Interview

David Bellion : « Je n'ai pas hésité »

L'attaquant passé par Manchester United retrouve le club dont il avait fait le bonheur de 2006 à 2007, avant de rejoindre les Girondins de Bordeaux. Le Gym tient là, comme le staff le souhaitait, un atout offensif capable d'occuper la profondeur et qui, surtout, connait déjà la maison.



David, te revoilà à l'OGC Nice. Pourquoi as-tu opté pour ce club, et pas un autre ?
J'ai engrangé beaucoup de bons souvenirs ici. Certains moins bons, c'est vrai, mais moi qui marche à l'affectif et à l'instinct, je n'ai pas hésité. Je retrouve un club qui joue bien, qui présente la volonté d'aller vers l'avant. Il existe un vrai projet et si d'autres propositions de clubs dits plus huppés m'ont été faites, je n'ai même pas hésité.

Ta venue était déjà même dans l'air l'été dernier...
C'est vrai. Mais j'avais choisi de rester à Bordeaux ; pas de refuser un autre club. Alors quand s'est présentée l'occasion de revenir cet hiver, j'ai foncé. J'aurais pu profiter de mon contrat jusqu'en 2014 mais non : je souhaite prendre part à un projet. Puis quelque chose me rattache à ce club.

2010 a été compliqué pour toi. Comment envisages-tu 2011 ?
J'ai très envie de retrouver le terrain. Et j'ai toujours confiance en moi. Je manque simplement de répétition. Et je n'ai aucune autre excuse : je connais la région, je n'ai pas besoin de m'adapter, si ce n'est au style de l'équipe.

Dans quel registre espères-tu pouvoir lui apporter ?
Je suis davantage instinctif que tactique. J'essaye de sentir les actions, j'observe, je cherche à comprendre mes partenaires. En pointe ou sur le côté. Mes sensations ? Je suis assez surpris mais elles sont bonnes. De toute manière, quand tu te rends à l'entrainement avec bonheur, ça change tout...

En quoi as-tu changé depuis 2007 ?
Les six premiers mois et le parcours en Coupe de la Ligue avaient été exceptionnels. L'année suivante s'est avérée plus difficile, nous jouions avec le frein et il avait été difficile de s'en sortir. J'arrive aussi ici avec humilité car les autres ont bien plus joué que moi en 2010. Mais si je prends tout de même le risque de revenir, c'est parce que je sens qu'il y a quelque chose à faire. Je suis heureux d'être ici, ça me plait. Ne serait-ce qu'à l'aéroport, quand j'ai posé le pied ici, je me sentais mieux.