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Eric Roy : « Lens est un concurrent direct »
Satisfait de la seconde période des siens face aux verts, l'entraîneur niçois ne part pas pour autant la fleur au fusil à Lens, conscient que le Gym a trop souvent par le passé relancé des équipes en difficulté.
Avec le recul, quelle analyse faites-vous de la rencontre face à St-Etienne ?
Pour beaucoup de personne, la première période a été frustrante. Les dix premières minutes étaient de bonne facture jusqu'à ce qu'on concède une occasion suite à une succession de petites erreurs. Lorsqu'on a « donné » ce but à l'adversaire, on s'est mis dans la difficulté. Ensuite, il y a eu l'expulsion de Bergessio qui nous a fait reprendre espoir mais nous n'avons pas réussi à le traduire avant la mi-temps et profiter de cette supériorité numérique.
L'expulsion de Bergessio justement...
On peut considérer qu'elle est sévère, mais pour l'instant on ne peut pas dire qu'on nous ait fait beaucoup de cadeaux depuis le début de la saison. C'est un fait de jeu, c'est sûr, mais encore fallait-il le tourner à notre avantage. Les joueurs ont su le faire en seconde période, avec beaucoup de patience, de séquence de jeu, pour faire courir l'adversaire et le fatiguer. Dans un deuxième temps, on a su profiter des espaces et des intervalles qui s'offraient à nous. L'entrée de Chaouki à ce moment-là nous a beaucoup aidé, il nous a apporté son sens du jeu et il a fait ce qu'il fallait pour faire basculer cette rencontre.
On attendait Ben Saada à ce niveau depuis le début de saison. Comment expliquer ces difficultés ?
Il avait été un peu effacé depuis quelques semaines. Il s'est marié cet été, ensuite, il y a eu le ramadan et tout ça n'a pas dû être simple à gérer pour lui. Il retrouve aujourd'hui un bon niveau de jeu physique, on le sentait depuis deux, trois semaines à l'entraînement. Les faits de match lui ont donné l'opportunité de pouvoir s'exprimer, il avait un match complet dans les jambes puisqu'il a pu avoir du temps de jeu face à Istres en amical. Tout était réuni pour qu'il puisse s'exprimer et il l'a fait. En général, les trois joueurs qu'on fait rentrer en match, c'est pour qu'ils apportent un plus. Ce n'est pas tout le temps le cas, car ça n'est pas facile de prendre le train en marche quand on manque de rythme, mais aujourd'hui, tous ceux qui sont entrés en jeu nous ont apporté quelque chose.
L'OGC Nice à la réputation de relancer les équipes en difficulté. Lens est-il le match piège par excellence ?
On va essayer d'inverser cette réputation. On va se préparer du mieux possible. Lens est en difficulté, mais c'est un concurrent direct. On sait bien que notre objectif principal aujourd'hui c'est de passer la saison la plus tranquille possible, en essayant de mettre le plus loin possible ce genre d'équipe, en tous cas au niveau mathématique. À nous d'être conquérants, ambitieux, solides, sereins, en laissant les problématiques de doute et de confiance aux lensois.
Avec le recul, quelle analyse faites-vous de la rencontre face à St-Etienne ?
Pour beaucoup de personne, la première période a été frustrante. Les dix premières minutes étaient de bonne facture jusqu'à ce qu'on concède une occasion suite à une succession de petites erreurs. Lorsqu'on a « donné » ce but à l'adversaire, on s'est mis dans la difficulté. Ensuite, il y a eu l'expulsion de Bergessio qui nous a fait reprendre espoir mais nous n'avons pas réussi à le traduire avant la mi-temps et profiter de cette supériorité numérique.
L'expulsion de Bergessio justement...
On peut considérer qu'elle est sévère, mais pour l'instant on ne peut pas dire qu'on nous ait fait beaucoup de cadeaux depuis le début de la saison. C'est un fait de jeu, c'est sûr, mais encore fallait-il le tourner à notre avantage. Les joueurs ont su le faire en seconde période, avec beaucoup de patience, de séquence de jeu, pour faire courir l'adversaire et le fatiguer. Dans un deuxième temps, on a su profiter des espaces et des intervalles qui s'offraient à nous. L'entrée de Chaouki à ce moment-là nous a beaucoup aidé, il nous a apporté son sens du jeu et il a fait ce qu'il fallait pour faire basculer cette rencontre.
On attendait Ben Saada à ce niveau depuis le début de saison. Comment expliquer ces difficultés ?
Il avait été un peu effacé depuis quelques semaines. Il s'est marié cet été, ensuite, il y a eu le ramadan et tout ça n'a pas dû être simple à gérer pour lui. Il retrouve aujourd'hui un bon niveau de jeu physique, on le sentait depuis deux, trois semaines à l'entraînement. Les faits de match lui ont donné l'opportunité de pouvoir s'exprimer, il avait un match complet dans les jambes puisqu'il a pu avoir du temps de jeu face à Istres en amical. Tout était réuni pour qu'il puisse s'exprimer et il l'a fait. En général, les trois joueurs qu'on fait rentrer en match, c'est pour qu'ils apportent un plus. Ce n'est pas tout le temps le cas, car ça n'est pas facile de prendre le train en marche quand on manque de rythme, mais aujourd'hui, tous ceux qui sont entrés en jeu nous ont apporté quelque chose.
L'OGC Nice à la réputation de relancer les équipes en difficulté. Lens est-il le match piège par excellence ?
On va essayer d'inverser cette réputation. On va se préparer du mieux possible. Lens est en difficulté, mais c'est un concurrent direct. On sait bien que notre objectif principal aujourd'hui c'est de passer la saison la plus tranquille possible, en essayant de mettre le plus loin possible ce genre d'équipe, en tous cas au niveau mathématique. À nous d'être conquérants, ambitieux, solides, sereins, en laissant les problématiques de doute et de confiance aux lensois.
