Interview
Alain Cantareil : « Le coach l'avait déjà fait »
Après une longue blessure aux ligaments croisés, l'arrière gauche refait surface petit à petit. Rencontre avec un homme à l'état d'esprit irréprochable.Alain, cette victoire contre Valenciennes fait un bien fou...
Oh oui ! Elle faut du bien? C'est que du bonheur. Surtout avec un tel scénario. En une demi-heure, on a su complètement inverser la tendance. Du banc de touche, je me suis régalé à regarder mes copains se donner comme ça...
Quand le coach tente son coup de poker, tu y crois vraiment ?
Je sais que ça va être dur, mais je me rappelle aussi qu'il l'a déjà fait. C'était avec Nîmes, en Coupe de France. Nous étions menés 3-1 par Sochaux à vingt minutes de la fin. Le coach fait entrer trois attaquants simultanément, et nous gagnons 4-3. Les entrants étaient impliqués sur nos trois buts...
Ces trois points permettent aussi de détendre un peu l'atmosphère...
Nous avons la chance depuis le début qu'il règne au sein du groupe une excellente ambiance, malgré des résultats en deçà de nos espérances. Mais c'est vrai que ces trois points nous permettent de travailler plus sereinement. Ça soulage et ça donne envie de continuer à travailler dur pour remonter la pente.
Comment analyses-tu votre début de saison ?
On a fait un bon début ; je veux dire, deux très bons matches pour commencer. Puis la claque à Bordeaux nous a fait mal, et on a perdu toute confiance. On a alors enchaîné quatre ou cinq matches où on n'y arrivait plus du tout. Là, depuis deux matches, ça va mieux. Espérons que ça continue...
La trêve internationale ?
La particularité, à Nice, c'est que beaucoup de joueurs partent, comparé à d'autres clubs. Il reste alors un petit groupe, renforcé de jeunes qui peuvent ainsi montrer leurs qualités. On profite de ces deux semaines sans matches pour recharger les batteries au niveau physique. On fait aussi beaucoup de travail avec le ballon. En pensant déjà à Lorient...
Un déplacement forcément pas anodin pour toi...
Forcément. J'aimerais y participer, c'est sûr. A Lorient, j'ai passé une très bonne saison sur le plan humain. J'y ai gardé beaucoup d'amis. Et si j'ai la chance de jouer, j'espère montrer au staff lorientais qu'il s'est trompé en ne me faisant pas confiance.
Sur le plan personnel, comment te sens-tu ?
Je reviens d'une longue blessure. Je savais donc que je ne jouerais pas beaucoup au début. Malheureusement, une blessure au mollet m'a arrêté un mois, et j'ai dû refaire une préparation derrière. J'étais titulaire à Saint-Etienne ; pour moi comme pour toute l'équipe, ça a été un match très difficile. Pour retrouver son niveau après une blessures aux ligaments croisés, je sais qu'il faut beaucoup de battre ; et je vais me battre encore...
Qu'est-ce qu'on te souhaite pour la suite de la saison ?
De me régaler avec le reste de l'équipe sur le terrain. De jouer, et de prouver que je peux tenir ma place dans ce groupe.
Oh oui ! Elle faut du bien? C'est que du bonheur. Surtout avec un tel scénario. En une demi-heure, on a su complètement inverser la tendance. Du banc de touche, je me suis régalé à regarder mes copains se donner comme ça...
Quand le coach tente son coup de poker, tu y crois vraiment ?
Je sais que ça va être dur, mais je me rappelle aussi qu'il l'a déjà fait. C'était avec Nîmes, en Coupe de France. Nous étions menés 3-1 par Sochaux à vingt minutes de la fin. Le coach fait entrer trois attaquants simultanément, et nous gagnons 4-3. Les entrants étaient impliqués sur nos trois buts...
Ces trois points permettent aussi de détendre un peu l'atmosphère...
Nous avons la chance depuis le début qu'il règne au sein du groupe une excellente ambiance, malgré des résultats en deçà de nos espérances. Mais c'est vrai que ces trois points nous permettent de travailler plus sereinement. Ça soulage et ça donne envie de continuer à travailler dur pour remonter la pente.
Comment analyses-tu votre début de saison ?
On a fait un bon début ; je veux dire, deux très bons matches pour commencer. Puis la claque à Bordeaux nous a fait mal, et on a perdu toute confiance. On a alors enchaîné quatre ou cinq matches où on n'y arrivait plus du tout. Là, depuis deux matches, ça va mieux. Espérons que ça continue...
La trêve internationale ?
La particularité, à Nice, c'est que beaucoup de joueurs partent, comparé à d'autres clubs. Il reste alors un petit groupe, renforcé de jeunes qui peuvent ainsi montrer leurs qualités. On profite de ces deux semaines sans matches pour recharger les batteries au niveau physique. On fait aussi beaucoup de travail avec le ballon. En pensant déjà à Lorient...
Un déplacement forcément pas anodin pour toi...
Forcément. J'aimerais y participer, c'est sûr. A Lorient, j'ai passé une très bonne saison sur le plan humain. J'y ai gardé beaucoup d'amis. Et si j'ai la chance de jouer, j'espère montrer au staff lorientais qu'il s'est trompé en ne me faisant pas confiance.
Sur le plan personnel, comment te sens-tu ?
Je reviens d'une longue blessure. Je savais donc que je ne jouerais pas beaucoup au début. Malheureusement, une blessure au mollet m'a arrêté un mois, et j'ai dû refaire une préparation derrière. J'étais titulaire à Saint-Etienne ; pour moi comme pour toute l'équipe, ça a été un match très difficile. Pour retrouver son niveau après une blessures aux ligaments croisés, je sais qu'il faut beaucoup de battre ; et je vais me battre encore...
Qu'est-ce qu'on te souhaite pour la suite de la saison ?
De me régaler avec le reste de l'équipe sur le terrain. De jouer, et de prouver que je peux tenir ma place dans ce groupe.
