va très vite dans le foot. Il reste encore beaucoup de points à prendre, vu le classement il est certain que le maintien se jouera à 42 points ou plus, nous avons donc encore du boulot !
Vous avez mis la pression sur Auxerre durant quasiment tout le match, néanmoins les occasions n'ont pas été très nombreuses...
On ne peut pas dire que l'on n'a pas tenté. 28 centres, 15 tirs c'est beaucoup. A part sur la fin nous avons bien maîtrisé le match, mais nous gâchons trop de coups francs, de situations favorables où l'on rature un contrôle. On a déjà perdu des matches sur un corner, un coup franc et de notre côté nous faisons rarement la décision de cette façon.
Néanmoins, on stigmatise beaucoup notre attaque mais on marque tout de même de très jolis buts. Ce soir, le but d'Eric (Mouloungui) est exceptionnel, c'est un but de grand attaquant. Comme le but du 2-1 à Reims. On sait qu'il est capable de tels gestes, je ne désespère pas d'arriver à faire de lui un joueur plus constant, il y arrivera s'il se fait plus violence.
