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Eric Roy : « Cette équipe est capable de mieux faire »
Retour avec l'entraîneur niçois sur le faux pas des aiglons à Lens et premier bilan après dix journées de championnat.
Eric, avec le recul, les aiglons ont-ils effectué un non-match à Lens ?
Je ne dirais pas un non match. Dans ces cas là, que peut-on dire des lensois qui recevaient, qui devaient absolument gagner et qui se sont créés très peu d'occasions. C'est vrai que cela n'a pas été un match facile, même si on s'est procuré les meilleures opportunités de la première période. On a alterné les bonnes choses et de temps en temps, en fin de première mi-temps, on a connu 10 minutes, un quart d'heure un peu acculés devant notre but, sans trop ressortir, et ça, ça ne m'a pas trop plu.
On sait qu'on doit faire mieux et qu'on peut faire mieux. En deuxième période, on a eu un match très insipide. Pas d'occasion de part et d'autre, un match un peu bloqué, et à l'arrivée, si on avait pas pris ce but, on aurait peut-être dit que c'était un match solide et qu'on avait sauvé l'essentiel. Le but en fin de rencontre nous donne un sentiment difficile à accepter. On a l'impression de ne pas avoir fait le maximum et d'avoir payé cash une de nos rares erreurs.
Cette équipe niçoise a beaucoup de mal à être régulière. Comment l'expliquez-vous ?
C'est compliqué d'être régulier, c'est le lot de toutes les équipes. Surtout quand on ne maîtrise pas toujours son sujet, comme c'est notre cas. Mais ces équipes qui maîtrisent leur adversaire sont peu nombreuses en Europe. Pour nous, il faut savoir, dans les moments difficiles, se mettre moins en danger et moins donner le bâton pour se faire battre. Et dans les périodes plus heureuses, il faut savoir tirer le maximum de ces bons passages, comme ça a été le cas quelques fois lors de certaines mi-temps depuis le début de saison. On sait que cette équipe est capable de mieux faire. A nous de l'amener à ce qu'elle le fasse plus souvent.
Pour progresser, ce groupe a t-il besoin d'un peu plus de dialogue ?
De dialogue, mais aussi d'entraînement. Il faut se mettre dans des conditions de match la semaine et s'entraîner dur pour se rendre les rencontres du week-end un peu plus faciles. C'est cette énergie, cette envie, cette mentalité que l'équipe a mais qu'elle doit travailler. On aime ce groupe parce qu'il est sain et qu'il a envie de progresser. Après, il faut mettre des actes sur nos paroles. Notre rôle est d'être exigeant avec ce groupe qui est capable de faire mieux.
Samedi, deuxième déplacement, à Auxerre. Il ne faudra pas répéter les mêmes erreurs...
Ca ne va pas être simple. C'est une belle équipe en difficulté en championnat car elle a enchaîné les matchs avec un effectif peut-être pas assez costaud pour la Ligue des Champions. Il y a quand même du répondant, c'est un beau défi à relever et je suis persuadé que l'équipe est capable de le faire.
Eric, avec le recul, les aiglons ont-ils effectué un non-match à Lens ?
Je ne dirais pas un non match. Dans ces cas là, que peut-on dire des lensois qui recevaient, qui devaient absolument gagner et qui se sont créés très peu d'occasions. C'est vrai que cela n'a pas été un match facile, même si on s'est procuré les meilleures opportunités de la première période. On a alterné les bonnes choses et de temps en temps, en fin de première mi-temps, on a connu 10 minutes, un quart d'heure un peu acculés devant notre but, sans trop ressortir, et ça, ça ne m'a pas trop plu.
On sait qu'on doit faire mieux et qu'on peut faire mieux. En deuxième période, on a eu un match très insipide. Pas d'occasion de part et d'autre, un match un peu bloqué, et à l'arrivée, si on avait pas pris ce but, on aurait peut-être dit que c'était un match solide et qu'on avait sauvé l'essentiel. Le but en fin de rencontre nous donne un sentiment difficile à accepter. On a l'impression de ne pas avoir fait le maximum et d'avoir payé cash une de nos rares erreurs.
Cette équipe niçoise a beaucoup de mal à être régulière. Comment l'expliquez-vous ?
C'est compliqué d'être régulier, c'est le lot de toutes les équipes. Surtout quand on ne maîtrise pas toujours son sujet, comme c'est notre cas. Mais ces équipes qui maîtrisent leur adversaire sont peu nombreuses en Europe. Pour nous, il faut savoir, dans les moments difficiles, se mettre moins en danger et moins donner le bâton pour se faire battre. Et dans les périodes plus heureuses, il faut savoir tirer le maximum de ces bons passages, comme ça a été le cas quelques fois lors de certaines mi-temps depuis le début de saison. On sait que cette équipe est capable de mieux faire. A nous de l'amener à ce qu'elle le fasse plus souvent.
Pour progresser, ce groupe a t-il besoin d'un peu plus de dialogue ?
De dialogue, mais aussi d'entraînement. Il faut se mettre dans des conditions de match la semaine et s'entraîner dur pour se rendre les rencontres du week-end un peu plus faciles. C'est cette énergie, cette envie, cette mentalité que l'équipe a mais qu'elle doit travailler. On aime ce groupe parce qu'il est sain et qu'il a envie de progresser. Après, il faut mettre des actes sur nos paroles. Notre rôle est d'être exigeant avec ce groupe qui est capable de faire mieux.
Samedi, deuxième déplacement, à Auxerre. Il ne faudra pas répéter les mêmes erreurs...
Ca ne va pas être simple. C'est une belle équipe en difficulté en championnat car elle a enchaîné les matchs avec un effectif peut-être pas assez costaud pour la Ligue des Champions. Il y a quand même du répondant, c'est un beau défi à relever et je suis persuadé que l'équipe est capable de le faire.
