Ballottés en première période et rapidement menés au score, les aiglons ont mieux résisté après la pause avant de se faire prendre en contre à l'ultime seconde pour concéder une défaite somme toute logique.A Lyon, Stade Gerland, Olympique Lyonnais bat OGC Nice 2 à 0 (mi-temps 1-0)

33.593 spectateurs

Arbitre : M. Guillard

Buts : Lisandro (9è), Apam (csc 93è) pour Lyon

Avertissements : Reveillère, Makoun à Lyon ; Apam à Nice

Lyon : Lloris - Reveillère, Cris (c), Boumsong, Cissoko - Toulalan, Pjanic (Bodmer, 80è), Makoun, Bastos (Ederson, 69è) - Govou, Lisandro (Gomis, 86è)

Nice : Ospina - Mabiala, Apam (c), Civelli, Paisley (Mounier, 78è) - Sablé (Coulibaly, 78è), Faé, Digard - Ben Saada - Rémy, Bagayoko (Mouloungui, 46è)Il n'y a pas eu de miracle à Gerland. Lyon, meilleure équipe de L1 en 2010 a triomphé du Gym sur un score étroit, mais sans réellement trembler.

Premier handicap pour les rouge et noir, ils devaient débuter la partie contre le vent, ce qui était tout sauf anecdotique vu les bourrasques qui balayaient Gerland. Un avantage que surent parfaitement exploiter les lyonnais, très fringants d'entrée de jeu. Les hommes de Puel, organisés dans un 4-3-3 avec Govou et Bastos sur les ailes, ont mis en panique la défense du Gym pendant près d'une demi-heure.

Le second handicap, les aiglons se le sont créés tout seuls. Après deux premières alertes sans conséquences signé Makoun (1ère) puis Lisandro (6è), Nice concédait une touche anodine à 25m de ses buts. Suite à celle-ci Reveillère pouvait lancer Pjanic dans la profondeur qui centrait au cordeau pour Lisandro, lequel profitait d'une sortie trop courte d'Ospina pour pousser le ballon dans le but vide (1-0, 10è). Une erreur bête que Didier Ollé-Nicolle qualifiera d'« à la limite de l'acceptable ».

Constamment dépassés sur les ailes, les aiglons voyaient revenir les ballons beaucoup trop rapidement aux abords de la surface d'Ospina. Heureusement la charnière Civelli - Apam limitait les dégâts et permettait au Gym de passer cette demi-heure de turbulence avec un seul but de handicap, un moindre mal. Même si les offensives demeuraient lyonnaises en fin de période (Bastos 40è, Makoun 41è), Nice sortait enfin de sa moitié de terrain et obtenait quelques coups de pieds arrêtés dans le camp lyonnais.

Après la pause, la partie changeait de rythme. Plusieurs explications à cela. D'une part, les rouge et noir bénéficiaient du vent toujours aussi violent. De plus, l'OL, peut-être un peu fatigué ou en manque d'inspiration, décidait de gérer son maigre avantage au tableau d'affichage et laissait le ballon au Gym. Rémy d'entrée de période sur une demi-volée (46è) et surtout Ben Saada d'une superbe frappe de 30m (77è) auraient pu permettre aux leurs d'égaliser mais ils trouvaient à chaque fois un impérial Hugo Lloris qui ne faisait pas de cadeau à ses anciens coéquipiers.

Mené 1-0 à quelques minutes de la fin l'OGCN se découvrait pour tenter son va-tout, conscient que l'Olympique Lyonnais déchaîné du premier quart d'heure n'était plus aussi imprenable qu'il n'y paraissait. Mais trop statiques les coéquipiers de Loïc Rémy ne parvenaient que rarement à servir leur attaquant dans de bonnes conditions. Finalement, sur la dernière offensive de la partie, Apam, pourtant le meilleur aiglon de la soirée, crucifiait son propre gardien en voulant intervenir devant Gomis sur un centre de Bodmer (2-0, 93è). Une défaite logique, mais une seconde mi-temps qui pourra laisser des regrets aux rouge et noir car Lyon, qui semblait pourtant deux classes au-dessus du Gym, aurait pu payer sa relative inefficacité de la première période.

Samedi prochain au Ray, l'OGCN recevra Nancy pour une rencontre capitale. « C'est face à ce type d'adversaire que nous devons engranger des points pour le maintien » explique Emerse Faé. La formation lorraine, qui ne compte que six points d'avance sur le Gym, possède un point commun peu enviable avec la formation niçoise : elle n'a connu la victoire qu'à une reprise en 2010...

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