Le gaucher de l'entrejeu niçois a connu une saison compliquée. Soulagé d'un maintien finalement acquis à quatre journées de la fin, il ne voit pas son avenir autrement qu'en rouge et noir. Et compte bien redevenir le "vrai" David Hellebuyck.Le maintien est mathématiquement acquis depuis deux jours. Tu as dit "ouf" ?
Vu la tournure des événements à une période, c'est effectivement un gros soulagement. L'arrivée du trio d'entraîneurs a fait du bien à toute l'équipe. Mais la saison n'est pas finie, et il faut continuer à enchaîner les bons résultats avec la même mentalité et la même envie.

L'objectif des quatre derniers matches ?
Prendre le plus de points possibles. Il est important d'avoir une bonne dynamique, de bien terminer. C'est le meilleur moyen de bien commencer la saison prochaine. On a vu cette année qu'il est difficile de bien reprendre après une fin difficile.

As-tu eu peur pour la survie du club cette saison ?
On a tous eu peur. On se voyait lutter jusqu'au bout. On commençait à douter. Heureusement que tout le monde s'est remis en question...

Et quand on voit les résultats actuels, doit-on éprouver des regrets ?
Vu les joueurs de l'effectif, on ne peut que regretter de ne pas avoir fait mieux. Mais avec ce qu'on a vécu, on va se satisfaire de ce maintien. C'était une année compliquée, sur le terrain comme en coulisses.

Et la saison prochaine ?
J'ai envie de continuer à Nice. Même si en ce moment, on me voit moins sur le terrain... Il faut que je me remette en question. Je ne suis pas assez performant. D'autres joueurs sont meilleurs que moi.

Comment l'expliques-tu ?
C'est complexe. Il y a plusieurs bouts d'explication. Cette année, on a par exemple un jeu beaucoup plus direct. On produit moins de football, et sur la longueur faut être physiquement costaud. J'ai changé beaucoup de postes, j'ai parfois joué blessé... Mais je n'ai surtout pas envie de me chercher des excuses. Je n'ai pas été performant quand on a fait appel à moi. La preuve avec mes statistiques : un seul but, zéro passe décisive. C'est insuffisant. Et c'est normal de se retrouver sur le banc.

Ça a l'air de te bouffer...
Je voudrais apporter tellement plus à l'équipe...

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