Le stoppeur retrouvera ses anciennes couleurs, samedi. A Sochaux, Grégory a passé deux saisons aux côtés des Monsoreau, Pagis, Pedretti et remporté une Coupe de la Ligue. Grégory, tu as beau avoir porté plusieurs maillots en L1, ce retour à Sochaux reste toujours particulier...
Ça va être un plaisir, je vais retrouver quelques têtes, même si pas mal de joueurs de mon époque n'y évoluent plus aujourd'hui. Il reste Ted Richert et... Et plus grand monde, en fait ! Le staff médical et l'intendant, en revanche, n'ont pas bougé. L'entraineur des gardiens non plus. Par contre, il risque de faire un peu frisquet. Ça va me rappeler de bons souvenirs...

Le fait d'y aller en restant sur une bonne série doit enlever une bonne part de pression...
Je vais peut-être paraître bizarre mais moi, la pression... J'ai le strict minimum, bien sûr. Sinon, difficile de faire des performances. Mais de là à se mettre martel en tête... Ce qui est sûr, c'est qu'il est plus facile de travailler dans ce contexte que dans celui du début de saison. Et la manière dont on a galéré en début de saison, c'est aussi ce qui fait qu'aujourd'hui, on s'en sort mieux.

L'équipe est-elle en train de renouer avec la réussite ?
Il faut se remettre en question tous les week-ends et ne pas perdre de vue que ça se joue à des détails. Contre Toulouse, on obtient un penalty pour une main. Et on voit que ça a tourné, quand on se dit qu'en début de saison, la main, c'est moi qui l'ai faite. C'est bizarre... Il faut profiter du bon cycle dans lequel on se trouve.

Tu suis toujours un peu Sochaux ?
De plus loin qu'avant mais toujours un peu quand même. Je sais qu'ils développent un beau jeu, même si par le passé, ils n'ont pas toujours été récompensés de leurs efforts. Là, pas mal de jeunes commencent à émerger. Les Martin, Boudebouz... Ça fait pas mal de bons petits joueurs. L'avenir est assuré. Ils ont pérennisé le club.

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