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Eric Roy : « Besoin de danger pour réagir »
Le manager sportif de l'OGC Nice ne s'inquiète pas outre mesure de l'irrégularité de ses hommes, mais regrette qu'ils attendent le pied du mur pour réagir.
Eric, comment analyser cette défaite à Bordeaux ?
La grosse frustration, c'est de voir la disparité de nos performances, entre les matchs de Lille, Lyon, Bordeaux... On n'arrive pas à confirmer un bon résultat, à avoir plus de régularité dans la performance. On essaie de mettre les joueurs dans les meilleures dispositions pour qu'ils puissent trouver eux-mêmes les réponses. A eux de se responsabiliser et de prendre conscience de la situation.
Comment expliquer cette irrégularité ?
A partir du moment où, individuellement, chaque joueur est un peu en-deçà de son niveau habituel, il devient plus difficile pour le collectif de réaliser un vrai match de football. Face à Lyon, on a pu voir que tout le monde a sorti le match qu'on attendait ; contre Bordeaux en revanche, trop de joueurs sont passés au travers. Avec cinq ou six joueurs en-dessous de leur niveau, difficile de faire un résultat.
La situation en championnat se complique. L'inquiétude se fait-elle ressentir ?
Je n'ai pas changé de discours : il faut toujours être inquiet (sourire). Mais je ne le suis pas non plus outre mesure, le championnat est très serré, il faut marquer des points, obtenir des victoires, tout en étant conscient de la réalité et de la difficulté qui s'imposent à tous les clubs. Certains semblent se réveiller, à nous de les imiter. J'ai l'impression que mon groupe a besoin de se sentir en danger pour réagir, alors qu'on aimerait maîtriser davantage notre destin.
Le système de jeu est-il remis en cause ?
On a joué deux fois dans un même système (ndlr : en 4-4-2), et on n'a pas marqué de but pour autant... Si, un en prolongation ! Les systèmes, ça nourrit les débats, mais tout dépend de l'animation qu'on met en place. Si on n'a pas envie de chercher la profondeur, d'aller devant le but, d'y croire, tout simplement, au aura des difficultés à marquer des buts. C'est évident.
La Coupe de France arrive très vite. Est-ce une bonne chose ?
C'est très certainement un nouvel écueil pour nous. Cette équipe de Drancy nous attend de pied ferme, et ses joueurs doivent être frais puisqu'ils n'ont pas joué hier. Ça va être un véritable challenge, et on s'attend à un match très compliqué. A nous de faire ce qu'il faut pour nous qualifier. On a battu Créteil aux tirs au but, Lyon en prolongations? On a envie d'aller plus loin et on alignera la meilleure équipe possible en tenant compte de la fatigue, pour franchir cet écueil. Mais une victoire contre Drancy ne réglerait pas pour autant tous nos problèmes en championnat. La route est longue.
Eric, comment analyser cette défaite à Bordeaux ?
La grosse frustration, c'est de voir la disparité de nos performances, entre les matchs de Lille, Lyon, Bordeaux... On n'arrive pas à confirmer un bon résultat, à avoir plus de régularité dans la performance. On essaie de mettre les joueurs dans les meilleures dispositions pour qu'ils puissent trouver eux-mêmes les réponses. A eux de se responsabiliser et de prendre conscience de la situation.
Comment expliquer cette irrégularité ?
A partir du moment où, individuellement, chaque joueur est un peu en-deçà de son niveau habituel, il devient plus difficile pour le collectif de réaliser un vrai match de football. Face à Lyon, on a pu voir que tout le monde a sorti le match qu'on attendait ; contre Bordeaux en revanche, trop de joueurs sont passés au travers. Avec cinq ou six joueurs en-dessous de leur niveau, difficile de faire un résultat.
La situation en championnat se complique. L'inquiétude se fait-elle ressentir ?
Je n'ai pas changé de discours : il faut toujours être inquiet (sourire). Mais je ne le suis pas non plus outre mesure, le championnat est très serré, il faut marquer des points, obtenir des victoires, tout en étant conscient de la réalité et de la difficulté qui s'imposent à tous les clubs. Certains semblent se réveiller, à nous de les imiter. J'ai l'impression que mon groupe a besoin de se sentir en danger pour réagir, alors qu'on aimerait maîtriser davantage notre destin.
Le système de jeu est-il remis en cause ?
On a joué deux fois dans un même système (ndlr : en 4-4-2), et on n'a pas marqué de but pour autant... Si, un en prolongation ! Les systèmes, ça nourrit les débats, mais tout dépend de l'animation qu'on met en place. Si on n'a pas envie de chercher la profondeur, d'aller devant le but, d'y croire, tout simplement, au aura des difficultés à marquer des buts. C'est évident.
La Coupe de France arrive très vite. Est-ce une bonne chose ?
C'est très certainement un nouvel écueil pour nous. Cette équipe de Drancy nous attend de pied ferme, et ses joueurs doivent être frais puisqu'ils n'ont pas joué hier. Ça va être un véritable challenge, et on s'attend à un match très compliqué. A nous de faire ce qu'il faut pour nous qualifier. On a battu Créteil aux tirs au but, Lyon en prolongations? On a envie d'aller plus loin et on alignera la meilleure équipe possible en tenant compte de la fatigue, pour franchir cet écueil. Mais une victoire contre Drancy ne réglerait pas pour autant tous nos problèmes en championnat. La route est longue.
